Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.0399s

forclusion

[…] et je sais que ce ne sont pas les déportés qui peuplent les asiles psychiatriques, ni même leurs enfants, mais leurs petits-enfants. Parce que le secret qui ronge leurs grands-parents, qui blesse leurs parents, chez eux, il arrive à l’état de case blanche à laquelle il ne faut pas toucher. Mais ils ne savent pas pourquoi, ils ne savent pas mettre de mots dessus, et ne pas savoir les rend fou. Alors la malédiction ne va pas en s’éteignant ; au contraire, elle grandit jusqu’à l’explosion finale…

Auteur: Bodier Marceline

Info: Dans "La fille au mitote" page 288

[ psychogénéalogie ] [ traumatisme transgénérationnel ]

 
Commentaires: 6
Ajouté à la BD par Coli Masson

forclusion

C'est seulement dans le rêve que nous rencontrons le réel de notre désir, le jeu de rôles que nous appelons "réalité" est l'illusion qui nous protège du réel de notre désir.

Le réel apparaît comme un rêve à l’intérieur d’un rêve, mais ce n’est pas la voie d’un vrai réveil pour le sujet, si Freud a mis l’accent sur le fait que l’angoisse rompt le sommeil quand le rêve va déboucher sur le réel du désiré, c’est donc bien que le sujet ne se réveille que pour continuer à rêver.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 21.02.20

[ paradoxe ] [ maya ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

forclusion

La différenciation majeure de mémoire implicite entre les opérés et les non-opérés peut être attribuée au facteur objectif qu’est l’activation de l’amygdale, dans des conditions biochimiques analogues à celles du stress, qui sont réalisées durant l’opération. Ces conditions de stress physiologique peropératoire sont d’ailleurs corroborées par l’apparition assez fréquentes de signes neurovégétatifs de forte sollicitation corporelle au cours de l’intervention […]. Mais à quoi correspondent ces signes lorsqu’ils sont traduits en première personne de l’expérience instantanée ? Ne doit-on pas les requalifier selon ce point de vue de signes de souffrance ? Et n’est-ce pas tout simplement cette souffrance, celle-là même qu’on croyait pouvoir éviter par l’anesthésie, qui se manifeste par un traumatisme implicite post-opératoire ? Voilà une série de questions dérangeantes qui ne peut qu’en entraîner d’autres. Que signifie au juste "être anesthésié" ? Est-ce que cela veut dire ne pas être "conscient" d’une douleur qui peut pourtant se manifester sur un plan " inconscient " ? Ou est-ce que cela revient simplement à perdre la mémoire explicite de cette douleur et de ses circonstances opératoires, après s’être vu privé des voies de communication qui permettraient de la faire converger vers une expérience unifiée, ainsi que des capacités motrices d’en témoigner au moment où elle se produit ?

Auteur: Bitbol Michel

Info: Dans "La conscience a-t-elle une origine ?" pages 466-467

[ questions ] [ silence des organes ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson