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voeu amical
La santé ne s’achète pas, alors j’espère sincèrement que vous êtes en pleine forme.
Auteur:
Gotouge Koyoharu
Années: 1989 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: mangaka
Continent – Pays: Asie - Japon
Info:
[
formule de politesse
]
formule de politesse
J'embrasse, tel un paysan de Galicie, l'ourlet de votre ravissante petite culotte et vous prie d'agréer les salutations cordiales de votre Robert Walser.
Auteur:
Walser Robert
Années: 1878 - 1956
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Suisse
Info:
Lettre à madame Mermet, 1925
[
coquine
]
[
épistolaire
]
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conclusion
]
[
grivoise
]
remercier
Le mot merci, formule de politesse très courante, pour ne pas dire banale, est un bon exemple d'affaiblissement sémantique. Le latin mercedem signifiait "salaire" puis "récompense", et enfin "grâce", faveur que l'on fait à quelqu'un en l'épargnant. Il est devenu l'ancien français merci
Auteur:
Cerquiglini Bernard
Années: 1947 -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: linguiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Merci Professeur !
[
étymologie
]
langage
Salamalec est emprunté (1559) à l'arabe as-salâm 'alayk', formule de salutation signifiant "paix sur toi". Le mot a tout d'abord eu le sens de "salut arabe" avant de prendre au XVIIe s., une connotation péjorative, signifiant au pluriel "politesse exagérée, formules de politesse interminables".
Auteur:
Bertrand George A.
Années: 194? -
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, photographe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dictionnaire étymologique des mots français venant de l'arabe, du turc et du persan
[
étymologie
]
deuil
La gamme des formules de condoléances est considérable: depuis le froid mot de politesse portant à droite, dans la marge, un laconique p.c. (pour condoléances), jusqu'aux danses sauvages par lesquelles les Bochimans manifestent aux parents du défunt le trop-plein de leur chagrin de vieux amis, elles varient et donnent libre cours à l'imagination.
Auteur:
Montale Eugenio
Années: 1896 - 1981
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: poète
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
Voyage Florence-Gênes et autres récits insolites
[
attitudes
]
experts
Une formule a fait tilt dans l’opinion : qualité de la vie, protection de l’environnement. Mais bien sûr ! on s’en empare, on couvre avec ces formules n’importe quelle entreprise de déménagement du territoire, de destruction de l’humain et de son paysage, de dénaturation de l’environnement. Et pourquoi pas ? Ces mots ne sont que des mots, donc rien. Simplement des formules à la mode. Laissez-nous pratiquer les choses sérieuses, la croissance, l’équipement. Et lorsque vous montrez que ces "formules" ont un contenu très vaste, une valeur, et impliquent des choix de base, alors il y a rejet, on ne peut pas être conduit, dirigé par des mots et des évocations de valeur. La pratique c’est autre chose que votre discours. Et le mépris pour le philosophe et l’humaniste apparaît aussitôt sous la politesse glacée de l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées. Jouez avec les mots, nous en prendrons quelques-uns à titre décoratif, et laissez-nous les choses.
Auteur:
Ellul Jacques
Années: 1912 - 1994
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: professeur d'histoire du droit, penseur, historien, théologien protestant et sociologue
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "La parole humiliée", éditions de la Table Ronde, Paris, 2014, page 256
[
langage asservi
]
[
dualisme
]
enfant gâté
Mme d'Estourmel, âgée de cinquante-sept ans, avait un fils unique de cinq ans. Cet Isaac de cette moderne Sara était l'enfant le plus gâté et le plus insoutenable que j'aie jamais rencontré. On lui permettait tout, on ne lui refusait rien, il était le maître absolu du salon et du château.
J'arrivai au Frétoy deux heures après le dîner; il y avait beaucoup de monde de Paris. J'avais un chapeau de villageoise, comme on disait alors ; il était neuf, tout couvert de fleurs charmantes, et attaché sur l'oreille gauche avec beaucoup d'épingles. A peine étais je assise, que le terrible enfant du château vint m'arracher des mains un superbe éventail et le mît en pièces. Mme d'Estourmel fit une petite réprimande à son fils, non pas d'avoir brisé mon éventail, mais de ne pas me l'avoir demandé poliment.
Un instant après, l'enfant alla confier à sa mère qu'il avait envie de mon chapeau, et Eh bien, mon fils, répondit gravement madame d'Estourmel, allez le demander bien honnêtement. " Il accourut aussitôt vers moi en disant : et Je veux votre chapeau. " On le reprit d'avoir dit je veux ; c'est ce que sa mère appelait ne lui rien passer. Elle lui dicta sa formule de demande : et Madame, voulez-vous bien avoir la bonté de me prêter votre chapeau ? " Tout ce qui était dans le salon se récria sur cette fantaisie : la mère et l'enfant y persistèrent; M. de Genlis s'en moqua un peu aigrement. Je vis que Mme d'Estourmel allait se fâcher ; alors je me levai, et, sacrifiant généreusement mon joli chapeau, j'allai prier Mme d'Estourmel de me le détacher, ce qu'elle fit avec empressement, car l'enfant s'impatientait violemment. Mme d'Estourmel m'embrassa, loua beaucoup ma douceur, ma complaisance et mes beaux cheveux.
Elle soutint que j'étais cent fois mieux sans chapeau, quoique je fusse tout ébouriffée, et que j'eusse une figure très ridicule, avec une grande parure et celte coiffure en désordre. Mon chapeau fut livré à l'enfant, sous la condition de ne pas le gâter. Mais en moins de dix minutes, le chapeau fut déchiré, écrasé, et hors d'état d'être jamais porté. J'eus grand soin, les jours suivants, de me coiffer en cheveux, sans chapeau et sans fleurs. Mais, par malheur, cet enfant gâté était reconnaissant; il s'attacha à moi avec une passion démesurée et ne voulut plus me quitter. Dès que j'étais dans le salon, il s'établissait sur mes genoux : il était fort gras et fort lourd ; il m'assommait, chiffonnait mes robes, et même les déchirait en posant sur moi des quantités de joujoux. Je ne pouvais ni parler à qui que ce fût ni entendre un mot de la conversation, et il m'était impossible de m'en débarrasser, même pour jouer aux cartes. Dans tous mes petits voyages je portais toujours ma harpe : on voulut m'entendre; il n'y eut pas moyen, tandis que je jouais, d'empêcher l'enfant (qui se tenait debout près de la harpe) de jouer aussi avec les cordes de la basse, ce qui formait un accompagnement peu agréable. Lorsque j'eus fini, on vint prendre ma harpe pour l'emporter : l'enfant s'y opposa en faisant des cris terribles. La harpe resta ; il en joua à sa manière, il égratigna les cordes, en cassa plusieurs, et dérangea totalement l'accord. Quand on représentait à Mme d'Estourmel que cet enfant devait m'importuner beaucoup, elle me demandait si cela était vrai, et elle prenait au pied de la lettre la politesse de ma réponse, en ajoutant qu'à mon âge on était charmé d'avoir un prétexte des amuser d'une manière enfantine, et que je formais avec son fils un tableau délicieux. Au vrai, cet enfant ne m'était pas aussi désagréable que tout le monde le croyait, non que j'aimasse ses jeux, mais sa personne m'intéressait et me divertissait.
Il était joli, caressant, original, et il n'avait rien de méchant. Avec une éducation passable, on en aurait facilement fait un enfant charmant. Sa pauvre mère a bien payé la folie de cette mauvaise éducation : l'année d'ensuite, l'enfant, pour la première fois de sa vie, eut un peu de fièvre ; il refusa toute boisson, et demanda avec fureur les aliments les plus malsains. Une légère indisposition devint une maladie sérieuse, et bientôt, mortelle, parce qu'il fut impossible de lui faire prendre une seule drogue, et que toutes les tentatives en ce genre lui causaient des accès de colère qui allaient jusqu'aux convulsions. Il mourut à six ans, et il était naturellement très robuste et parfaitement bien constitué.
Auteur:
Genlis Madame de
Années: 1746 - 1830
Epoque – Courant religieux: préindustriel
Sexe: F
Profession et précisions: noble
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Mémoires
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mort
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[
anecdote
]