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crépuscule

Mais, un soir d'automne, comme l'air dormait immobile dans le ciel, Morella m'appela à son chevet. Il y avait un voile de brume sur toute la terre, et un chaud embrasement sur les eaux, et, à voir les splendeurs d'octobre dans le feuillage de la forêt, on eût dit qu'un bel arc-en-ciel s'était laissé choir du firmament.

Auteur: Poe Edgar Allan

Info: Histoires extraordinaires

 

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déclaration d'amour

Déesse aux yeux d'azur, aux épaules d'albâtre,
Belle muse païenne au sourire adoré,
Viens, laisse-moi presser de ma lèvre idolâtre
Ton front qui resplendit sous un pampre doré.

Vois-tu ce vert sentier qui mène à la colline ?
Là, je t'embrasserai sous le clair firmament,
Et de la tiède nuit la lueur argentine
Sur tes contours divins flottera mollement.

Auteur: Musset Alfred de

Info: Recueil : Poésies posthumes, à Aimée d'Alton

[ poème ]

 

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chronos

Le temps est plus fort que la douleur : il est le fleuve, elle est la rive. Le temps jette sans cesse ses alluvions sur la rive de la douleur et la recouvre. Puis, un jour, comme le veut la loi de la nature, de jeunes pousses se mettent à germer sur les alluvions du temps qui ont recouvert la douleur. Graines d'espoir, de chagrin, de souci, d'envie. Ces pousses crèvent la surface, écorchent le firmament. Le temps est tout puissant.

Auteur: Mahasweta Devi

Info: La mère du 1084, Babel, p.82

[ souffrance ] [ durée ]

 

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impermanence

Oh..., bien des choses nous demeurent assurément incompréhensibles. Tandis que les années s'écoulent par centaines et par milliers, que voit l'homme de la vie? Quelques étés, quelques hivers... Nous contemplons les montagnes et les qualifions d'éternelles, et elles le paraissent, en vérité..., mais les montagnes, au cours du temps, s'élèvent et s'écroulent, les rivières abandonnent leur lit, les étoiles tombent du firmament, et la mer engloutit d'immenses cités. Il n'est jusqu'aux dieux qui ne meurent, à notre avis. Tout est sujet au changement.

Auteur: Martin George RR

Info: Le Trône de fer l'Intégrale, Tome 2

[ éphémère ]

 

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fête

Puis il y eut les noces et après, allez savoir !… De partout les curieux s’étaient vite rassemblés, la lune et le soleil au firmament riaient… On convia la reine fourmi, la reine abeille et la reine des fées, merveille des merveilles ! Sans compter dames, princes et hobereaux, ces gens comblés par la fortune, et un conteur de niaiseries, couvert d’argent comme un crapaud de plumes. Une grande félicité dans l’assemblée régnait et même la populace mangeait et s’amusait. Ce beau festin tint des années, d’ailleurs, il dure toujours !

Auteur: Creanga Ion

Info: Contes, L’histoire d’Esclave-Blanc

[ festivités ] [ éternelles ] [ nouveau riche ]

 

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crépuscule

Au soir, le soleil se coucha dans la mer, rouge comme le sang. L'ombre gagna la lande et les collines, avalant les maisons, les bateaux, la végétation. Dans le firmament, au moment où le soleil disparut à l'horizon, les pins maritimes tordus par le vent se dressèrent très haut, comme des étendards. Et entre les cupressus du promontoire d'Argoat, dans la brise du soir, une ombre sembla se mouvoir. Une voile noire. Immense et insaisissable. Mais pour celui ou celle qui pouvait l'apercevoir, il était évident qu'elle dansait parmi les arbres et le vent.

Auteur: Grand Emmanuel

Info: Terminus Belz

[ couchant ]

 

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émerveillement

Devant les oeuvres de César Franck, moi qui n'ai point sa foi et ne croit pas en son Dieu, j'éprouve ce trouble puissant, cette admiration redoutable que me donne le spectacle des cathédrales de Bruges, de ces montées, en acte de foi, de la pierre rouge dans l'infini du firmament. Mon doute bronche et fléchit au seuil de ces temples, comme à la porte céleste de ces oeuvres, et je me dis que l'Idée par qui tant de prodiges furent créés à travers les siècles, doit avoir, tout de même, dans la vie, des racines impérissables et bien profondes.

Auteur: Mirbeau Octave

Info:

 

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être humain

Que l'homme contemple donc la nature entière dans sa haute et pleine majesté ; qu'il éloigne sa vue des objets bas qui l'environnent. Qu'il regarde cette éclatante lumière, mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers ; que la terre lui paraisse comme un point au prix du vaste tour que cet astre décrit et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent. Car enfin, qu'est ce que l'homme dans la nature ? Un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant, un milieu entre rien et tout.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Pensées

[ central ] [ anthropocentrique ] [ dérisoire ] [ extrémités ]

 
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beaux-arts

Nous regardons pétrifiés, immobiles eux aussi ou évoluant lentement sur le fond d'un firmament nocturne, les hiéroglyphes de l'invisible. Nous les regardons : des forces qui sommeillaient en nous et attendaient depuis des millénaires, depuis le commencement, obstinément, patiemment, les forces qui éclatent dans la violence et le rutilement des couleurs, qui déroulent les espaces et engendrent les formes des mondes, les forces du cosmos se sont levées en nous, elles nous entraînent hors du temps dans la ronde de leur jubilation et ne nous lâchent pas, elles n'arrêtent pas - parce que même elles ne pensaient pas qu'il fût possible d'atteindre "un tel bonheur". L'art est la résurrection de la vie éternelle.

Auteur: Henry Michel

Info: voir l'invisible. Sur Kandinsky

[ philosophie ] [ mystère ]

 

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hallucinations

Arrivé vers le Louvre, je marchai jusqu’à la place, et, là, un spectacle étrange m’attendait. À travers des nuages rapidement chassés par le vent, je vis plusieurs lunes qui passaient avec une grande rapidité. Je pensai que la terre était sortie de son orbite et qu’elle errait dans le firmament comme un vaisseau démâté, se rapprochant ou s’éloignant des étoiles qui grandissaient ou diminuaient tour à tour. Pendant deux ou trois heures, je contemplai ce désordre et je finis par me diriger du côté des halles. Les paysans apportaient leurs denrées, et je me disais : "Quel sera leur étonnement en voyant que la nuit se prolonge…" Cependant, les chiens aboyaient çà et là et les coqs chantaient.

Auteur: Nerval Gérard de Labrunie

Info: Aurélia

[ lucidité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel