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bimbo

La serveuse m'a frôlé. Des seins en forme d'obus, un sourire en calandre de Buick... Sa jupe s'arrêtait là où d'autres commencent.

Auteur: Pagan Hugues

Info: Dernière station avant l'autoroute

[ cagole ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

police

Dans les siennes elle avait pris ses mains salies, frôlé ses cheveux puis passé le bout des doigts sur les blessures de son visage. Elle avait regardé alentour, car ces choses-là ne se font pas. Elle avait ôté ses gants en latex et recommencé les mêmes gestes. Elle s'était laissée aller au pire des maux de son métier, l'empathie.

Auteur: Norek Olivier

Info: Code 93

[ froideur ]

 

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narcissisme

Il voyait d'avance son corps pâle bien étalé, nu, dans une chaleur d'eaux maternelles, onctueux et parfumé par le savon fondant, mollement baigné. Il voyait son torse et ses membres frôlés de l'eau, supportés, flotter faiblement, citrins ; son nombril, bouton charnu ; il voyait la sombre brousse de son pubis flotter, flottante barbe de fleuve autour du père indolent des postérités, languide et flottante fleur.

Auteur: Joyce James

Info: In "Ulysse", t. 1, Gallimard-folio, p. 128 - trad. Auguste Morel

[ contemplation ] [ sexe ] [ rêverie aquatique ] [ milieu utérin ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

beaux-arts

Villon a bel et bien frôlé le gibet. C'était un vrai mauvais garçon. D'ailleurs il a écrit des ballades dans le langage codé dont usaient les mauvais garçons pour ne pas être compris des mouchards. Mais les vrais mauvais garçons utilisent-ils leur langage codé pour écrire des ballades ? Écrivent-ils la 'Ballade des pendus' ? Il faut la distance de la poésie pour nous faire toucher le vrai.
C'était au XV° siècle.

Auteur: Zink Michel

Info: Bienvenue au Moyen Âge, Le laisserez-vous là, le pauvre Villon

[ truand ]

 

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respect

À mes yeux Marie était la seule personne autour de la table à être en vie. Les autres ne l'étaient pas, les autres étaient tous morts, et ils étaient tous morts de n'avoir pas frôlé la mort, de ne pas être revenus à la vie, et de n'avoir jamais compris de l'intérieur ce que cela signifiait d'être en vie. Être revenue à la vie avait fait que Marie était en vie, vraiment vivante.

Auteur: Reinhardt Eric

Info: La chambre des époux

[ personne initiée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

charnel

Ce qui comptait, c'était le baiser et, comme j'avais aimé le premier, j'en ai repris un, plus long, plus doux, et une de tes mains a frôlé ma joue pour remonter jusqu'à mes cheveux. C'était une main toute simple, cinq doigts tout au plus, un seul poignet, mais le passage d'une murène le long de mon oreille n'aurait pas produit plus d'électricité, depuis la nuque jusqu'au nombril, et même plus bas, juste en-dessous, là où les frissons se concentrent et pétrifient le bassin...

Auteur: Ancion Nicolas

Info: Quatrième étage

[ émotion ] [ femmes-hommes ]

 

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humour

anoname: Moi perso, j'ai eu la première aprèm' pour apprendre les secours d'urgence aujourd'hui, le mec (jeune, 28 ans, beau gosse quoi) me choisi comme victime pour expliquer la manoeuvre de Heimlich (compression abdominale quand on s'étouffe), du coup il me met dos a son ventre, il baisse le haut de mon corps (exactement la position pour me baiser en gros)..
anoname: Là, il me sort "t'inquiète je suis hétéro", j'ai frôlé le fou rire en disant "pas moi" et les autres en face aussi.

Auteur: Internet

Info:

[ secourisme ] [ dialogue-web ] [ homo ]

 

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camp de concentration

Car la mort n’est pas une chose que nous aurions frôlée, côtoyée, dont nous aurions réchappé, comme d’un accident dont on serait sorti indemne. Nous l’avons vécue… Nous ne sommes pas des rescapés, mais des revenants… Ceci, bien sûr, n’est dicible qu’abstraitement. Ou en passant, sans avoir l’air d’y toucher… Ou en riant avec d’autres revenants… Car ce n’est pas crédible, ce n’est pas partageable, à peine compréhensible, puisque la mort est, pour la pensée rationnelle, le seul événement dont nous ne pourrons jamais faire l’expérience individuelle…

Auteur: Semprun Jorge

Info: L'Ecriture ou la vie

[ indicible ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

coïncidence

En 1883, Henry Ziegland interrompit ses rapport avec sa petite amie qui, dans sa détresse, se suicida. Le frère de la fille chassa Ziegland et lui tira dessus. Alors, croyant avoir tué Ziegland, le frère se suicida. En fait, Ziegland n'était pas mort. La balle avait seulement frôlé son visage, se logeant dans un arbre. Des années après, Ziegland décida de couper le même arbre, qui avait toujours la balle à l'intérieur. L'arbre énorme semblait si gros qu'il décida de le démolir avec de la dynamite. L'explosion propulsa la balle dans la tête de Ziegland, le tuant.

Auteur: Internet

Info: http://mandy.jimandy.com/coincidence.php

[ anecdote ] [ curiosité ]

 

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noyade

Je ne sais pas combien de temps je restai à l'eau ce matin-là. Je me rappelle la force du courant glacial de la fin d'automne, et la lumière grise. Je me souviens d'avoir été frôlé par quelque chose d'immense et de froid, sans doute s'agissait-il d'un tronc immergé, mais, à ce jour, un doute enfantin subsiste encore en moi. Je n'eus pas la force d'avoir peur. Je m'enlisai peu à peu dans un état second, entre la poigne engourdissante du froid et le rythme lent mais répété de mes brasses, et même les histoires terrifiantes des vieux pêcheurs quittèrent rapidement mon esprit. Les brumes m'environnaient, j'étais seul, perdu sur le flot incertain de limbes blanc. L'aube devait poindre, mais la lumière, au lieu de lever le voile, ne faisait que l'épaissir. Ma petite réserve d'énergie ne tarda pas à faire défaut. Je dérivais davantage que je ne nageais, crachotant parfois. Le froid et la fatigue anesthésiaient, nourrissaient une indifférence croissante et dangereuse. Envolées les pensées de loyauté envers Brindille et la colère revêche à l'intention de Hesse. Il n'y avait plus que l'abîme liquide, un gouffre glacial et sans fond au bord duquel je me tenais en équilibre précaire, quelque part entre la chaleur palpitante de ma propre chair et l'appel pressant de la fosse. C'était un combat inégal, je savais que je le perdais, et cela m'était de plus en plus égal.

Auteur: Dewdney Patrick

Info: L'enfant de poussière

[ agonie ] [ lutte ]

 

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