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épanchement

Quand, parmi les autres dames, Amour vient parfois se poser sur le beau visage de celle-ci, autant chacune est moins belle qu’elle, autant croît le désir qui m’énamoure.

Je bénis le lieu, et le temps et l’heure où mes yeux regardèrent si haut, et je dis : mon âme, tu dois en rendre grâce d’avoir été alors jugée digne d’un tel honneur.

D’elle te vient l’amoureux penser qui, tandis que tu le suis, t’achemine au souverain Bien, te faisant estimer peu ce que tout homme désire.

D’elle te vient la noble franchise qui te guide vers le Ciel par un droit sentier, si bien que je vais déjà tout enorgueilli d’espérance.

Auteur: Pétrarque François Francesco Petrarca

Info: Rimes - Sonnet X

[ transfiguration ] [ poème ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pédagogie

L'enseignement n'est pas histoire d'information mais d'être dans un rapport intellectuel honnête avec les étudiants. Il n'exige aucune méthode, aucun outil, et aucune formation. Juste la capacité d'être vrai. Et si vous ne parvenez pas à être vrai, alors vous n'avez aucun droit de l'infliger à des enfants innocents.
En particulier, on ne peut enseigner l'enseignement. Les écoles d'éducation sont une connerie complète. Oh on peut prendre des classes de développement de l'enfance et être s être formé à utiliser un tableau noir "efficacement" afin de préparer un "plan de leçon" organisé (ce qui, d'ailleurs, assure que votre leçon sera planifiée, et donc fausse), mais tu ne seras jamais un vrai professeur si tu es peu disposé à être une vraie personne. Enseigner signifie franchise et honnêteté, une capacité à partager l'excitation, et un amour de l'étude. Sans ces derniers, tous les degrés d'éducation dans le monde ne t'aideront pas, et de fait, sont complètement inutiles.

Auteur: Lockhart Paul

Info: A Mathématician's Lament, p.46

[ ouverture ] [ passion partagée ]

 

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pensée-de-femme

Mercredi 14 mai.

Cela fait quelque temps que je n'ai pas tenu mon journal. Je n'avais pas envie d'écrire quoi que ce soit, même à mon usage personnel, sur ce qui s'est passé ces trois dernières semaines. J'étais trop occupée à le vivre. Non, ce n'est pas la vraie raison. Un journal est une sorte de miroir dans lequel on se regarde tous les jours, en toute franchise, stoïquement - sans déguisement protecteur, ni même un maquillage flatteur -, pour se dire ses propres vérités. Je n'ai pas eu cette envie de le faire depuis que nous sommes devenus amants, Ralph et moi. Je ne voulais pas rendre compte de ma conduite parce que je craignais que le fait de l'examiner, de l'analyser ne réveille mes scrupules et n'inhibe mon plaisir. ( A vrai dire, je répugne encore à scruter cette aventure sous l'angle direct de la première personne du singulier. Essayons d'autre façon.)

Auteur: Lodge David

Info: Pensées secrètes

[ rencontre ] [ amoureuse ] [ sexuelle ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pédant

Après la guerre d'Afrique entre les Romains et les Carthaginois, Annibal, quoique vaincu, sentant bien qu'il faisait encore ombrage aux Romains, et dans l'intention peut-être de leur susciter un nouvel ennemi, se retira auprès d'Antiochus, qui était à Éphèse. Les Ephésiens avaient alors chez eux un philosophe péripatéticien, nommé Phormion, pour lequel ils conservaient une très grande estime. Ils voulurent qu'Annibal la partageât avec eux, et ils lui proposèrent d'aller entendre ce philosophe. Le général accepta la proposition, et l'assemblée fut nombreuse. Phormion, qui toute sa vie avait été éloigné des fonctions publiques, et qui même n'avait jamais vu un camp, eut l'imprudence de faire un discours bien long sur le devoir d'un général d'armée et sur l'art de la guerre, devant le plus habile général que l'on connaissait alors. Les Ephésiens, charmés, demandèrent à Annibal ce qu'il pensait de ce philosophe. Il leur répondit avec une franchise digne de lui, qu'il avait bien vu en sa vie des vieillards radoter; mais qu'il n'avait jamais vu un plus parfait radoteur que leur philosophe.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Dict. des homm. illustres, Chacun son métier

[ historique ]

 

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sincérité

Comment pouvons-nous savoir ce qu'est la vérité alors que presque tout ce que nous avons appris est un mensonge ? Comment pouvons-nous reconnaître ce qui est réel en nous ? Il m'a fallu du temps pour trouver, mais j'ai trouvé. Nos émotions sont réelles. Chaque émotion que nous ressentons est réelle, est la vérité, est. Je me suis aperçu que chaque émotion vient de notre esprit, de notre intégrité ; Elle est complètement authentique.
Vous ne pouvez truquer ce que vous ressentez. Vous pouvez essayer de refouler vos émotions, vous pouvez essayer de justifier ce que vous ressentez, ou mentir à son sujet, mais ce que vous ressentez est authentique. C'est réel, et vous le sentez. Il n'y a rien de faux dans tout ce que vous ressentez. Il n'y a pas de bonnes ou mauvaises émotions ; il n'y a rien de faux avec la colère ou la jalousie ou l'envie. Même si vous ressentez la colère, elle vient de votre intégrité. Même si c'est de tristesse ou de dépression que vous souffrez, il y a toujours une raison pour que vous ressentiez cela.

Auteur: Ruiz Don Miguel

Info: La voix de la connaissance, Un guide pratique vers la paix intérieure

[ franchise ] [ émoi ] [ exactitude ]

 

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commune de Paris

Le projet était de construire une république démocratique et sociale à partir de l’organisation des communes dans tout le pays, cellule de base de la vie sociale, économique et politique.

Les attributions de ces communes reprennent ce que le mouvement populaire avait construit pendant la Révolution de 1789 jusqu’au renversement du 9 thermidor an II - 27 juillet 1794.

Les assemblées générales communales de citoyens des deux sexes élisaient alors les membres du conseil général, ainsi que les membres des différents comités chargés des attributions de la commune : on retrouve bien sûr la fonction de garde nationale et de police, mais aussi celles des comités des subsistances, de l’instruction publique, des finances, de l’assistance.

Les élus étaient sous le contrôle permanent des citoyens, qui se réunissaient plusieurs fois par semaine en assemblées générales. Le système électoral, pratiqué par le mouvement populaire révolutionnaire dans la période 1789 - 1794, était celui que les communautés villageoises avaient hérité du Moyen Âge et pratiqué jusque-là, tandis que les villes avaient perdu, depuis le XVIe siècle, leurs libertés et franchises.

Auteur: Gauthier Florence

Info:

[ gouvernement ] [ contrôle du pouvoir ] [ utopie française ] [ démocratie directe ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

autocritique

Quand je considère ce que je suis, ce que j'ai toujours été, je trouve ceci, que j'écris sans ostentation, comme pour moi seul uniquement : je n'ai jamais eu aucune ambition, je n'ai jamais rien désiré, je ne me suis jamais cru aucun talent, les compliments me font rire, je ne me suis jamais déplacé sans, aussitôt arrivé, me demander ce que j'étais venu faire là, je ne me suis jamais rien acheté sans, aussitôt, le voyant chez moi, me demander pourquoi je m'en étais embarrassé, où que je sois allé, j'ai toujours trouvé que tout se ressemble, je n'ai jamais rien connu, goûté, senti, entendu d'agréable complètement, jamais rien ne m'a enlevé au-dessus du train-train des jours toujours pareils. Je le dis souvent : "On viendrait me dire demain voici cinquante mille francs que nous voulons dépenser pour vous. Quoi vous ferait plaisir ? Que désirez-vous ?" Je répondrais: "Rien." Pourtant, l'homme le plus gai, le plus amusant avec les gens, plein d'entrain, de traits, de boutades, de moqueries, de franchises malicieuses, la physionomie aussi vive que les paroles. Nature humaine ? Auteur gai, homme triste. Acteur comique, homme triste. Clown bouffon, homme triste. Homme d'esprit homme triste.

Auteur: Léautaud Paul

Info: Journal 1937, Lundi 25 Janvier

[ littérature ]

 

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antiracisme

Dire qu'ils sont nonchalants est une ineptie. Dire qu'ils se distinguent par leur joie de vivre tout autant que les blancs de la même classe se distinguent par leur apathie et leur tristesse de vivre est une vérité. Leur sensibilité, leur grâce et leur puissance quasi surnaturelle en tant qu'êtres humains sont une évidence. Ils s'habillent avec un sens esthétique dont aucune autre population américaine ne fait preuve, même de loin ; ils sont en train de créer sans doute le plus distingué des arts lyriques américains de leur époque ; ceux qui sont "non créatifs" sont sensibles à l'art et à une subtilité de sentiments et de comportements comme aucun blanc ne l'a été depuis trois siècles ; ils aiment avec une grâce lubrique et tombent en désamour avec une franchise que peu de blancs occidentaux ont su atteindre depuis l'époque de saint Paul : et, pour faire court, il semble plutôt évident, après avoir observé plusieurs milliers d'entre eux vivre leur vie d'exclus, qu'ils constituent à maints égards majeurs une race non pas égale mais supérieure : et que ce qu'ils ont enduré ces quelques dernières générations a, tout autant que la nature éternelle et le pouvoir de l'intelligence, contribué à cette supériorité.

Auteur: Agee James Rufus

Info: Une saison de coton, Trois familles de métayers, Sur les Noirs dans le Sud des USA en 1936, P 177

[ noirs ] [ usa ] [ louange ]

 

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france

A leur franchise, à leur fougue naturelle les Gaulois joignent une grande légèreté et beaucoup de fanfaronnade, ainsi que la passion de la parure, car ils se couvrent de bijoux d'or, portent des colliers d'or autour du cou, des anneaux d'or autour des bras et des poignets, et leurs chefs s'habillent d'étoffes teintes de couleurs éclatantes et brochées d'or. Cette frivolité de caractère fait que la victoire rend les Gaulois insupportables d'orgueil, tandis que la défaite les consterne. Avec leurs habitudes de légèreté, ils ont cependant certaines coutumes qui dénotent quelque chose de féroce et de sauvage dans leur caractère, mais qui se retrouvent, il faut le dire, chez la plupart des nations du Nord. Celle-ci est du nombre : au sortir du combat, ils suspendent au cou de leurs chevaux les têtes des ennemis qu'ils ont tués et les rapportent avec eux pour les clouer, comme autant de trophées, aux portes de leurs maisons. Posidonies dit avoir été souvent témoin de ce spectacle, il avait été long à s'y faire, toutefois l'habitude avait fini par l'y rendre insensible. Les têtes des chefs ou personnages illustres étaient conservées dans de l'huile de cèdre et ils les montraient avec orgueil aux étrangers, refusant de les rendre même quand on voulait les leur racheter au poids de l'or.

Auteur: Thollard Patrick

Info: La Gaule selon Strabon : du texte à l'archéologie : Géographie, livre IV, traduction et études

[ historique ]

 

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déclaration d'amour

Parthénice, il n'est rien qui résiste à tes charmes:
Ton empire est égal à l'empire des dieux;
Et qui pourrait te voir sans te rendre les armes,
Ou bien serait sans âme, ou bien serait sans yeux.

Pour moi, je l'avouerai, sitôt que je t'ai vue,
Je ne résistai point, je me rendis à toi:
Mes sens furent charmés, ma raison fut vaincue,
Et mon coeur tout entier se rangea sous ta loi.

Je vis sans déplaisir ma franchise asservie;
Sa perte n'eut pour moi rien de rude et d'affreux;
J'en perdis tout ensemble et l'usage et l'envie:
Je me sentis esclave, et je me crus heureux.

Je vis que tes beautés n'avaient pas de pareilles:
Tes yeux par leur éclat éblouissaient les miens;
La douceur de ta voix enchanta mes oreilles;
Les noeuds de tes cheveux devinrent mes liens.

Je ne m'arrêtai pas à ces beautés sensibles,
Je découvris en toi de plus rares trésors;
Je vis et j'admirai les beautés invisibles
Qui rendent ton esprit aussi beau que ton corps.

Ce fut lors que voyant ton mérite adorable,
Je sentis tous mes sens t'adorer tour à tour:
Je ne voyais en toi rien qui ne fût aimable,
Je ne sentais en moi rien qui ne fût amour.

Ainsi je fis d'aimer l'heureux apprentissage;
Je m'y suis plu depuis, j'en aime la douceur;
J'ai toujours dans l'esprit tes yeux et ton visage,
J'ai toujours Parthénice au milieu de mon coeur.

Oui, depuis que tes yeux allumèrent ma
Je respire bien moins en moi-même qu'en
L'amour semble avoir pris la place de mon
Et je ne vivrais plus, s'il n'était plus en moi.

Vous qui n'avez point vu l'illustre Parthénice,
Bois, fontaines, rochers, agréable séjour,
Souffrez que jusqu'ici son beau nom retentisse,
Et n'oubliez jamais sa gloire et mon amour.

Auteur: Racine Jean

Info: Stances à Parthénice, le 2 juin 1661 ?

[ poème ]

 

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