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réplique

Il faut dire que si je vous fréquentais hier, c'est que je vous méprisais beaucoup moins qu'aujourd'hui.

Auteur: Ormesson Jean d'

Info: riposte à Roger Peyrefitte le compromettant par l'évocation d'une virée thaïlandaise

[ répartie ] [ insulte ]

 

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prostitution

La croissance économique chez les dames de coeur me laisse souvent pantois.
Quand je galopais dans le printemps je ne fréquentais guère que des putes, depuis que je traînasse dans l'automne je ne côtoie que des richissimes.
Mon goût se serait-il affiné ou les putes se seraient-elles enrichies ?...

Auteur: Audiard Michel

Info: La nuit, le jour et toutes les autres nuits

[ vieillesse ] [ vieillesse ]

 

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nature

L'important n'était toutefois pas ce que je faisais à la campagne, je pouvais tout simplement être, me sentir moi-même, déterminé, calme, sûr de moi, ce dont j'étais bien incapable quand je fréquentais l'école ou n'importe quelle autre communauté humaine qui faisait de moi un garçon faible, écartelé. Il m'arrivait de pouvoir rester assis pendant une heure sur un rocher, au bord de la rivière, sans souhaiter d'autre conversation que le murmure régulier de l'eau j'étais sans aucun doute un enfant introverti, mais plus encore, j'éprouvais hors de la société une plénitude qu'il m'était absolument impossible de ressentir en son sein.

Auteur: Watson Larry

Info: Montana 1948

[ sérénité ] [ jeunesse ]

 

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racisme

Je connaissais alors un certain nombre de Juifs, de Vienne évidemment. Je n’éprouvais aucune haine pour eux, et cela précisément parce qu'en ce temps-la l’antisémitisme positif de la noblesse et des milieux ou je fréquentais était devenu une mode chez les concierges, les petits bourgeois, les ramoneurs, les tapissiers. Changement absolument analogue a celui des modes, qui avait pour effet d'amener la fille du concierge d’hôtel de ville a planter sur son chapeau des dimanches la même pleureuse qu'une Trautmannsdorf ou une Szechenyi y arborait trois ans auparavant. Or, de même qu'une Szechenyi ne pouvait plus porter aujourd'hui la pleureuse dont la fille garnissait son chapeau, de même la bonne société dont je faisais partie ne pouvait plus mépriser un juif, pour la simple raison que mon portier s'en chargeait.

Auteur: Roth Joseph

Info: La crypte des Capucins

[ sociologie ] [ vulgarisation ]

 

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illusion

Je fréquentais, pendant mon enfance, chez une humble boutiquière à cheveux blancs. Elle végétait dans une échoppe ténébreuse et demeurait assise derrière sa vitrine où la poussière régnait sur de menus colifichets. Ses affaires étaient fort misérables ; mais elle aimait à dire, le soir : "Aujourd'hui, les passants ont beaucoup regardé la vitrine."
J'observai, en fait, que presque tous les passants jetaient vers la boutique un regard lent, comme rêveur, alourdi d'un intérêt singulier et qui les faisait parfois suspendre leur course.
En passant moi-même, un jour, devant le pauvre étalage, je compris soudain ce que les passants regardaient avec tant de bienveillance : c'était leur propre visage, reflété dans la vitre noire.
J'étais encore bien jeune, mais j'entrevis vaguement qu'il ne faudrait jamais m'ouvrir à ma vieille amie de cette désastreuse découverte.

Auteur: Duhamel Georges

Info: La Possession du Monde, Mercure de France, 1919

[ littérature ]

 

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fellation

Je ne fréquentais pas, comme disaient mes vieux avec leur vocabulaire d'une autre époque. Ils ignoraient que je devais mes bons résultats aux DM de maths au fait que je suçais Florian en échange d'exercices impeccablement réalisés. Je gobais son cornichon en récitant mes verbes irréguliers d'anglais : cela me faisait gagner du temps sur mes devoirs. Réciter des verbes me permettait aussi de faire abstraction de l'odeur aigrelette de la transpiration qui collait à ses poils. Au verbe bite bit bitten, ça ne ratait pas, la sienne giclait et j'aurais à chaque fois volontiers mordu dans le morceau parce qu'il avait la manie de l'enfoncer loin dans ma gorge quand il se sentait venir. Je le suçais, il me filait les réponses des exercices. Rien qu'un deal. Mon coeur était ailleurs... Elle s'appelait Lise.

Auteur: Chocolatcannelle

Info: Confidences amoureuses et sexuelles d'une lesbienne

[ lesbienne ] [ prostitution ] [ parents ] [ malentendu ] [ enfant ]

 

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désillusion

Avant Valérie, en fait, je n’avais rencontré aucune fille qui arrive à la cheville des prostituées thaïes ; ou alors peut-être quand j’étais très jeune, avec des filles de seize ou dix-sept ans, j’avais pu ressentir quelque chose. Mais dans les milieux culturels que je fréquentais, c’était carrément la catastrophe. Ces filles ne s’intéressaient pas du tout au sexe, mais uniquement à la séduction – et encore il s’agissait d’une séduction élitiste, trash, décalée, pas du tout érotique en fait. Au lit, elles étaient tout bonnement incapables de quoi que ce soit. Ou alors il aurait fallu des fantasmes, tout un tas de scénarios fastidieux et kitsch dont la seule évocation suffisait à me dégoûter. Elles aimaient parler de sexe, c’est certain, c’était même leur seul sujet de conversation ; mais il n’y avait en elles aucune véritable innocence sensuelle. Les hommes, d’ailleurs, ne valaient guère mieux : c’est une tendance française, de toute façon, de parler de sexe à chaque occasion sans jamais rien faire ; mais ça commençait à me peser sérieusement.

Auteur: Houellebecq Michel

Info: Plateforme

[ femmes-par-homme ] [ libido ] [ théorie-pratique ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

bouquins

[...] Serrés les uns contre les autres, les livres s'y tiennent debout comme des humains de tailles et de corpulences différentes. Il y en a de grands et minces, de petits épais, de petits chétifs et de grands forts, divers et soudés, de toutes les couleurs, ils me font face et se tiennent par les bras comme des manifestants au premier rang d'un défilé du premier mai. Je penche la tête pour lire les titres et me déplace lentement de rayon en rayon, d'étagère en étagère et parfois je m'arrête et prends un livre que j'ouvre pour le feuilleter. Je suis en train d'oublier ce pour quoi je suis venu. C'est que je suis certain d'avoir déjà eu certains d'entre eux entre les mains, empruntés lorsque, enfant, je fréquentais l'ancienne bibliothèque. Je redécouvre, au verso des couvertures épaisses, la pochette collée qui contient une carte sur laquelle sous le titre du livre trois colonnes indiquent de gauche à droite date d'emprunt, nom de l'emprunteur et date de retour. Dates et noms s'empilent ainsi, des emprunts les plus reculés aux plus récents, et bientôt je me cherche avec fébrilité dans les listes verticales de certains livres dont il me semble me souvenir que je les ai lus.

Auteur: Cattacin Jean-Luc

Info:

[ bibliothèque publique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel