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progrès

Je dirai que la techno a dynamisé l’Homme, mais que nous avons atteint LE point de dévitalisation. Que l’humanité régresse… Que nous avons perdu de notre noblesse.

Pour moi, la techno vient "outiller nos paresses". On tente de tromper notre peur de l’abandon, de se rassurer en contrôlant notre environnement. Et puis ça donne l’espoir de dépasser notre finalité, de jouer à Dieu... QUI ne veut pas être Dieu ? C’est la "volonté de puissance" de Nietzche, malheureusement dévoyée par les Nazis : cette velléité de pouvoir plus forte que la vie. On se trompe ! La puissance, c’est “faire“. Et le pouvoir, c’est “faire faire“... Donc oui : chaque nouveau pouvoir rend mou !

Auteur: Damasio Alain

Info: interviewé sur son blog par Samuel Degasne, 16 Avril 2019. http://www.samueldegasne.com/

[ pessimisme ]

 

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origines

L'idée du hasard créateur, déjà présente chez Epicure (341-270 av J.C.), est reprise ensuite par Lucrèce (95-53 av. J.-C.). Lui aussi considère la terre comme la génitrice commune à tout ce qui vit. "Ce n'est pas par un câble d'or, écrit Epicure, que les vivants furent descendus du ciel dans nos campagnes", mais ils sont nés de la terre qui commence par enfanter les herbes et les arbrisseaux, puis les nombreuses espèces animales. Au milieu des monstres qui apparaissent ainsi, seuls persistent ceux qui sont capables de se déplacer, de se nourrir, de se reproduire : la finalité organique est avant tout accidentelle. Autrement dit, "nous n'avons pas des yeux pour voir, nous voyons parce que nous avons des yeux".

Auteur: Arnould Jacques

Info: L'Eglise et l'histoire de la nature -

[ source ] [ eschatologie ] [ aléa ]

 

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source

L'idée du hasard créateur, déjà présente chez Epicure (341-270 av J.C.), est reprise ensuite par Lucrèce (95-53 av. J.-C.). Lui aussi considère la terre comme la génitrice commune à tout ce qui vit. "Ce n'est pas par un câble d'or, écrit Epicure, que les vivants furent descendus du ciel dans nos campagnes ", mais ils sont nés de la terre qui commence par enfanter les herbes et les arbrisseaux, puis les nombreuses espèces animales. Au milieu des monstres qui apparaissent ainsi, seuls persistent ceux qui sont capables de se déplacer, de se nourrir, de se reproduire : la finalité organique est avant tout accidentelle. Autrement dit, "nous n'avons pas des yeux pour voir, nous voyons parce que nous avons des yeux".

Auteur: Arnould Jacques

Info: L'Eglise et l'histoire de la nature

[ origine de la vie ] [ création ]

 

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sens-de-la-vie

La vérité sur l'univers (ici) est infiniment plus étrange et infiniment plus grandiose : elle réside dans Les Lois de la Physique, qui se sont Connues Elles-mêmes par l'intermédiaires de l'humanité. Notre destinée et notre finalité sont encodées dans la constante de structure fine et dans la valeur de la densité oméga. La race humaine - quelle que soit sa forme - robotisée ou organique, continuera de progresser pendant les dix prochains milliards d'années, jusqu'à ce qu'elle donne naissance à l'hyper intelligence qui sera la cause du Big Bang dont les paramètres satisferont très précisément les conditions nécessaire à notre accession à l'existence. "Si nous ne disparaissons pas dans les quelques prochains millénaires". Auquel cas d'autres créatures intelligentes accompliront cette tâche. L'identité du porteur du flambeau n'a pas d'importance.

Auteur: Egan Greg

Info: Axiomatique, Orbites instables dans la sphère des illusion, pp 484 et 485. Trad Francis Lustman

[ conclure ] [ spéculation ]

 
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heuristique

"Tout processus intelligent réalisé mécaniquement comprendra des ingrédients structurels dont  a) nous considérerons, en tant qu’observateurs externes, qu’ils représentent un compte rendu propositionnel des connaissances exhibées par ce processus et  b) qui, indépendamment d’une telle attribution, jouent un rôle non seulement formel, mais aussi causal et essentiel dans l’engendrement du comportement qui rend ces connaissances manifestes."

(...)

"Dans la mesure où un processus computationnel peut être construit pour raisonner à propos du monde externe en vertu du fait qu’il possède un composant processuel (l’interprète) qui manipule formellement les représentations dudit monde, de même, un processus computationnel pourrait être conçu avec, pour finalité, de raisonner à propos de lui-même, et ce à condition d’être équipé d’un composant processuel (un interprète) qui manipulerait formellement les représentations de ses propres opérations et structures".

Auteur: Cantwell Smith Brian

Info: B.C.Smith, Procedural Reflection in Programming Languages, thèse, Massachusetts Institute of Technology, 1982. pp 15 et 17- Trad. Alexandre Monnin

[ tâtonnement ] [ rétroaction ] [ homme-machine ] [ auto-programmation ] [ secondéité cybernétique ] [ modèle humain ] [ système réflexif ] [ autocritique ]

 

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finalité

Je sais bien que plusieurs philosophes, et surtout Lucrèce, ont nié les causes finales ; et je sais que Lucrèce, quoique peu châtié, est un très grand poète dans ses descriptions et dans sa morale ; mais en philosophie, il me paraît, je l'avoue, fort au-dessous d'un portier de collège et d'un bedeau de paroisse. Affirmer que ni l'oeil n'est fait pour voir, ni l'oreille pour entendre, ni l'estomac pour digérer, n'est-ce pas là la plus énorme absurdité, la plus révoltante folie qui soit jamais tombée dans l'esprit humain ? Tout douteur que je suis, cette démence me parait évidente et je le dis. Pour moi, je ne vois dans la nature comme dans les arts, que des causes finales ; et je crois un pommier fait pour porter des pommes comme je crois une montre faite pour marquer l'heure.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique, Garnier 1967.<p.512>

 

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superfluité

La finalité de la fin peut très bien être aujourd’hui de faire office de moyen pour les moyens proprement dits. C’est un fait avéré dont la formulation n’est paradoxale que parce qu’il est lui-même un paradoxe.

Ce rôle de "moyen" devient particulièrement clair lorsqu’il s’agit de "fins ajoutées". J’entends par là des fins que l’on assigne après coup aux choses pour leur attribuer leur juste place dans la communauté des moyens et donc, dans une certaine mesure, pour les "rendre présentables". Quand des chimistes obtiennent un nouveau dérivé, leur tâche consiste à lui trouver une fin et, au besoin, à lui en inventer une pour lui permettre d’accéder au rang de moyen. De fait, il est rare que l’on ne parvienne pas à lui trouver une fin ou à lui en inventer une en créant de toutes pièces une demande.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, page 280

[ justification rétroactive ] [ marchandises inutiles ] [ inversion ]

 
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triade scientifique

...Quant à l'esthétique, bien que la première année de mes études de philosophie ait été consacrée exclusivement à cette branche, je l'ai depuis lors si complètement négligée que je ne me sens pas en droit d'avoir d'opinions assurées à son sujet. Je tends à penser qu'il existe une telle science normative, mais n'en suis pas même sûr.

Mais supposons que la science normative se divise en esthétique, en éthique et en logique, car il me semble clair qu'il faut la percevoir divisée ainsi. La  science normative recouvrant en général l'étude des lois de la conformité des choses quant à leurs finalités. Alors l'esthétique est la science qui considère les choses quant aux propriétés qu'elles ont d'incarner des qualités de sentiment. L'éthique celle de l'analyse des éléments dont les finalités sont dans l'action. Enfin la logique s'occupes des composants dont les finalités sont de représenter quelque chose.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Harvard Lectures on Pragmatism: Lecture V, 1904 | CP 5.129

[ sémiotique ] [ déontologie ] [ ratio ] [ qualia ]

 

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finance

Impôt, la psychologie de la fraction : Ce qui devrait importer à l'individu, semble-t-il, c'est son revenu net, disponible. Mais ce n'est pas ainsi que se forme le jugement ; il s'assied sur ce qui est pris et non sur ce qui reste. Il est plus pénible de "rendre" 1 000 francs que de ne pas les gagner. A la première génération, disons vers 1900, Pierre gagne 10 et rend 1 ; il lui reste 9 : plus tard, vers 1935, son fils Paul gagne 14 et rend 2 ; comme il lui reste 12, il pourrait être plus satisfait que son père, mais il peste contre ce prélèvement. En 1971, Louis, fils de Paul, gagne 25 et rend 9 ; loin de se flatter des 16 dont il dispose et dont n'aurait pas osé rêver son grand-père, il peste contre les 9. Encore une génération et ce sera l'émeute permanente.

Auteur: Sauvy Alfred

Info: Mythologie de notre temps, Petite Bibliothèque Payot, 191 1971 <p.113>

[ finalité ]

 

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répétition

La monotonie est ce qu’il y a de plus beau ou de plus affreux. De plus beau si c’est un reflet de l’éternité. De plus affreux si c’est l’indice d’une perpétuité sans changement. Temps dépassé ou temps stérilisé.

Le cercle est le symbole de la belle monotonie, l’oscillation pendulaire de la monotonie atroce.

Spiritualité du travail. Le travail fait éprouver d’une manière harassante le phénomène de la finalité renvoyée comme une balle ; travailler pour manger, manger pour travailler… Si l’on regarde l’un des deux comme une fin, ou l’un et l’autre pris séparément, on est perdu. Le cycle contient la vérité.

Un écureuil tournant dans sa cage et la rotation de la sphère céleste. Extrême misère et extrême grandeur.

C’est quand l’homme se voit comme un écureuil tournant dans une cage circulaire que, s’il ne se ment pas, il est proche du salut.

Auteur: Weil Simone

Info: "La pesanteur et la grâce", Librairie Plon, 1988, page 273

[ absurde ] [ sens ] [ ambivalence ]

 

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