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déclaration d'amour

Je préfère à la jeunesse tes belles rides
Je préfère tenir entre mes mains tes pommes
Un peu fléchies plutôt que des seins qui fleuronnent.
Ton automne est plus doux qu'un printemps trop subtil ;
Ton hiver est plus chaud qu'un été juvénile.

Auteur: Paul le Silentiaire

Info: De belles rides

[ vieillesse ]

 

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arpenter

Le pas humain varie suivant des conditions multiples: la profession, l'état social, le caractère, la race, le milieu où on vit.
Ainsi, le pas de l'homme du monde diffère de celui du campagnard. Le marin se reconnaît tout de suite à son balancement; ayant à marcher sur un sol constamment mobile, son centre de gravité risquant d'être à chaque instant et subitement déplacé de plusieurs degrés, il est obligé de garder les jambes fléchies et d'avancer en donnant autant d'étendue que possible à sa base de sustentation, et, conservant cette habitude même sur terre ferme, il a, dans la marche, de forts mouvements de latéralité provenant de l'écartement et de la flexion de ses jambes.

Auteur: Marey Etienne-Jules

Info: Mécanique de la Marche

[ mouvement ]

 

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femmes-hommes

Il se rendit chez Hélène en sortant de l’hôpital.
Dès qu’il arriva, il s’enferma dans la salle de bains. Un gant de toilette s’égouttait sur le rebord du lavabo. Hélène venait de se laver. La brosse à dents était mouillée. Hélène voulait avoir l’haleine fraîche au cas où Loïc l’embrasserait. Il vit, sur un coin de la baignoire, une boîte bleue. Une boîte plate, presque ovale, qui ressemblait à un grand poudrier. C’était la boîte d’un diaphragme. Loïc l’ouvrit. Elle était vide. Il sourit. Ainsi, Hélène s’était préparée pour lui. Elle s’était soigneusement lavée et, jambes fléchies, un pied en appui sur le bord de la baignoire, elle avait mis son diaphragme. Puis elle avait enfilé un slip propre, neuf peut-être, avec le soutien-gorge assorti. Elle avait sûrement quitté son bureau plus tôt que d’habitude et elle était allée au magasin de lingerie. Elle avait essayé plusieurs modèles. Nue dans la cabine, elle avait sans doute eu froid. Elle s’était rapidement décidée. La vendeuse lui avait souri, complice. Et maintenant, elle était assise à côté de lui, propre, dans ses beaux dessous, avec, dans la bouche, le goût du dentifrice. Il lui parlait, elle ne l’écoutait pas. Elle pensait au moment où il se déciderait à poser la main sur elle, à la toucher, à la caresser. Elle y penserait au restaurant et dans la voiture, au retour. Jusqu’à ce qu’il s’arrête devant chez elle, sans se garer, sans couper le contact. Là, elle comprendrait. Les sous-vêtements neufs et le diaphragme n’auraient servi à rien. Elle rentrerait seule. Dans la salle de bains, elle verrait le gant de toilette avec lequel elle s’était lavée et la boite bleue et elle se jetterait sur son lit en pleurant. Lui, il irait chez Brigitte.

Auteur: Bernheim Emmanuèle

Info: Un couple

[ littérature ]

 

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