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question

Il ne suffit pas d'être occupé comme les fourmis. La question est : à quoi sommes-nous occupés?

Auteur: Thoreau Henry David

Info:

[ écologie ]

 

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séduction

Je te marquerai lentement

Comme si tu pique-niquais dans un rêve.

Où Il n'y aurait pas de fourmis.

Il ne pleuvrait pas.

Auteur: Brautigan Richard

Info: Loading Mercury With a Pitchfork. Trad Mg

[ conquête amoureuse ] [ poème ] [ romantisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

extraterrestres

C’est comme les hommes avec les fourmis. À un endroit, les fourmis installent leurs cités et leurs galeries ; elles y vivent, elles font des guerres et des révolutions, jusqu’au moment où les hommes les trouvent sur leur chemin, et ils en débarrassent le passage. C’est ce qui se produit maintenant – nous ne sommes que des fourmis.

Auteur: Wells Herbert George

Info: La guerre des mondes

[ invasion ] [ pessimisme ]

 

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cycles

Quand un oiseau est vivant, il mange des fourmis. Quand l'oiseau est mort, les fourmis le mangent. Le temps et les circonstances peuvent changer à tout moment, ne pas sous-estimer ou blesser quelqu'un dans la vie. Vous pouvez maintenant être puissant, mais n'oubliez pas que le temps est plus puissant que vous. Il suffit d'un arbre pour faire un million d'allumettes et seulement une allumette pour brûler un million d'arbres. Sois bon et fais le bien.

Auteur: Mc Abby Bruny Jean

Info: Karma

[ mort ] [ vie ] [ bienveillance ]

 

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homme-animal

S'il y a deux groupes sociaux qui ont bien réussi dans la nature, ce sont les rats et les fourmis. Mais très différemment.
Les rats sont darwiniens : ils pratiquent la survivance du plus apte, au point d'assassiner eux-mêmes les plus faibles et les trop vieux. Seuls sont conservés ceux qui travaillent et consomment. C'est le modèle néolibéral.
Les fourmis sont cool : un tiers d'une fourmilière flâne pendant que les autres travaillent et transportent cinq fois leur poids. Quand il y a un malade, on s'en occupe. C'est le modèle social-démocrate. Alors : modèle de la nature ou modèle des égouts ?

Auteur: Moulin Marc

Info: humoeurs, chroniques, Le rat et la fourmi

[ société ] [ gauche-droite ]

 

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colonialisme

Les tribus étaient en outre convaincues que les animaux étaient nos frères, que si l'on traitait un serpent avec respect il ferait tomber la pluie, que les choses rondes avaient un lien entre elles, que toutes nos actions se retrouvaient à l'intérieur d'un cercle, que l'on pouvait piéger les mauvais rêves, que la poussière, les créatures, les plantes avaient chacune leur chant et que le peuple indien avait un jour spontanément émergé du centre de la Terre comme une colonie de fourmis. Toutes ces petites choses mises ensemble formaient un univers cohérent à l'intérieur duquel la vie s'apparentait plus à une quête qu'à une conquête.
C'est alors que la mort, dans sa forme la plus blanche, a débarqué sur le côte est de l'Amérique.

Auteur: Dubois Jean-Paul

Info: in Le Nouvel Observateur n° 2045, 15-21 janvier 2004, page 21 du TéléCinéObs

[ USA ] [ sagesse amérindienne ]

 

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nourriture

Les fourmis, malgré leur petite taille, sont mangées par les êtres humains. Leurs qualités gustatives et médicinales en font une denrée recherchée. Il n'est généralement pas très aisé de faire la distinction entre les différentes espèces de fourmis. Il faut les goûter. Crues, elles peuvent avoir un goût amer (mauvaise pioche, il faut en goûter une autre !), sucrée quand elles reviennent de la traite des pucerons (si vous repérez un élevage de pucerons, il y a des chances qu'elles aient ce goût) ou un goût acide, citronné, donné par l'acide formique. C'est pour cette saveur qu'elles furent mises à macérer dans de l'alcool ou utilisées dans les desserts comme des flans, des crèmes ou des biscuits. Grillées dans une poêle à sec, certains leur trouvent le goût de saucisse épicée.

Auteur: Legeard Sylvain

Info: Insectes comestibles

[ manger ] [ insecte ]

 

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cosmogonie

En effet, [Atman] était grand comme une femme et un homme quand ils se tiennent embrassés. Son soi, il le divisa en deux parties : de là naquirent époux et épouse. Il s'unit à elle et de là naquirent les humains. Mais elle réfléchit : Comment peut-il s'unir à moi puisqu'il m'a engendrée de lui même? Eh bien! je vais me cacher ! Alors elle se transforma en vache; alors lui devint taureau et il s'accoupla avec elle; de là naquirent les bovins. Alors elle se fit jument; mais lui devint étalon; elle se fit ânesse, lui âne et il s'accoupla avec elle : de là naquirent les solipèdes. Elle devint chèvre, lui, bouc; elle devint brebis, lui, bélier et s'accoupla avec elle; de là naquirent les chèvres et les brebis. Et ainsi, il arriva qu'il créa tout ce qui s'accouple jusqu'aux fourmis. Alors il reconnut: "Vraiment je suis moi-même la création, car j'ai créé tout le monde de l'univers". Alors il se frotta ainsi (les mains devant la bouche) et il engendra de sa bouche comme sein maternel et de ses mains, le feu.

Auteur: Brihadaranyaka Upanishad

Info: Traduit par Paul Deussen

[ espèces animales ] [ mythologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

Gaïa

La planète était un organisme pensant multi complexe qui harmonisait en virtuose une infinité de plans interconnectés. Il suffisait de se concentrer sur un point pour pouvoir en déguster des détails : lunaire attente de la grande araignée contemplative des cavernes, accroupie au coin de sa toile obscures. Réflexions lentes parce que fouillées émanant des grandes strates minérales continentales, occupées sans cesse, épaule contre épaule, à trouver une place confortable. Gamberges exploratoires inquiètes secrétées par d'organisées et craintives sociétés de fourmis. Profonde méditation verticale d'un sequoia isolé sous la pluie. Puis d'un deuxième, d'un troisième... Vive insouciance miroitante projetée par d'innombrables et bondissants dauphins blanc argent. Envahissante arrogance égocentrée d'une société humaine tentaculaire et compulsive qui faisait penser à un vernis non adapté sur une mappemonde. Admiratives incrédulités pensives de milliards et de milliards d'extrémités végétales caressées par les vents, rassemblées en marées douces. Interminables litanies dubitatives sourdant des nuages, de toutes tailles, isolés ou en groupes... Oniriques ruminations rêveuses d'ours de l'hémisphère nord en hibernation. Electriques pulsions de colère interne de chats domestiques indument sortis de leurs sommeils... Avec en arrière-plan toujours, toujours...

La pesante et maternelle pulsion de l'océan terrestre.

Auteur: Mg

Info: 4 septembre 2015

[ simultanéité ]

 

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interdépendance

Je vais plutôt vous raconter l’histoire d’un ver qui fait des choses incroyables. C’est un parasite de la vache. Ses oeufs se développent dans la bouse de vache. Problème : comment s’y prendre, si vous êtes un ver dans une bouse de vache, pour retourner dans une vache et boucler ainsi votre cycle vital ? Eh bien, voici une merveille de la nature. D’abord les oeufs sont mangés par des escargots dans lesquels ils se développent. Les larves se retrouvent dans la bave d’escargot dont les fourmis raffolent… À peu près la moitié des vermisseaux nouveau-nés se retrouvent ainsi dans l’estomac des fourmis. Et là, que font-ils ? Ils essaient de percer la paroi de l’estomac et cherchent à se frayer un chemin jusqu’au cerveau de la fourmi ! À peine un pour cent y parvient. Mais c’est suffisant. Celui qui y arrive modifie alors le comportement de la fourmi de telle sorte qu’elle n’ait plus désormais en tête qu’une seule idée : grimper dans l’herbe (ce que les fourmis ne font pas d’habitude), augmentant ainsi ses chances d’être broutée par une vache… À ce moment-là, la vie du ver se termine, car il n’a plus qu’à faire des oeufs dans la vache, lesquels atterriront dans une bouse de vache. J’appelle cela de l’altruisme profond…

Auteur: Stoppard Tom

Info: Au cœur du problème

[ animaux ] [ insectes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel