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sciences

Accordons nous que la poursuite des mathématiques est une folie divine de l'esprit humain.

Auteur: Whitehead Alfred North

Info:

[ quête ] [ abstraction ]

 

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quête

Il y avait une folie à tout ça, mais peut-être était-ce une folie divine. Mais pas cette folie qui soutient l'homme dans sa terrible connaissance de lui-même, la folie dominante qui veut savoir le pourquoi d'un univers temporaire, l'affreuse solitude qui recherche de la compagnie parmi les étoiles.

Auteur: Gunn James

Info: The Listeners 1968

[ nature ] [ extraterrestre ]

 

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folie sacrée

En d'autres lieux, loin des horribles tables de vivisection qui, au nom de la science, profanent les mystères de la vie et de la mort de manière obscène ; en d'autres temps, loin de ceux dans lesquels l'angoisse nous contraint à vivre, les fous étaient célébrés comme des créatures divines, par lesquelles la sagesse omnisciente circulait librement. 

Auteur: Di Lascia Maria Teresa

Info: Passaggio in ombra, p. 117

[ aliénés protégés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

conflit

Elle a beau nous faire très envie, la paix permanente est un rêve. La guerre, par contre! La guerre fait partie intégrante de l'ordonnancement divin de l'univers, sans lequel le monde baignerai dans l'égoïsme et le matérialisme. La guerre est le vaisseau même de l'honneur, et qui de nous pourrait supporter un monde dépourvu de la divine folie de l'honneur?

Auteur: Wilson Robert-Charles

Info: Julian

[ nécessaire ] [ éloge ]

 

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illusion

Elle a beau nous faire très envie, la paix permanente est un rêve. La guerre, par contre! La guerre fait partie intégrante de l'ordonnancement divin de l'univers, sans lequel le monde baignerait dans l'égoïsme et le matérialisme. La guerre est le vaisseau même de l'honneur, et qui de nous pourrait supporter un monde dépourvu de la divine folie de l'honneur?

Auteur: Wilson Robert-Charles

Info: Julian

[ contraste ] [ nécessité ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

gamberge

Qu'est notre insomnie, sinon l'obstination maniaque de notre intelligence à manufacturer des pensées, des suites de raisonnements, des syllogismes et des définitions bien à elle, son refus d'abdiquer en faveur de la divine stupidité des yeux clos ou de la sage folie des songes ? L'homme qui ne dort pas [...] se refuse plus ou moins consciemment à faire confiance au flot des choses.

Auteur: Yourcenar Marguerite

Info: Mémoires d'Hadrien, p.27, Folio no921

[ dormir ]

 

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mousson

Dans les annales de notre bourg, les déluges n'ont rien d'exceptionnel. À Lubok Sayong, nous n'incriminons ni l'état des routes, ni la déforestation, ni l'envasement des rivières, ni l'engorgement du réseau pluvial, ni même ces coupables tout désignés que sont les fonctionnaires corrompus employés dans les administrations responsables des routes, forêts, rivières et réseaux en question. Quand on vit à la confluence de la volonté divine et des lois de la météorologie, on se résigne à l'idée d'être submergé plusieurs jours par an.

Auteur: Shih-Li Kow

Info: La somme de nos folies

[ résignation ]

 

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christianisme

Le langage de la croix, en effet, est folie pour ceux qui se perdent, mais pour ceux qui sont en train d’être sauvés, pour nous, il est puissance de Dieu. Car il est écrit : Je détruirai la sagesse des sages et j’anéantirai l’intelligence des intelligents. Où est le sage ? Où est le docteur de la loi ? Où est le raisonneur de ce siècle ? Dieu n’a-t-il pas rendu folle la sagesse de ce monde ? En effet, puisque le monde, par le moyen de la sagesse, n’a pas connu Dieu dans la sagesse de Dieu, c’est par la folie de la prédication que Dieu a jugé bon de sauver ceux qui croient. Les Juifs demandent des signes et les Grecs recherchent la sagesse ; mais nous, nous prêchons un Messie crucifié, scandale pour les Juifs, folie pour les païens, mais pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs, il est Christ, puissance de Dieu et sagesse de Dieu. Car ce qui est folie de Dieu est plus sage que les hommes, et ce qui est faiblesse de Dieu est plus fort que les hommes. […] Que personne ne s’abuse : si quelqu’un parmi vous se croit sage à la manière de ce monde, qu’il devienne fou pour être sage ; car la sagesse de ce monde est folie devant Dieu.

Auteur: La Bible

Info: Première Epitre aux Corinthiens 1, 18-25 ; 3,18-19 ( Saint Paul Paul de Tarse ?)

[ spécificité ] [ folie divine ] [ kénose ] [ paradoxal ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

folie prométhéenne

Lacan : Il semble que vienne pour les savants le moment de l'angoisse. Dans leurs laboratoires aseptiques, roulés dans leurs blouses empesées, ces vieux bambins qui jouent avec des choses inconnues, en fabriquant des appareils toujours plus compliqués et en inventant des formules toujours plus obscures, commencent à se demander ce qui pourra advenir demain, ce que ces recherches toujours nouvelles finiront par amener. Enfin ! dis-je. Et s'il était trop tard? Les biologistes se le demandent maintenant, ou les physiciens, les chimistes. Pour moi, ils sont fous. Alors qu'ils sont déjà en train de changer la face de l'univers, il leur vient à l'esprit seulement à présent de se demander si par hasard ça ne peut pas être dangereux. Et si tout sautait? Si les bactéries élevées si amoureusement dans les blancs laboratoires se transformaient en ennemis mortels? Si le monde était balayé par une horde de ces bactéries avec toute la merde qui l'habite à commencer par ces savants des laboratoires? Aux trois positions impossibles de Freud, gouvernement, éducation, psychanalyse, j'en ajouterai une quatrième, la science. A ceci près, que les savants ne savent pas que leur position est insoutenable.

Question : C’est une vision assez pessimiste de ce qui communément se définit comme le progrès.

 Lacan : Pas du tout, je ne suis pas pessimiste. Il n’arrivera rien. Pour la simple raison que l’homme est un bon à rien, même pas capable de se détruire. Une calamité totale promue par l’homme, personnellement je trouverais ça merveilleux. La preuve qu’il aurait finalement réussi à fabriquer quelque chose avec ses mains, avec sa tête, sans intervention divine ou naturelle ou autre.

Toutes ces belles bactéries bien nourries se baladant dans le monde, comme les sauterelles bibliques, signifieraient le triomphe de l’homme. Mais ça n’arrivera pas. La science a sa bonne crise de responsabilité. Tout rentrera dans l’ordre des choses, comme on dit. Je l’ai dit, le réel aura le dessus comme toujours, et nous serons foutus comme toujours.


Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien accordé en 1974 au magazine italien Panorama, traduit de l'italien par Paul Lemoine

[ ignorance ] [ conséquences ] [ apprentis sorciers ] [ impuissance ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

nationalisme

Le droit romain, bien entendu, était rempli d’éthique patriotique. Les juristes ne pouvaient pas manquer de tomber, dans les Institutes, sur ce passage où il est affirmé que "ceux qui sont tombés [dans la bataille] pour la respublica vivront éternellement per gloriam", et de commenter ce passage dans lequel la renommée ou la gloire éternelle prennent de façon si frappante la place de la béatitude éternelle ou lui sont associées. Ils ne pouvaient pas non plus manquer de rencontrer dans le Digeste cette loi formulée par un jurisconsulte du temps d’Hadrien, qui déclarait que, pour l’amour de la patria, un fils pouvait tuer son père et un père son fils. Les juristes médiévaux, dans leur interprétation de cette loi, soulignaient qu’une action considérée comme un parricide était un acte louable quand elle était commise au nom de la patria seulement, toutefois, si elle était commise en légitime défense. Ils ne se grisaient pas de l’idée de massacre patriotique comme le faisaient à l’occasion des humanistes – par exemple Coluccio Salutati, qui s’exclamait :

"Tu ne sais pas combien est doux l’amor patriae ; si cela était utile à la protection et à l’agrandissement (sic !) de la patrie, il ne semblerait ni fâcheux, ni difficile, ni criminel de fendre d’une hache la tête de son père, d’écraser ses frères, d’arracher par le glaive le fœtus du ventre de sa propre femme."

Ce type de folie sanguinaire d’intellectuel et de patriotisme de bureau exacerbé n’était pas, dans l’ensemble, du goût de juristes à l’imagination plus sobre, qui auraient contredit Salutati sur presque tous les points. Cependant, des atrocités justifiées au nom de Dieu et de la patria ont toujours existé et existeront toujours. Balde pouvait parfaitement soutenir qu’un soldat tuant un ennemi au nom de la patria accomplissait une œuvre divine, mas oins, car il offrait un sacrifice au Créateur. Et cela était fait au nom de la caritas – non plus, certes, la vertu évangélique de la Charité, expression d’un amour fraternel actif, mais sa contrepartie séculière : une publica caritas, comme l’appelait Balde, pour la protection de la naturalis patria.

Auteur: Ernst Hartwig Kantorowicz

Info: Les Deux Corps du roi, pp. 180-181

[ justification ] [ historique ] [ barbarie ]

 

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