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nature

Il y a des tisanes. Pendant des mois nous avons bu de l’eau chaude alors que nous aurions pu boire des tisanes de menthe sauvage, d’églantier, de mûres, de baies, de mahonia faux houx, de moutarde noire, de menthe pouliot, de manzanita, de graines de fenouil commun, de petite oseille, d’ortie, d’aiguilles de pin, d’écorces d’arbousier d’Amérique, de yerba buena, de sauge noire, de matricaire odorante, de violette, de framboises sauvages.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans "Dans la forêt", pages 221-222

[ abondance ] [ comestible ] [ végétaux ]

 
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langage

En ce qui nous concerne, lorsqu'il s'agit de distinguer notre nation des autres, nous avons toujours utilisé le terme Mami8inni. Ce nom nous plait beaucoup, car il est très rigolo. Il se rapporte à notre goût pour la récolte des petits fruits que la terre-Maman nous offre durant la douce saison : fraises, framboises, bleuets (appelés myrtilles en Europe), etc. Or, pour cueillir ces fruits, il faut bien se pencher. Et qu'est-ce qui s'offre au regard du visiteur qui arrive sur les lieux où la communauté entière s'affaire à récolter les précieuses baies ? Toute une famille d'arrière-trains - des petits, des gros, des charnus, des maigres, des jeunes, des vieux - se dressant paisiblement sous le soleil ! Voilà qui nous sommes : la tribu aux postérieurs fièrement dressés vers le ciel !

Auteur: Rankin Dominique

Info: on nous appelait les sauvages

[ exotique ]

 

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gêne

- Je travaillais à Séoul, se rappelle la correspondante de BBC Jenny Bond et j'étais désespérée de voir la reine de si près parce que j'avais un truc urgentissime a finir. Alors je me suis vite introduite dans le groupe de journalistes à qui elle parlait de son trajet et des étapes pour aller en Australie. Ils pouvaient soit passer par Singapour soit par Los Angeles. J'ai voulu nourrir la conversation avec ce que j'ai pensé être une histoire vraiment drôle au sujet d'un cheval - on connaît l'amour pour les chevaux de la reine - or il s'avère que j'en connaissais un dans le Devon, appelé Jupiter qui avait l'habitude d'être dans la cavalerie de la maison royale. Le propriétaire m'avait dit, 'si jamais tu vois la reine, parle lui de Jupiter. Elle l'aime beaucoup et elle s'en rappelle, tellement il explose les framboises (il pète). Réponse de la reine... "Chacun me regardant fixement dans un total silence" se rappelle Bond, elle m'a regardé puis a contemplé le lointain et dit : - vous savez, je pense que nous passerons par Los Angeles.

Auteur: Anecdotage.com

Info:

 

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structuration du langage

[…] la métonymie est au départ, et c'est elle qui rend possible la métaphore. Mais la métaphore est d'un autre degré que la métonymie. […]

Anna Freud endormie […] parle dans son sommeil - Grosses fraises, framboises, flans, bouillies.

Voilà quelque chose qui a l’air d’être du signifié à l’état pur. Et c'est la forme la plus schématique, la plus fondamentale, de la métonymie.  Sans aucun doute, elle les désire, ces fraises, ces framboises. Mais il ne va pas de soi que ces objets soient là tous ensemble. Qu'ils soient là, juxtaposées, coordonnés dans la nomination articulée, tient à la fonction positionnelle qui les met en position d'équivalence. C’est le phénomène essentiel.

S’il y a bien quelque chose qui nous montre indiscutablement qu’il ne s’agit pas là d’un phénomène d’expression pur et simple, qu’une psychologie, disons jungienne, nous ferait saisir comme un substitut imaginaire de l’objet appelé, c’est précisément parce que la phrase commence par quoi ? Par le nom de la personne, Anna Freud. C’est une enfant de dix-neuf mois, et nous sommes sur le plan de la nomination, de l’équivalence, de la coordination nominale, de l'articulation signifiante comme telle. C'est seulement à l'intérieur de ce cadre [métonymique] qu'est possible le transfert de signification [métaphore].

C'est le cœur de la pensée freudienne. L'œuvre commence par le rêve, ses mécanismes de condensation et déplacements, de figuration, ils sont tous de l'ordre de l'articulation métonymique, et c'est sur ce fondement que la métaphore peut intervenir.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre III", "Les psychoses", éditions du Seuil, 1981, pages 361-362

[ grammaire ] [ inconscient ] [ psychanalyse ] [ contiguïté ]

 
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