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gouvernement

L'Etat se couvre en instituant des diplômes à tous les étages. Chacun sait que nous avons là un vieux défaut du socialisme, qui en voulant tout égaliser et contrôler, le fait en détaillant la chose selon des normes juridiques prévue au premier chef comme protections futures.
Donc les gens passent des examens pour obtenir des diplômes vides de sens (hors celui d'être capable de se soumettre), ne réfléchissent plus, font où leur dit de faire, passent les plats, vaticinent en fonction des modes instituées par les didacticiens du moments.
Résultat des profs formatés, mal éduqués, qui n'y croyent pas et transmettent tout ça à leurs élèves. Le niveau baisse, on ne fait plus confiance à l'homme, son bon sens... Il devient dépendant, se pervertit.
Mais l'Etat est couvert.

Auteur: Mg

Info: 27 sept 2014

[ normalisation ] [ décadence ] [ standardisation ]

 

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inactivité

Ai eu un échange aujourd'hui avec une dame de l'ORP (office régional de placement). Elle raconte combien les gens éduqués en Suisse se retrouvent en difficulté une fois sans travail parce qu'ils ont été formatés par l'éducation et l'environnement suisse où un quadrillage social très présent les a rendu totalement démunis face à la vacuité du non emploi. Structuré dès l'enfance, le suisse lambda semble peiner à voir cette situation comme une opportunité ou une liberté, d'où risque rapide de tomber dans la déprime. La dame du chômage, puisqu'il faut bien dire qu'ici ORP rime avec ce mot, semblait d'autant plus frappée qu'elle a aussi affaire à des gens issus de pays étrangers (j'ai senti "Afrique" dans ses propos), des personnes beaucoup plus capables de vivre par elles-mêmes, sans structures. Et parallèlement moins sensibles à cette forme de réprobation sociale que le citoyen inactif ressent ou croit subir, à tort ou à raison.

Auteur: Mg

Info: 15 août 2016

[ dépression ] [ nord-sud ] [ helvète ]

 
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Helvétie

Eh bien oui, nous voilà en butte à de pénibles grimpions, grimpionnes plutôt en l'occurrence, puisqu'à regarder de près l'organigramme de la FSEA et du fameux module FFA on n'y trouve quasi que des femmes.
Des dames bien comme il faut, douillettement installées dans leurs bureau, qui vous balancent, outrées des remarques du genre "mais vous vous rendez-compte.... appeler la directrice directement chez elle"...
C'est vrai qu'on sent la honte nous envahir, à déranger sans le savoir, la digestion de fonctionnaires bien nourries et sur diplômées, qui ont, au sortir de leurs diverses écoles, le pouvoir de certifier les gens issus du terrain qui pourraient leur apprendre deux ou trois trucs sur la vie réelle.
La logique même donc. Tout ceci appliqué avec des marge de tolérance et de compréhension qui confinent à la stupidité des cours d'écoles et autres séances bien formatées.
Sûr qu'avec la quête du risque zéro, on a des horizons bien ouverts...
Bref rions car, comme disait Pierre Dac : les leçons ne servent qu'à ceux qui les donnent.

Auteur: Mg

Info: 25 juin 2012

[ validation ] [ théorie-pratique ]

 

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helvète

Cette Suisse, fière de sa pseudo démocratie directe, alors qu'elle n'était que la prostituée de la planète (35% de la fortune privée mondiale ici), structure complétement formatée, avec une population trop bien nourrie, un quadrillage social qui ne faisait plus confiance à personne, régulé, certifié à tous les étages, sans transversalité possible, qui s'auto confortait par un système vertical au sommet duquel tronaient les banques et les assurances, confortées par des politique qui n'avaient pour but que leur réélection (ce qui situait la profondeur de leurs idées), avec, en-dessous d'eux, des chefs de services cramponnés à leurs postes/salaires/retraites... Un système destiné à s'auto conforter, sans possibilité de remise en question, victime de son inertie.
Tenez : un simple conseiller en orientation professionnelle était supposé avoir fait un cursus universitaire complet en psychologie pour aider quelqu'un en difficulté à se dépatouiller dans la vie. Bref c'était partout le même hymne rigidifié des juriste, où on engageait volontiers des étrangers au postes clefs. Pourquoi ? Mais c'est beaucoup plus obéissant que les réfractaires de l'intérieur ces bestiaux là ! Un monde de morts vivants, avec des oeillères pointant vers une retraite confortable et bien méritée qu'on avait planifiée entre dix-neuf et vingt ans.

Auteur: Mg

Info: 26 nov. 2013

[ dénigrement ]

 

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normalisation

Je n’ai absolument pas besoin de lire le traité de Maastricht, sécrétion mégalomane, pataquès comploté par douze potentats en phase maniaque, pour savoir ce que c’est que l’Europe. Seules les conséquences de ce micmac lugubre dans la vie quotidienne m’intéressent ; pas les déclarations d’intention. Une "psychopathologie de la vie quotidienne" est d’ailleurs à réinventer : transmettre, à partir des moindres détails, à partir des plus futiles événements le dégoût de tout ce qui est sur le point de se mettre en place sous le nom d’Europe en serait l’un des axes principaux. Cette Europe, donc, j’en ai approché la réalité il y a quelques jours, quand je me suis fait refiler pour la première fois, au tabac du coin, mon premier paquet de Gitanes en chocolat formatées "aux nouvelles normes européennes". La Gitane de l’an 2000 était arrivée ! "Son diamètre a légèrement diminué, passant à 7.9mm", disait le petit mot d’excuse qui l’accompagnait. Légèrement, tu parles ! Elles n’ont plus que le papier sur les os ! Rabougries, ratatinées, rétrécies, abrégées, réduites, contractées, amaigries, nanifiées, ce ne sont plus des Gitanes, ce sont des résumés de cigarettes, des condensés, des digests, des saloperies dévaluées, amoindries, exténues, des difformités.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 331

[ arnaque ] [ enfantilisation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

moraline sanitaire

On sait bien que ce sont en général les ainés qui tiennent le pognon, ne serait que par l'immobilier. La médecine corporate en a donc fait un coeur de cible bien lucratif. Tâche aisée après les avoir au préalable formatés gamins,  en leur expliquant que l'univers est un biotope idyllique dans lequel mort et maladies sont destinées à disparaitre. Ainsi du carcan mental pour les vieux, durer le plus longtemps, pousser la survie au bout du bout. La compétition des crétins... Homme animal le plus intelligen ? Mouhahahah... Le covid en est la démonstration éclatante. Même s'il faut reconnaitre que la planète respire mieux. La pandémie est-elle un levier pour cela ? Heeeuuuu.  

Il faut créer le parti des vieux qui refusent la médecine, sauf celle de confort qui limite la souffrance. Une médecine qui cesse de louvoyer avec cette espérance sous controle, immorale parce que si facile à vendre... "Allez, vous vivrez une année de plus."  Sans en préciser les conditions.

Assez de cette utilisation de la peur, de l'entretien de la panique de la mort, du muselage général qui prétend que nous allons mourir guéris, à la principale et occulte fin d'engraisser financiers spéculateurs crapules, alliés à des médecins aux scrupules malléables et au discernement discutable.

Auteur: Mg

Info: 2017

[ anti big pharma ] [ coup de gueule ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hommes-par-femme

— Vous non plus, vous n'aimez pas les hommes. Et vous ne pouvez pas savoir : rien que penser à eux m'épuise. Vous dites qu'ils sont trop animaux. Mais ce n'est pas vrai, mère ! L'animal qui était en eux s'est perverti, humilié ; il est devenu servile, domestique, comme un chien. Je ne connais pas un homme qui ait la fierté d'un animal. À croire qu'ils ont cessé de penser. C'est ce qui arrive quand la dernière petite parcelle d'animalité sauvage meurt en eux.

— Mais nous avons un esprit…

— Nous n'avons plus d'esprit une fois que nous sommes apprivoisés, mère. Les hommes sont tous des femmes et ne font que tricoter des mots.

— Je ne peux pas être d'accord, vous le savez très bien, Louise.

— Oui, bien sûr, vous aimez les hommes intelligents. Mais le plus souvent, les hommes intelligents sont des animaux si déplaisants ! Chez des hommes comme Rico, l'animal s'est abîmé, dénaturé. Et chez ces jeunes gens élégants que vous aimiez tant pendant la guerre, il n'y a plus rien de l'animal sauvage. Ce sont tous des chiens dressés, même lorsqu'ils ont du courage et de la classe. Des chiens dressés par des maîtres humains. Il n'y a plus aucun mystère en eux.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: L'étalon

[ bridés ] [ formatés ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

sexualité

N'en déplaise aux nouveaux beaufs qui s'imaginent être subversifs là où ils ne font qu'apporter leur écot à un marché de dupes, le joug de la censure ne s'est desserré, semble-t-il, que pour céder la place à la loi du marché, dont les tenailles garantissent, bien plus sûrement que la morale n'a su le faire, le maintien d'un certain ordre social, celui d'un sexe normé et formaté. Car le porno n'a de cesse de nous montrer comment (on doit) faire l'amour et s'acharne à nous dire que le sexe n'est que déballage, tripotage de chair plus ou moins fraîche, mais n'est surtout pas affaire de désir, encore moins de liberté. Prenez n'importe quel film X, au hasard, Niqueurs-nés de Fred Coppula, diffusé à la fin de cette soirée. On est dans la mécanique combinatoire des corps interchangeables, où les notions de subjectivité, de goût, de choix, n'ont pas cours. La virilité y est fantasmée, la féminité instrumentalisée, et la métonymie à l'oeuvre - les acteurs se réduisent à leur queue, les actrices à des trous. S'astiquant la nouille avec une touchante énergie, les hommes ont toujours envie et les filles n'offrent jamais de résistance. Le désir ne pose pas de problème, il n'existe plus. La liberté non plus. On pourrait, comme Houellebecq, s'en réjouir, mais il est difficile de ne pas y voir une nouvelle forme de totalitarisme.

Auteur: Dray Nathalie

Info: à propos des Hot d'or sur Ciné Cinémas, Les Inrockuptibles, 16 mai 2000

 

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formatage éditorial

- Venons-en à votre dernier livre, "Déchristianisation de la littérature". Vous parlez de "post-littérature". Qu’entendez-vous par là ?

- C’est une littérature asservie à un modèle romanesque international, tout comme il y a un hamburger ou un kebab international. Un roman à dominante anglo-saxonne, dépourvu de style, même de langue, formaté pour sa version filmique, un lectorat "cool", forcément politiquement correct. Le roman étant devenu le genre hégémonique, tout ce qui n’en relève pas n’appartient plus, commercialement, à ce qu’on appelle encore la littérature. Il me semblait intéressant de trouver un terme un peu plus percutant pour désigner cette production qui est au-delà du postmoderne même : la post-littérature, comme il y a une post-histoire. On me l’a reproché, bien sûr. Dans "Langue fantôme", je nommais quelques grandes têtes molles, comme Le Clézio, en montrant notamment que la phrase de ce prix Nobel était du spaghetti tiédasse. On s’en est servi pour me faire payer ce que j’avais déjà dit, en 2010, dans "l’Enfer du roman", à savoir qu’il n’y a presque plus de littérature en France, et que ce qui se publie relève en général de la fausse monnaie. Je devenais un traître ; s’en est suivi ce que vous savez : idéologisation de mes remarques, tribune d’Annie Ernaux dans le Monde, accompagnée d’une pétition signée d’une centaine de noms, démission du comité de lecture de Gallimard, opprobre, mort sociale, etc.

Auteur: Millet Richard

Info: Entretien accordé à Artpress, 2018.

[ lecture fast-food ] [ consumérisme fédérateur ] [ dictature de la moyenne ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

abrutissement

J'ai passé la journée à regarder les programmes [TV] pour mômes. Ça déversait ferme de la daube, dans les chirauds des petits enfants...
Bouffer le cerveau aux moins de douze ans, s'assurer qu'ils prennent l'habitude de boire ce qu'il faut de Coca par jour, pénétrer tous les crânes de gosses pour y enfoncer des mensonges : le bonheur, c'est être conforme, ça s'obtient en se payant des trucs et pour ça il faut obéir, rentrer dans tous les rangs, que rien ne dépasse de non monnayable, et surtout ne jamais faire chier, être convenable c'est être heureux et être le premier, y a pas mieux. Une société d'adultes s'abattant sur ses propres enfants, en tout cynisme, les détruisant avec ardeur. Puisque tout ce qui compte, au final, c'est de satisfaire le chef du dessus : as-tu bien vendu tes burgers tes CD tes DVD tes baskets tes sacs à dos tes figurines tes beaux t-shirts. Les as-tu vendus massivement, les as-tu vendus assez cher ? Que le chef du dessus soit content de tes résultats. Toute réflexion annexe sera taxée d'anachronisme et chassée d'un mouvement d'épaules.
Jamais propagande n'avait été mieux dispensée, et jamais propagande n'avait connu pareil cynisme. Même dans les pires bourrages de crâne, staliniens, hitlériens, sionistes ou palestiniens, catholiques ou scientologues, les professeurs avaient eux-mêmes été formatés, et croyaient en ce qu'ils dispensaient. On n'en était plus là, les directeurs de chaînes, les réalisateurs de clips, les producteurs de groupes, les cadres marketing, tous savaient pertinemment qu'ils escroquaient des innocents.

Auteur: Despentes Virginie

Info: Teen Spirit, p. 42-43

[ consumérisme ] [ société ] [ consommation ]

 

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