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arbre

Suis allé voir le patron ce matin.
C'est un énorme foyard, qui trône au milieu du bois en lisière duquel nous vivons. Son autorité s'exprime par le déploiement, au tiers de sa hauteur, de plusieurs puissants embranchements qui donnent l'impression qu'il est trois fois plus grand que ses parents hêtres alentours.
Je l'appelle aussi "l'archange" et le présente parfois aux visiteurs de passage qui m'accompagnent lors d'une de ces ballades qui font tant plaisir à Merlin.

Auteur: Mg

Info:

[ forêt ] [ végétal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

terroir

La veillée de Noël était particulière. On avait mis de côté depuis l'été, une bûche de taille respectable, mal dégrossie, de foyard (hêtre) appelée keuche ou queuche. Après le souper, on plaçait la bûche dans la cheminée et on la laissait se consumer le plus longtemps possible : on veillait la keuche. On la recouvrait de cendres lorsqu'on partait à la messe de minuit pour ralentir sa combustion. On ne travaillait pas cette soirée-là car "les souris mangeaient le travail fait cette nuit-là". On conservait un charbon de la queuche pour protéger la maison contre un incendie, souvenir d'un certain paganisme des premiers chrétiens.

Auteur: Forgeot Jacqueline

Info: Guyonelle, Histoire et anecdotes d'un petit village de Haute-Marne

[ christianisme ] [ superstition ] [ bûche ] [ traditions ]

 

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arbre

(...) hêtre noir (...)

Fort et large, mais plein de grâce, il s'évase noblement à sa base pour s'offrir son propre socle.

Prodigue de noix qui nourrissent tous les affamés.

Son tronc lisse et banc gris ressemble plus à de la pierre qu'à du bois.

Ses feuilles couleur de parchemin survivent à l'hiver [...] et se détachent brillantes sur fond de voisins dénudés.

Élégant, avec ses branches solides qui ressemblent tant à des bras, et dont les pointes s'élèvent comme des mains en offrande.

Brumeux et pâle au printemps, mais à l'automne ses ramilles plates et larges baignent l'air de dorures.

Auteur: Powers Richard

Info: L'Arbre-Monde, P.131 -132

[ foyard ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

nature

Ce matin ballade habituelle dans les bois avec Hulk. Le paysage marque sa différence plus clairement qu'à l'accoutumée. Avec 20 centimètres de neige la progression est fatigante, surtout quand on voudrait aller à la vitesse de croisière habituelle. Le sol du sous-bois est vierge, à l'exception les marques de pas d'un lièvre qui serpentent à l'infini dans les deux directions. Souvenir d'enfance : je vais le traquer en suivant ses traces dans la neige... Il ne pourra m'échapper, au pire je serai conduit jusqu'à son terrier...
A un moment le sentier, au milieu des jeunes pousses de foyards, est effacé par les branches qui, du au poids de la neige, se courbent et viennent l'obstruer. Ma piste coutumière s'est métamorphosée en forêt vierge hivernale. Un peu plus tard je dégotte deux petits rogatons de hêtre, restes récents du passage des bûcherons. A mon retour il rejoindront le tas du bois qui ne sera pas consommable avant deux ans.

Auteur: Mg

Info: 18 décembre 2010

[ promenade ]

 

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enfance

Il y a ce souvenir de jeunesse, récurrent. Pré-ados nous avions construit une superbe cabane, à environ 5 mètres du sol à cheval sur deux grands hêtres en lisière de la forêt, hauteur qui avait pour résultat que les "petits" n'arrivaient pas à monter, ce qui nous arrangeait bien. Plusieurs longues planches volées sur les chantiers alentours constituaient un grand balcon au coin duquel se situait la cabane proprement dite, petite, - mais avec un fourneau à bois dégotté je ne sais plus où -, et solidement établie à l'embranchement de quatre branches maitresses du plus grand des deux foyards. 

J'ai passé de longs et bienheureux moments, seul dans cet endroit à quelques centaines de mètres des habitations. Mais ce souvenir récidiviste concerne précisément les après-midis de belle saison où je grimpais au-dessus de la cabane pour me retrouver, beaucoup plus haut, à peut-être à 8 ou 10 mètres, mi-allongé sur une branche en surplomb pointant en direction de la ville et du lac. Tranquillité et cool panorama, sans aucune sensation de danger autre que la conscience de la hauteur, qui n'obérait en rien de longues rêveries dont je ne me souviens d'aucun détail. 

Auteur: Mg

Info: 30 sept. 2020

[ béance juvénile ]

 
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Ajouté à la BD par miguel