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rapports humains

Mais dès lors que nous portons un regard positif sur la vie d'autrui, l'énergie qui se dégage de cette démarche se fraie un chemin dans notre propre façon d'être.

Auteur: Lamboray Jean-Louis

Info: Qu'est-ce qui nous rend humains ?

[ bienveillance ]

 

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incertitude

L. L’année scolaire commence, et j’ai encore beaucoup de doutes.
-En avais-tu autant l’année dernière ?
L. Pas autant.
-Donc, tu es sur la bonne voie.
La voie qui mène à la perdition est large.
Etroite est la vraie, étroite,
car l’homme ne peut y passer que seul.
Et c’est lui-même qui fraie le chemin.
Le jamais-vu éclaire la voie.
Le jamais-entendu vous guide.

Auteur: Mallasz Gitta

Info: Dans "Dialogues avec l'ange", pages 95-96

[ défricher ] [ inconnu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

rencontre

Si un tableau se fraie vraiment un chemin jusqu'à ton cœur et change ta façon de voir, de penser et de ressentir, tu ne te dis pas "oh, j'adore cette œuvre parce qu'elle est universelle", "J'adore cette œuvre parce qu'elle parle à toute l'humanité". Ce n'est pas la raison qui fait aimer une œuvre d'art. C'est plutôt un chuchotement secret provenant des ruelles. Psst, toi, hé gamin, oui, toi. Un bout de doigt qui glisse sur la photo fanée.

Auteur: Tartt Donna

Info: Le Chardonneret

[ beaux-arts ] [ émotion ] [ résonance ]

 

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structures de langage incorporées

J’ai maintenant une vue d’ensemble des trois névroses, l’hystérie, la névrose de contrainte et la paranoïa, qui toutes mettent en évidence les mêmes éléments (en plus de la même étiologie), à savoir des fragments de souvenirs, des impulsions (dérivées de souvenirs) et des fictions de protection, mais la percée jusqu’à la conscience, la formation de compromis, donc la formation de symptôme, se produit dans chacune d’elles à un endroit différent ; dans l’hystérie ce sont les souvenirs, dans la névrose de contrainte les impulsions perverses, dans la paranoïa les fictions de protection (les fantaisies), qui au moyen d’une déformation de compromis se fraient un chemin pour arriver dans le normal.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Lettre à Wilhelm Fliess du 28 avril 1897, trad. Françoise Kahn et François Robert, éditions P.U.F., Paris, 2006

[ psychose ] [ perversion ] [ première théorisation ] [ psychanalyse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

cité imaginaire

Chaque année, lors de mes voyages, je m'arrête à Procopia et pour séjourner dans la même chambre de la même auberge. Dès la première fois, je me suis attardé à contempler le paysage que l'on voit en déplaçant le rideau de la fenêtre : un fossé, un pont, un muret, un sorbier, un champ de maïs, un buisson de ronces avec des mûres, un poulailler, une colline jaune, un gros nuage blanc, un morceau de ciel bleu en forme de trapèze. Je suis sûr que la première fois on ne voit personne ; ce n'est que l'année suivante qu'à un mouvement parmi les feuilles, j'ai pu distinguer une face ronde et plate rongeant un épi. Au bout d'un an, ils étaient trois sur le petit mur, et à mon retour, j'en ai vu six, assis en rang, les mains sur les genoux et quelques sorbets dans un plat. Chaque année, dès que j'entrais dans la pièce, je soulevais le rideau et comptais quelques visages de plus : seize, dont ceux du fossé ; vingt-neuf, dont huit perchés sur le sorbier ; quarante-sept, sans compter ceux du poulailler. Ils se ressemblent, ils semblent gentils, ils ont des taches de rousseur sur les joues,  sourient, certains la bouche pleine de mûres. Bientôt, j'ai vu tout le pont rempli de gars aux visages ronds, serrés les uns contre les autres parce qu'ils n'avaient pas de place pour bouger ; ils mâchaient les épis, puis rongeaient les trognons. Et ainsi, une année après l'autre, j'ai vu le fossé, l'arbre, le buisson disparaître, cachés par des haies de sourires tranquilles, entre des joues rondes qui bougent en mâchant des feuilles. Vous n'avez pas idée, dans un petit espace comme ce champ de maïs, du nombre de personnes qui peuvent y tenir, surtout si elles sont assises, les bras autour des genoux, sans bouger. Elles doivent être beaucoup plus nombreux qu'il n'y paraît : j'ai vu la crête de la colline couverte d'une foule de plus en plus dense ; mais depuis que ceux du pont ont pris l'habitude de se chevaucher les épaules, je ne peux plus pousser mon regard aussi loin. Cette année, enfin, quand je lève le rideau, la fenêtre n'encadre qu'une étendue de visages : d'un coin à l'autre, à tous les niveaux et à toutes les distances, on voit ces visages ronds, fermes, plats, avec un soupçon de sourire, et au milieu beaucoup de mains, qui s'accrochent aux épaules de ceux qui sont devant. Même le ciel a disparu. Je pourrais aussi bien m'éloigner de la fenêtre. Non pas que le mouvement soit facile pour moi. Dans ma chambre, nous sommes vingt-six : pour bouger mes pieds, je dois déranger ceux qui sont accroupis par terre, je me fraie un chemin entre les genoux de ceux qui sont assis sur la commode et les coudes de ceux qui se relaient pour s'appuyer sur le lit : tous des gens sympathiques, heureusement.

Auteur: Calvino Italo

Info:

[ surpopulation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel