totalité
L’aspect vimarśa correspond à l’énergie de la prise de conscience, soit l’aspect dynamique et créatif de l’acte cognitif. Pour Vasugupta et tous les shivaïtes de sa lignée qui lui succèderont, la vibration spanda constitue la nature véritable de la lumière-énergie consciente. Imperceptible, cette pulsation sans origine tisse et sous-tend inlassablement la trame cosmique. En sa plus haute fréquence, elle est conscience pure, plus relâchée elle devient pensée puis matière mais jamais ne déserte aucun aspect de la manifestation, même si elle semble inerte. La vibration universelle suscite l’univers entier en elle-même, à la manière d’un puissant magicien qui serait à la fois compositeur, musicien, instrument et auditeur, mais aussi silence et son, timbre, rythme, harmonie ou dysharmonie et enfin espace en lequel la musique émerge et se dissout.
Auteur:
Poggi Colette
Années: 1955
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: indianiste, spécialiste du sanscrit
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Sept joyaux du tantra shivaïte : Rencontre avec sept maîtres du Cachemire médiéval
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unicité
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globalité
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hindouisme
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néologisme
Dans l’affaire du pronom iel, la pire arnaque du Robert est de faire croire au caractère “scientifique” de son travail. Mais le fait de choisir n’a rien de scientifique ! Ce dictionnaire se décerne le label scientifique sans s’imposer aucun des critères rigoureux que sont la fréquence d’utilisation d’un mot nouveau, sa fluctuation, sa géographie, sa sociologie, et surtout sa temporalité ! Jean Dutour rappelait en 1998 qu’une longue période d’observation est nécessaire pour qu’un mot s’intègre définitivement à une langue et pour l’admettre dans le dictionnaire ; mais en l’adoptant précipitamment, Le Robert le passe au micro-ondes, et, plus grave encore, il le valide selon la formule magique qui pose tout dictionnaire en instance de légitimation : “C’est dans le dictionnaire, donc on peut l’employer !” […]
L’écriture inclusive n’est pas une écriture mais un code, et pas inclusive mais exclusive, relevant du séparatisme anglaméricain, appropriée à des relations en chiens de faïence. Le code exclusif est ignorant de la langue française, laid, sourd, simpliste, moraliste et d’ailleurs illisible et imprononçable ; il constitue un signe manifeste d’une allégeance à la doxa américaine, séparatiste et communautariste. Valider ce “pronom” inconsistant qui en est le supplément logique n’est pas une démarche linguistique, mais un acte militant, il collabore à l’autocolonisation en cours.
Auteur:
Borer Alain
Années: 1949
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: romancier, essayiste, poète
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Interview Le Point, 2 décembre 2021
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grammaire
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progressisme
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critique
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impatience
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