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vacherie

" Mon Général, si vous m’obstaclerez, je vous liquiderai ! " 

lancé à de Gaulle, en français, lors de la conférence d’Anfa en 1943. 

" Son pays a abandonné la lutte, lui-même n’est qu’un réfugié et si nous lui retirons notre appui, c’est un homme fini. Et bien, regardez-le ! Non, mais regardez-le ! On croirait Staline avec 200 divisions derrière lui. "*

Auteur: Churchill Winston

Info: *En 1943, toujours en Afrique du Nord, à l’issue de cette querelle et après le départ du Général, furieux.

[ politique-sur-politique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

savoir

Il est facile d'imiter les hommes de science. Leurs découvertes sont transmissibles, celles des artistes ne le sont pas. La contemplation prolongée de la Joconde ne nous donne pas le talent de Vinci. Mais, si un savant de génie invente la poudre et qu'il en donne la formule, tous les imbéciles en font : ils nous l'ont bien prouvé, et ce n'est pas fini.

Auteur: Pagnol Marcel

Info: Notes sur le rire/Editions de Fallois 1990 <p.25>

[ simple ]

 

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art pictural

Il y a un moment dans la peinture où le peintre sait que son tableau est fini. Pourquoi ? il ne saurait le dire, simplement reconnaître son incapacité soudaine à y modifier quoi que ce soit. Le tableau et le peintre se séparent quand ils ne sont plus d’aucun secours, l’un pour l’autre. Quand le tableau ne sait plus nourrir le peintre, quand le peintre ne sait plus nourrir sa peinture.

Auteur: Bobin Christian

Info: L'inespérée

[ création ] [ abandon ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

États-Unis

Je pensais : le racisme est terminé, le sexisme est terminé, que la bigoterie c'était fini. Le réveil a été brutal. C'est comme un cauchemar... Trump était déjà là dans mon plus jeune âge, on entendait parler de lui tout le temps. Quand mon oncle est venu en Amérique, nous l'avons emmené voir la tour Trump. Je suis en plein âge mur maintenant, et c'est mon président ? Je veux dire, comment est-ce possible ?

Auteur: Batuman Elif

Info:

[ désillusion ] [ naïveté ] [ populisme ] [ vingt-et-unième siècle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mourir

A peine si j'ai entendu... C'est moi qui ai fini... Et plus rien, nicht mehr, morte, gestorbene, on s'en fout de la langue qui pense ça, il n'y a pas de langue des vivants et de langue des morts, n'importe quel mot suffit, par contraste, à dire le silence, la douleur, le néant, la jeunesse ôtée, ce scandale d'un corps magnifique, rempli d'années possibles et d'amours et d'enfants et de folies, cette flambante réserve de vie, sans le souffle, éteint d'un coup.

Auteur: Quint Michel

Info: Aimer à peine

[ disparition ] [ cadavre ] [ éteint ]

 

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dernières paroles

Mon grand chéri,
Je ne sais si tu t'attendais à me revoir, je m'y attendais; on nous a appris ce matin que c'était fini. Alors, adieu ! Je sais que c'est un coup très rude pour toi, mais j'espère que tu es assez fort et que tu vas continuer à vivre en gardant confiance en l'avenir.
Travaille, fais cela pour moi; continue les livres que tu voulais écrire; pense que je meurs en Français pour ma patrie.
Je t'embrasse bien.
Aux enfants, à André et à ma filleule.
Adieu, mon grand chéri.

Auteur: Arthus Jean

Info:

[ exécution ]

 

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enfant

Le samedi matin, les parents avaient le droit de venir plus tôt. Le professeur s'est arrêté dans la chambre de notre fils. Il l'a contemplé longuement, avec amour et même admiration. Je savais qu'il appréciait sa manière de lutter. Un grand professeur peut éprouver de la considération pour un petit enfant. Curieusement il n'a pas tâté son pouls, n'a pas vérifié les courbes des machines. Il l'a embrassé et nous a proposé de le suivre dans son bureau, il nous a fait asseoir, nous a demandé de poser nos mains sur la table de fer. Il a pris nos mains qu'il a enveloppées dans les siennes. Puis il a levé les yeux et, le regard embué de larmes, nous a annoncé que c'était fini.

Auteur: Adler Laure

Info: A ce soir

[ mourir ] [ émotion ] [ mort ]

 

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contemplation

Je me promenais au bord de l'océan et je regardais le coucher du soleil. Je me suis arrêtée. C'était beau. Non, tout à coup, ça n'avait plus rien à voir avec ce qu'on appelle beau. C'était singulier. J'étais comme plongée dans une réalité tout à fait autre. tout est devenu étonnamment calme en moi et je sentais une force intérieure si grande... une liberté. Je ne savais plus rien et, en même temps, je savais tout. Je ne m'appartenais plus et, en même temps, j'étais moi-même comme jamais encore je ne l'avais été. Une vague de silence m'a inondée. J'ai frissonné. Un frisson de joie et, en même temps, un frisson de crainte. Comme si je retrouvais quelque chose de connu alors que j'étais en face de l'inconnu. Puis j'ai entendu quelqu'un dire: " C'est magnifique, n'est-ce pas ? ". J'ai prêté l'oreille et, sur l'instant, tout était fini.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info:

[ . ]

 

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vieillesse

Sur le fait de plaquer ton job à 50 ans, je sais pas quoi dire. Il fallait que je plaque le mien. Mon corps entier morflait, pouvais même plus lever mes bras. Si quelqu’un me touchait, ce simple contact m’envoyait des vagues et décharges d’agonie. J’étais fini. Ils s’étaient acharnés sur mon corps et mon esprit pendant des décennies. Et j’avais pas un centime. Il fallait que je me noie dans l’alcool pour effacer de mon esprit ce qui se passait. J’en étais arrivé à la conclusion qu’une vie de clochard serait préférable. Je le pense vraiment. Il fallait vraiment que ça se termine. Mon dernier jour au boulot, un type a glissé une remarque sur mon passage : "Ce vieux a vraiment des couilles pour démissionner à son âge." Je me rendais même pas compte de mon âge. Les années s’étaient justes empilées jusqu’à former un tas de merde.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à A. D. Winans, 22 février 1985

[ travail ] [ destruction ] [ constat ] [ délabrement ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

cyclisme

Au dernier jour des longues courses, une petite goutte de tristesse venait parfois se diluer dans le soulagement d'en avoir fini. La fatigue n'est jamais pure, elle comporte ce soupçon de bile qui teinte la joie des aboutissements, la peur du silence qui suit les activités intenses. Les lundis matin sont souvent difficiles pour les coureurs. On a passé plusieurs semaines dans l'agitation et le bruit, on s'est jeté à l'assaut des pentes dans la foule fournaise, on traversé avec les autres d'interminables paysages striés par la pluie silencieuse, on s'est engouffré à pleine vitesse dans l'ombre menaçante des tunnels de montagne et des sous-bois, entre les barrières métalliques de la dernière ligne droite, et puis plus rien. Lundi, à la maison, la solitude et ses acouphènes. Chez les parents lorsqu'on est jeune, puis chez soi. Une épouse qui a manqué, mais dont ni la voix ni l'étreinte ne comble l'incomblable.

Auteur: Haralambon Olivier

Info: Le versant féroce de la joie

[ après-coup ] [ vacuité ] [ contraste ]

 

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