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interrogation

Un seau plein d'eau peut contenir dix mille copépodes*, mais un serpent d'eau peut avoir besoin d'un marais pour lui seul, comme une baleine a besoin de grandes étendues de mer, ou un ours de la moitié d'un flanc de montagne. La question est de savoir s'il y a un avantage biologique à maîtriser son environnement lorsqu'on en a besoin en pareille quantité pour subvenir à ses besoins.

Auteur: Peattie Donald Culrose

Info: An Almanac for Moderns. April Sixteenth (p. 29) G.P. Putnam’s Sons. New York, New York, USA 1935. *Petit crustacé de quelques millimètres en taille

[ surpopulation ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

écriture

Qu'est-ce qu'un poète? Un homme malheureux qui cache en son coeur de profonds tourments, mais dont les lèvres sont ainsi disposées que le soupir et le cri, en s'y répandant, produisent d'harmonieux accents. Il en est de lui comme des infortunés torturés à petit feu dans les flancs de Phalaris : leurs cris ne parviennent pas aux oreilles du tyran dans un hurlement d'épouvante; il les percevait comme une douce musique.

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info: oeuvres de Sören Kierkegaard

[ artiste ] [ malentendu ] [ thérapie ]

 

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oiseaux pêcheurs

Haut dans le ciel, au-dessus de moi, les pélicans flottaient, portés par les courants d'air chaud, leurs ailes déployées brillant d'or sous le soleil, jusqu'à ce que l'un d'eux, soudain, tombât du ciel tel une bombe qu'on aurait larguée, les ailes repliées contre les flancs, avant de venir exploser à la surface de l'eau pour reprendre son essor, tout dégoulinant, un hareng ou un mulet battant l'air, prisonnier du bec à poche.

Auteur: Burke James Lee

Info: Prisonniers du ciel

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

La blague, ô hommes sérieux, savez-vous bien ce que c'est ? La blague, mais c'est Rabelais qui démolit un monde, mais c'est Voltaire qui tue une religion, mais c'est Beaumarchais qui effondre une société, mais c'est Paul-Louis, dont la flèche reste au flanc de la monarchie bourbonienne. Ce n'est pas avec cela, dites-vous, qu'on fait aller les machines. Possible. Mais c'est avec cela qu'on les disloque, et qu'on permet aux bons ouvriers d'en faire de meilleures.

Auteur: Maret Henry

Info: Pensées et opinions, Paris, Flammarion 1903 BnF p.260

[ définition ] [ roboratif ]

 

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unicité

La mer, la danse immobile des montagnes. C’est bien la même chose que je retrouve dans l’ondulation de ces tuniques, comme de l’eau pétrifiée sur le torse et les flancs de ces fragments décapités. Ma vie entière, je le sais, ne me suffira pas pour exprimer ce que je cherche à dire depuis tant de jours: l’union de la nature avec un simple corps humain. (…) Chez Homère tout se tient, le monde entier est un tissu de fibres organiques.

Auteur: Séféris Georges Giorgos Seferiadis

Info: Journal 1925-1971, Mercure de France, 1988

[ écologie ] [ Grèce antique ]

 

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christianisme

Un jour où elle nettoyait les ulcères d’une femme, atteinte d’un cancer du sein, qu’elle assistait, Catherine* eut le cœur soulevé par l’odeur suffocante de la suppuration. Décidée à vaincre toutes ses sensations corporelles, elle recueillit soigneusement le pus dans une écuelle et le but entièrement. Cette nuit-là, Jésus lui apparut et l’invita à boire le sang qui coulait de son flanc perforé : ce fut grâce à cette consolation que son estomac "en fut à la fois rassasié et altéré".

Auteur: Bell Rudolph

Info: L'anorexie sainte : Jeûne et mysticisme du Moyen Âge à nos jours. *Catherine de Sienne († 1380)

[ autoflagellation ] [ cilice ] [ mortification ]

 

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nature

Novembre arrive dans le Maine du nord porté par un vent cinglant qui souffle du Canada. Il traverse sans entrave la forêt clairsemée, drape de neige les berges des rivières et les flancs des coteaux. Le lieu est solitaire, non seulement en automne et en hiver, mais d'un bout de l'année à l'autre. Le temps est gris et rude, les espaces sont vastes et désolés, et le vent du nord balaie tout sans pitié, vous arrachant même parfois certaines syllabes de la bouche.

Auteur: Donovan Gerard

Info: Julius Winsome

[ froid ]

 

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éloge

Qui vivement entre ces flancs reluis;
Je te salue, ô bienheureux pertuis,
Qui rens ma vie heureusement constante!

C'est toi qui fais que plus ne me tourmante
L'archer volant qui causoit mes ennuis;
T'aiant tenu quatre nuis,
Je sen sa force en moi desja plus lente.

O petit trou, trou mignard, trou velu
D'un poil folet mollement crespelu,
Qui à ton gré domtes les plus rebelles;

Tous vers galants devoient, pour t'honorer,
A beaux genoux te venir adorer,
Tenans au poin leurs flambantes chandelles.

Auteur: Ronsard Pierre de

Info: Je te salue, ô vermeillette fante

[ vagin ] [ érotique ] [ sexe ] [ poème ]

 

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décor nocturne

L'air de la nuit collait à la peau comme une toile d'araignée. Les réverbères se dressaient sur le trottoir tels des sceptres tenus par des mains illuminées. La boîte aux lettres de la rue se tenait sur son flanc et elle avait été bombée à la peinture noire. Le vent charriait des odeurs d'ordures et de graisse brûlée. Des griffes de chats avaient percé les sacs-poubelle laissés sur le bord du trottoir et leur contenu s'étalait dans le caniveau, papiers et os de poulet, canettes et mégots de cigarettes.

Auteur: Fondation Larry

Info: Effets indésirables

[ Etats-Unis ] [ banlieue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

L'incendie de ciel s'était éteint, laissant de longs lambeaux de nuages s'étirer sur la nuit comme des traînées de cendre pourpres. Je ne voyais des montagnes que leur silhouettes géantes soutenant la pénombre. Quelques lumières scintillaient sur leurs flancs, et les phares d'une voiture qui montait pouce par pouce vers un col le franchirent pour disparaître de l'autre côté de la vallée. Puis la nuit se fit calme au point de sembler exclure toute velléité de mouvement : nous étions des insectes pris dans l'ultime cristallisation d'une coulée d'ambre.

Auteur: Millar Kenneth Ross Macdonald

Info: Noyade en eau douce

[ décor ] [ couchant ] [ obscurité ]

 

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