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finances

L'acidité manifestée par Galbraith à l'égard des économistes s'explique principalement par deux raisons relativement distinctes:

- premièrement le flirt ... entre certains pans de la réflexion économique américaine et l'idéologie conservatrice...

- deuxièmement par le tournant formaliste, parfois excessif, enregistré par les sciences économiques après 1945... [qui conduit] à éclipser la dimension politique et morale de l'économie et surtout à décourager par sa technicité la participation aux contrôles des moyens, mais aussi des fins sur lesquelles fonctionne la coopération sociale.

Auteur: Frobert Ludovic

Info: Galbraith : La Maîtrise sociale de l'économie, p.18

[ pouvoir ] [ enfumage ]

 

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finances

Norbert Blüm a reproché aux banques leur prétendue retenue en général (sur les marchés orientaux). Il pensait que si Colomb avait été aussi frileux que les banques il n'aurait jamais découvert l'Amérique. Je peux seulement répondre : Si Colomb avait été banquier, il aurait commencé plus tard son voyage; cependant il aurait su qu'il ne naviguait pas en Amérique et en Inde, et que le continent était peuplé par ses premiers habitants. Cela lui aurait épargné certaine promesse et l'Amérique probablement une certaine peine.

Auteur: Kopper Hilmar

Info:

[ historique ] [ prévoir ]

 

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finances

Cet ordre à vous, de banques, d'intérêts, qui devait soit-disant faire progresser le monde d'un millénaire, est baigné de sang à ses fondements tout comme l'ordre barbare d'antan, comme l'ordre esclavagiste, comme l'ordre actuel des princes et des seigneurs, à cette différence près que ce sang coule dans des comptes, dans des chiffres. Tu m'entends, dans des chiffres ! Vos comptes sont des plaies terribles en regard desquelles les entailles causées par les lances et les haches font figure d'écorchures d'enfants. Malheureux est le monde qui vous a engendrés !

Auteur: Kadaré Ismaïl

Info:

[ haine ]

 

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finances

Le mot "emprunt" est fallacieux. Lorsque j'emprunte le crayon que quelqu'un gentiment me prête, je vais le lui rendre, c'est une opération naturelle et qui s'effectue à titre gracieux. Par contre, quand une banque utilise le mot "emprunt", elle lui donne un tout autre sens. Mais notre oreille est habituée au sens courant du mot "emprunt" et ne déclenche pas ses systèmes de protection pour la mettre en garde. Si la banque vous disait la vérité, elle dirait : "On va vous VENDRE de l'argent" et non "prêter" de l'argent. Et là, il est probable que nos systèmes de protection réagiraient.

Auteur: Internet

Info:

[ escroc ]

 

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finances

Mais le problème ne viendra probablement pas des banques. On assiste aujourd’hui à l’émergence des shadow banking, ce sont des autres entités, souvent des fonds d’investissement, qui agissent et opèrent comme des banques mais qui n’en sont pas. Et ces entités ne sont pas réglementées. C’est une zone grise dans le système financier international. En Chine, la dette globale a doublé en 10 ans. Une partie de cette dette se situe dans les mains du shadow banking. On ne sait pas ce qui se passe là-dedans, on n’y voit pas clair sur les liens avec les banques classiques, c’est très nébuleux et là on peut s’attendre à des surprises.

Auteur: Johan Van Overtveldt

Info: https://www.lecho.be, 21 sept. 2018

[ occultes ] [ paradis fiscaux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

finances

Un banquier discute d'une grosse dette de prêt avec son client, un producteur de pétrole.
- nous vous avions prêté un million pour que vous mettiez à nouveau en marche vos vieux puits et ceux-ci sont épuisés, dit le banquier.
- c'aurait pu être pire, répond le magnat.
- nous vous avons alors prêté un million pour de nouveaux forages qui n'ont rien amené...
- c'aurait pu être pire.
- alors, nous vous avons prêté un million pour ce nouvel équipement de forage. Cet équipement est maintenant cassé.
- ça aurait pu être pire.
- c'est à dire ? Pourquoi aurait-ce pu être pire ? Peste le banquier.
- c'aurait pu être mon argent. Répond le pétrolier.

Auteur: Pickens T. Boone

Info:

[ humour ] [ emprunt ] [ industrie ]

 

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Non content d'avoir un ami à la Maison Blanche, la J. Henry Schroder Corporation, s'embarqua bientôt dans d'autres aventures internationales; rien de moins qu'un plan pour préparer la Deuxième Guerre Mondiale. Il s'agissait de fournir, au moment crucial, le financement de la prise de pouvoir en Allemagne par Hitler. Bien que l'on ait attribué la responsabilité du financement d'Hitler à d'innombrables magnats, dont Fritz Thyssen, Henry Ford et J.P. Morgan, ceux-ci, avec d'autres, ont vraiment apporté des millions de dollars afin de financer ses campagnes politiques durant les années 20, exactement comme ils l'avaient fait pour d'autres candidats qui auraient eu une chance de remporter les élections, mais qui disparurent et dont on n'entendit plus jamais parler.

Auteur: Mullins Eustace

Info: Les secrets de la Réserve Fédérale

[ pouvoir ] [ manipulation ] [ fauteurs de guerre ]

 
Mis dans la chaine

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finances

Les grands prêteurs internationaux sont persuadés depuis longtemps que les Etats ne remboursent jamais leurs dettes ; ils n’ont pas cette touchante naïveté. Pour eux, le problème n’est absolument pas là. Ils raisonnent différemment : un Etat n’est pas un ménage qui contracte un emprunt sur vingt ans pour financer son logement. Un Etat est une entité éternelle ; si cette entité éternelle peut vivre confortablement, à un moment donné de son histoire, avec un taux d’endettement de 100% du PIB, alors il peut vivre pour l’éternité avec cette dette de 100% du PIB. Il lui suffit de maintenir le taux de chômage, le niveau de croissance, le montant de recettes fiscales et les équilibres budgétaires qui lui ont permis de contracter ou de renouveler cette dette, et qui permettront de payer les intérêts.

Auteur: Bouchard Jean-François

Info: Dans "L'éternelle truanderie capitaliste", pages 170-171

[ légende ] [ fonctionnement économique ] [ dette publique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

finances

Turgot, convaincu, comme l'avait été Sully, que l'agriculture était à la base de la richesse nationale, cherchait à la favoriser de diverses manières et en même temps à remédier au fléau des disettes par la liberté du commerce des blés. Là, il ne se heurta pas seulement aux intérêts, mais aux préjugés. Il fut accusé, lui, l'honnête homme, de faire sortir le grain du royaume comme Louis XV l'avait été du "pacte de famine". Dans son programme de liberté, Turgot touchait d'ailleurs à d'autres privilèges, ceux des corporations de métiers, ce qui provoquait les colères du petit commerce. Ses préférences pour l'agriculture lui valaient aussi le ressentiment de l'industrie et de la finance. " Turgot, dit Michelet, eut contre lui les seigneurs et les épiciers. " Il faut ajouter les banquiers dont le porte-parole était Necker, un Genevois, (...) qui avait comme lui une recette merveilleuse et funeste, l'appel illimité au crédit.

Auteur: Bainville Jacques

Info: Histoire de France, p. 262

[ historique ] [ gaule ]

 

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finances

Mai 1981 fut un mois de grande activité, car c'était la préparation de l'arrivée au pouvoir de François. J'essayais d'apporter tout ce qu'il y a de meilleur en moi, pour que ces rêves d'avoir une société socialiste, quoique à l'européenne, deviennent réalité. Mais bien vite j'ai commencé à voir que cette France juste et équitable ne pouvait pas s'établir. Alors je lui demandais à François : Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais offert ? Il me répondait qu'il n'avait pas le pouvoir d'affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu'il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir.
J'appris ainsi que d'être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J'ai vécu l'expérience directement durant 14 ans. Même s'il essayait d'éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement.

Auteur: Mitterrand Danielle

Info: interviewée par Hernando Calvo Ospina le 28 oct. 2005

[ puissance ] [ impuissance ] [ France ] [ Gaule ] [ USA ]

 

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