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saisons

Le printemps n'a point tant de fleurs, L'automne tant de raisins meurent, L'este tant de chaleurs halées, L'hiver tant de froides gelées, Ni la mer a tant de poissons, Ni la Beauce tant de moissons, Ni la Bretagne tant d'arènes, Ni l'Auvergne tant de fontaines, Ni la nuit tant de clairs flambeaux, Ni les forêts tant de rameaux, Que je porte au coeur, ma maîtresse, Pour vous de peine et de tristesse.

Auteur: Ronsard Pierre de

Info:

[ poème ]

 

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image

Je ne vis d’abord que la silhouette du bras nu, faisant glisser sur lui un pan de l’écharpe — qui, la porte passée, élevait un flambeau à deux bougeoirs d’un geste à la fois gracieux et imperceptiblement théâtral. Derrière le menu buisson de lumières qui tremblaient, scintillaient seulement les yeux et les lèvres — la masse lourde, presque orageuse, des cheveux noirs se perdait dans l’ombre élargie qui se plaquait sur le mur.

Auteur: Gracq Julien

Info: Le roi Cophétua

[ blason ] [ envoûtement ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin

intellect

La pensée échappe toujours à qui tente de l'étouffer. Elle se fait insaisissable à la compression ; elle se réfugie d'une forme dans l'autre. Le flambeau rayonne ; si on l'éteint, si on l'engloutit dans les ténèbres, le flambeau devient une voix, et l'on ne fait pas la nuit sur la parole ; si l'on met un bâillon à la bouche qui parle, la parole se change en lumière et l'on ne bâillonne pas la lumière.

Auteur: Hugo Victor

Info: Les Châtiments (Hetzel, 1880)

[ esprit ] [ cogitations ] [ fuyant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

été

Au moment orageux du jour au moment hagard de la vie ces faucilles au ras de la paille



Tout crie soudain plus haut que ne peut gravir l'ouïe



Dans cette douce ardeur du jour



il n'est que de faibles rumeurs (marteaux que l'on croirait talons marchant sur des carreaux) en des lieux éloignés de l'air et la montagne est une meule



Ah! qu'elle flambe enfin avec l'ambre tombé à terre et le bois de luth des cloisons!



 

Auteur: Jaccottet Philippe

Info: Martinets

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

exhortation

Vous tous qui souffrez, n’attendez plus de réconforts parce qu’ils ne viendront pas et ne vous aideraient pas ; n’attendez pas non plus la mort parce qu’elle vient toujours trop tard aux gens qui souffrent, mais déchirez-vous, torturez-vous, fouettez-vous la chair jusqu’au sang pour que la pourriture en vous devienne un flambeau, et que la chair vibre comme les nerfs, pour que tout, comme dans une hallucination, s’embrase dans un incendie total de l’être ; brûlez, frères, jusqu’à ce que vos douleurs s’éteignent en vous comme les braises !

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Le livre des leurres

[ harangue ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

postérité

Quand un homme se passionne pour sa gloire posthume, il n'imagine que chacun de ceux qui se souviennent de lui mourront aussi très vite, ainsi que ceux qui leur succèdent, jusqu'à ce que sa mémoire s'éteigne complètement, tels des flambeaux qui, passant de l'un à l'autre, s'allument et s'éteignent. Mais suppose que les gens qui conserveront son souvenir soient immortels et que sa mémoire soit immortelle ; qu'est-que cela lui fait à lui ? Je ne dis pas à lui une fois mort, mais pour lui vivant, qu'est-ce que leur éloge ?

Auteur: Marc-Aurèle

Info: Pensées

[ question ] [ vanité ]

 
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hommes-par-femme

De toute façon ils ne remarquent l'obésité que chez les femmes, eux peuvent être tout ce qu'ils veulent, médiocres et flasques, à demi bandés, alors que chez les femmes c'est impardonnable, le flasque et les rides, c'est proprement indécent, il ne faut pas oublier que c'est le corps qui fait la femme, la putain en témoigne, elle prend le flambeau de toutes celles qui sont trop vieilles, trop moches, elle met son corps à la place de celles qui n'arrivent plus à combler l'exigence des hommes, bander sur du toujours plus ferme, du toujours plus jeune.

Auteur: Arcan Nelly

Info: Putain

[ obsédés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Voici un lieu où se repose l’âme,
Un lieu où doucement la houle avance
Vers le rivage. Pourquoi se hâter
Quand l’éternité chante sa berceuse
Dans le parler des elfes, quand le temps
Du joug si lourd libère les épaules,
Quand tout se meut au rythme de la danse
Sous le feuillage saupoudré d’argent.

C’est printemps et automne en un soupir ;
Un pré blafard dort entre les montagnes,
Avril se mêle au calme de septembre,
Bourgeons et feuilles mortes vont de pair.
Un air plaintif résonne sourdement,
Un deuil surgit des profondeurs des eaux ;
Mais les flambeaux des jours ensoleillés
Percent de leur éclat l’obscurité.

Auteur: Olav Nygard

Info: extrait de Dikt i samling, traduit du norvégien par Terje Sinding

[ poème ]

 

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consumérisme

Le thème de la révolte est au coeur de nombreux mythes, mais la transgression des règles y est toujours sévèrement punie. Le message est clair: les mythes nous intiment l'ordre de ne jamais chercher à dépasser les limites de notre condition. Les histoires sont là pour nous maintenir dans la peur et la soumission. Les films américains, les informations télévisées, les médias en général ont repris le flambeau des mythes antiques et continuent à nous dire de façon subliminale par l'exposé d'une overdose de catastrophes: ne prenez pas de risques, restez sagement à votre place, car le monde est dangereux et l'homme est faible.
L'heure est venue de ne plus avoir peur.

Auteur: Erre Jean-Marcel

Info: Brisons nos chaînes télévisées ou pas. La fin du monde a du retard

[ oppression ]

 

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poème

Il siège au coin du feu, les paupières mi-closes,
Aspirant la chaleur du brasier qui s'éteint ;
La bouilloire bouillonne avec des bruits d'étain ;
Le bois flambe, noircit, s'effile en charbons roses.

Le royal exilé prend de sublimes poses ;
Il allonge son nez sur ses pieds de satin ;
Il s'endort, il échappe au stupide destin,
A l'irrémédiable écroulement des choses.

Les siècles en son coeur ont épaissi leur nuit,
Mais au fond de son coeur, inextinguible, luit,
Comme un flambeau sacré, son rêve héréditaire.

Un soir d'or, le déclin empourpré du soleil,
Des fûts noirs de palmiers sur l'horizon vermeil,
Un grand fleuve qui roule entre deux murs de terre.

Auteur: Taine Hippolyte

Info:

[ chat ] [ animal domestique ]

 

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