Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 7
Temps de recherche: 0.0296s

french kiss

Finalement, il m'a fourré dans la bouche une grosse langue râpeuse, une langue, je ne pouvais m'empêcher de le penser, vraiment prolétarienne, transmise de père en fils comme l'ankylose dorsale du paysan, ou la fixité du regard de l'ouvrier spécialiste de la chaîne de montage.

Auteur: Moravia Alberto

Info: Désidéria

[ rouler une pelle ] [ rustique ]

 

Commentaires: 0

french kiss

1920 : Le 'baiser sur la bouche', encore qualifié en France de 'crime' pour 'attentat à la pudeur', devient en quelques décennies un symbole de la passion amoureuse, depuis qu'il est popularisé par le cinéma d'Hollywood. Des peuples comme les Japonais qui, traditionnellement, s'effleuraient le nez par amour, s'embrassent maintenant sur la bouche.

Auteur: Brenot Philippe

Info: Sex story, p. 167

[ rouler une pelle ]

 

Commentaires: 0

french kiss

Mon amour, la première fois que je t'ai embrassée j'ai senti un battement d'ailes contre ma bouche. J'ai d'abord cru qu'un oiseau se débattait sous tes lèvres, que ton baiser ne voulait pas du mien. Mais quand ta langue est venue chercher la mienne, l'oiseau s'est mis à jouer avec nos souffles, c'était comme si on se le renvoyait de l'un à l'autre.

Auteur: Perrin Valérie

Info: Les oubliés du dimanche, p.243

[ galoche ] [ patin ] [ rouler une pelle ]

 

Commentaires: 0

french kiss

Ils s’embrassèrent, beaucoup, longuement, lentement. On sous-estime le baiser. Lorsqu’il se donne, pleinement, entièrement, c’est une étreinte des âmes. C’est un corps qui entre dans un autre, lui donne tout, lui prend tout, se laisse donner et se laisse prendre. C’est faire l’amour, de manière totale, comme en modèle réduit. [..]

Le baiser se suffit à lui-même. Réveillant tout en soi, entraînant le plus intime que chacun porte dans un vertige profond et magnifique, fait de désir et de plaisir.

Auteur: Bongrand Caroline

Info: Vous aimer

[ fusion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

french kiss

Il pleuvait lorsqu’ils arrivèrent devant l’hôtel. Elle serrait le parapluie à deux mains, il écarta le manche de devant son visage, sa bouche, il l’embrassa, ta langue est ronde et la mienne pointue, songea Béatrice, docile et désirante maintenant. Ou ce fut peut-être sa salive qui "songea", et les minuscules muscles horripilateurs de la peau qui font dresser les poils sur le corps dans les grosses frayeurs. Est-ce qu’on fuit l’ours parce qu’on a peur, ou bien a-t-on peur de l’ours parce qu’on le fuit ?

Auteur: Almassy Eva

Info: L'accomplissement de l'amour

[ sensualité ] [ hérissement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

french kiss

J'ai été embrassée par des hommes qui le faisaient très bien. Mais ils n'y accordaient pas toute leur attention. Ils n'en étaient pas capables. Ils avaient beau essayer, une partie de leur esprit était ailleurs. Rater le dernier bus - ou leurs chances de se faire la fille - voire leur propre technique pour embrasser - peut-être aussi inquiets de leur travail, ou du fric, ou du fait que les voisins s’aperçoivent de quelque chose. Mike n'avait pas de technique... mais quand il vous embrassait, il ne faisait rien d'autre. Tu étais son univers entier... et le moment éternel parce sans projets et destinations. Il t'embrassait, c'est tout.

Auteur: Heinlein Robert A.

Info: Stranger in a Strange Land

[ rouler une pelle ]

 
Commentaires: 5
Ajouté à la BD par miguel

french kiss

Nous ne nous sommes même pas embrassés ni regardés dans les yeux. Nos lèvres se sont juste introduites par effraction dans des labyrinthes intérieurs profondément enchâssés entre nos oreilles, les ont remplis de la musique secrète des mots vicieux, les siens dans de nombreuses langues, les miens dans le goût douteux de ma seule langue, jusqu'à ce que nos langues remuent, et nos consonnes ont tourné et crissé, cliqueté plus fort, hésité, foncé plus vite, les syllabes se sont bientôt mêlées aux grognements, ou les grognements ont trouvé une prise dans des mots nouveaux, ou des mots anciens, ou des mots inventés, jusqu'à ce que nous mélangions nos chaleurs et refusions de les libérer, goûtant trop le sombre langage sur lequel nous venions de trébucher, désirant et sidérant, pas vraiment une communication, plutôt une canalisation de nos désirs balbutiés, les siens pour ce que j'en sais partis vers les Forêts Noires et les loups, les miens réintégrant brutalement une forme familière, ce grand mystère spectral dont je ne pouvais qu'entendre la forme, qui en dépit de nos désirs distincts et cris individuels continuait à nous entrainer dans des tonalités plus étrangères, notre désir commun de continuer à étreindre la brûlure alimentée par le bruit, ses hurlements stridents, les miens - je ne les entendais pas - seulement les siens, probablement en contrepoint des miens, un cri haut perché, puis un murmure chutant de manière imprévue et se changeant presque en jappement, en grognement, je ne sais pas trop, et soudain plus la moindre courbe, juste la fuite en avant, une ligne franchie où tous les sons fracturés déjà prononcés finissent par se condenser en un long mot agonisant, qui excède aisément la centaine de lettres, même le tonnerre, et anticipe l'inévitable relâchement, quand la chaleur devient enfin trop pesante, et menace de brûler, marquer, déchirer, mais suffisamment tentante pour qu'on s'y raccroche encore ne serait-ce qu'une seconde, afin d'étirer le tout, si nous le pouvons, comme si en s'approchant autant de la chaleur, en s'en enveloppant à ce point, allait se révéler... ce qui, lorsque nous nous sommes étreints, tenus, retenus, s'était finalement révélé trop, trop de quelques secondes, et impossible à refuser, et donc faisant tout exploser, frissons et tremblements, et donc tout au fond de sa gorge un millier de lettres s'écrasant en une longue chute non modulée, résonnant profondément dans mon oreille et le long du nerf auditif, un dernier sursaut de rage décrivant en détails durables la forme de choses déjà survenues.

Auteur: Danielewski Mark Z.

Info: La Maison des feuilles

[ pelle roulée ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel