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classiques et poncifs

L'amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs.

Auteur: La Rochefoucauld François de

Info: Maximes

[ . ]

 

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pouvoir

Les princes médiocres ne tolèrent qu'un entourage de flatteurs qui leur dissimulent leur médiocrité.

Auteur: Druon Maurice

Info: Les Rois maudits, II. La Reine étranglée, II, 1 ; éd. Rencontre, Lausanne, s.d., 1969, p. 107

[ bêtise ] [ autosatisfaction ]

 

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sincérité

Les aveux vraiment flatteurs ne sont pas ceux que nous faisons, ce sont ceux qui nous échappent.

Auteur: Damours Louis

Info: Souvent attribué à Ninon de Lenclos

[ compliment ]

 

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solitude

Le malheureux a un avantage, c'est d'être débarrassé des flatteurs. Sur le cyprès on ne trouve point de chenilles.

Auteur: Masson Paul Lemice-Terrieux

Info: Les Pensées d'un Yoghi, p.34, Léon Vanier, 1896

[ positiver ]

 

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rapports humains

Je ne puis sympathiser qu’avec des personnes véritablement honnêtes. J’abhorre les hommes faux, je déteste les méchants ; je fuis les fripons, je chasse les flatteurs ; on peut juger par-là que je suis souvent seule.

Auteur: Olympe de Gouges Marie Gouze

Info: En 1788

[ sincérité ] [ misanthropie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

courtoisie

Quand je lui fus présenté, elle me consacra quelques instants. Elle vous témoignait un intérêt des plus flatteurs. Certes, il n'était pas possible qu'elle fût à ce point ravie de vous rencontrer, ni aussi transportée par vos propos qu'elle le paraissait, mais l'illusion faisait toujours plaisir. Elle avait l'art de vous mettre tout de suite à l'aise et de vous donner, au bout de cinq minutes, l'impression de l'avoir connue toute sa vie.

Auteur: Somerset Maugham William

Info: Amours singulières, La bête humaine

[ charisme ]

 

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rapports humains

Aristomène, gouverneur du roi Ptolémée, voyant ce prince qui s'endormait en donnant audience à des ambassadeurs, et l'en ayant réprimandé, les flatteurs en prirent occasion de le perdre. Ils affectèrent la plus vive indignation contre cette hardiesse, et dirent au roi : "et si, accablé de veilles et de travaux, vous vous laissez quelquefois surprendre au sommeil, votre gouverneur devait vous avertir en particulier d'y faire attention, et non vous éveiller publiquement, et vous faire rougir devant une si nombreuse assemblée." Ptolémée ne tarda pas à les croire, et la réprimande d'Aristomène fut payée d'une coupe de poison, que le roi lui en envoya lui ordonnant de la boire.

Auteur: Plutarque

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ manipulation ]

 

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martyr

Ce n'est pas que les hommes s'aiment les uns les autres : c'est tout le contraire, et tous le monde est rempli de haines et de jalousies ; mais c'est que les plaisirs et les intérêts du monde font des liaisons et des commerces agréables. Mais les disciples de Jésus-Christ n'ont rien qui plaisent au monde. Le monde veut des flatteurs : on n'y vit que de complaisances mutuelles, en s'applaudissant l'un à l'autre. A quoi bon un chrétien ? Il est inutile : il n'entre ni dans nos plaisirs ni dans nos affaires, qui ne sont que fraudes ; sa vie simple et son innocence est une censure de la nôtre : il faut le faire mourir, puisqu'il ne fait que troubler nos joies. Chrétiens, innocents troupeaux, c'est ce qui vous fait la haine du monde !

Auteur: Bossuet Jacques Bénigne

Info:

[ idéalisme ] [ désintéressement ] [ christianisme des origines ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

péchés capitaux

L'Orgueil et sa bâtarde, la Colère, se laissent brouter par leurs flatteurs ; la pacifique Envie lèche l'intérieur des pieds puants de l'Avarice, qui trouve cela très bon et qui lui donne des bénédictions hypothéquées avec la manière de s'en servir ; l'Ivrognerie est un Sphinx toujours pénétré, qui s'en console en allant se soûler avec ses Œdipes ; la Luxure, au ventre de miel et aux entrailles d'airain, danse, la tête en bas, devant les Hérodes, pour qu'on lui serve les décapités dont elle a besoin, et la Paresse, enfin, qui lui sort du vagin comme une filandre, s'enroule avec une indifférence visqueuse à tous les pilastres de la vieille cité humaine.

Mais l’Amour écume au seul mot de partage et la jalousie est sa maison. C’est un colimaçon sans patrie, qui se repaît, sans convives, dans sa spirale ténébreuse. Il y a des yeux à l’extrémité de ses cornes et, si légèrement qu’on les effleure, il rentre en lui-même pour se dévorer. En même temps, il est ubiquitaire, quant au temps et quant à l’espace, comme le vrai Dieu dont il est la plus effrayante défiguration.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 118-119

[ personnifiés ] [ liste actualisée ] [ amour divin-amour bourgeois ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dramaturge

Un génie est un accusé.

Tant qu’Eschyle vécut, il fut contesté. On le contesta, puis on le persécuta, progression naturelle. Selon l’habitude athénienne, on démura sa vie privée ; on le noircit, on le calomnia. Une femme qu’il avait aimée, Planesia, sœur de Chrysilla, maîtresse de Périclès, s’est déshonorée devant l’avenir par les outrages qu’elle adressa à Eschyle publiquement. On lui supposa des amours contre nature ; on lui trouva, comme à Shakespeare, un lord Southampton. Sa popularité fut battue en brèche. On lui imputait à crime tout, jusqu’à sa bonne grâce envers les jeunes poètes qui lui offraient respectueusement leurs premières couronnes ; il est curieux de voir ce reproche reparaître toujours ; Pezay et Saint-Lambert le répètent au dix-huitième siècle :



 Pourquoi, Voltaire, à ces auteurs

Qui t’adressent des vers flatteurs,

Répondre, en toutes les missives,

Par des louanges excessives ?



Eschyle, vivant, fut une sorte de cible publique à toutes les haines. Jeunes, on lui préféra les anciens, Thespis et Phrynichus ; vieux, on lui préféra les nouveaux, Sophocle et Euripide. Enfin, il fut traduit devant l’aréopage, et, selon Suidas, parce que le théâtre s’était écroulé pendant une de ses pièces, selon Elien, parce qu’il avait blasphémé, ou, ce qui est la même chose, raconté les arcanes d’Eleusis, il fut exilé, il mourut en exil.



Alors l’orateur Lycurgue s’écria : Il faut élever à Eschyle une statue de bronze.

Athènes, qui avait chassé l’homme, éleva la statue.

Ainsi Shakespeare, mort, entra dans l’oubli ; Eschyle, dans la gloire.

Auteur: Hugo Victor

Info: William Shakespeare

[ Grèce antique ] [ visionnaire ] [ tête de Turc ] [ bouc émissaire ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini