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langage

Un grain de blé ne constitue pas un tas, ni deux grains, ni trois et ainsi de suite. D'autre part chacun conviendra que cent millions de grains de blé forment un tas. Quel est le nombre seuil ? Pouvons nous dire que 325.647 grains de blé ne forment pas un tas, mais que 325.648 grains oui ? S'il est impossible de fixer un nombre seuil, il sera également impossible de savoir ce que signifie un tas de blé ; les mots peuvent n'avoir que peu de signification, bien que, dans certains cas tout le monde soit d'accord sur leurs sens.

Auteur: Borel Félix Edouard Justin Emile

Info: probabilité et certitude

[ sciences ] [ limitation ] [ approximation ] [ généralisation ]

 

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phylogénie

Le grand flux généalogique passé s'est divisé longitudinalement en raison d'évènements variés, engendrant des rameaux frères, dont chacun est constitué de populations d'individus se croisant entre eux. Maintenus séparés suffisamment longtemps, ces rameaux ont fini par ne plus pouvoir se reproduire entre eux à nouveau. La raison en est que les changements subis par les individus de part et d'autre de l'obstacle ne sont pas les mêmes. Dès qu'on cesse d'échanger, on diverge. Dans la nature, il n'y a donc pas d'espèces, mais seulement des barrières à la reproduction, dont on se sert conventionnellement pour constituer des espèces dans nos têtes pour les besoins de notre langage.

Auteur: Lecointre Guillaume

Info: Descendons-Nous de Darwin ?

[ races ] [ classification ] [ différenciation ] [ généralisations ] [ linguistique ]

 

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europe

Augustin Pieyre n'aimait pas les voyages. Il était heureux en France, heureux comme Dieu ou comme un Allemand. Il aurait volontiers fait sienne l’idée que l'étranger est une province un peu plus mal tenue, habitée par des professeurs de langues. L’Angleterre ? Un pub où des juges à perruque fouettaient sans plaisir de plates écolières ; la Russie ? Une steppe mystique éclairée de loin en loin par les feux des samovars; et l’Allemagne, hélas l’Allemagne, une manière de laboratoire scientifique au milieu des forêts où les savants pouvaient oublier la raison. Plus loin, c'était la jungle et l’anthropophagie, exception faite quand même de l’Italie, à cause du verre d’eau que l'on sert avec le café et du célèbre regard des Vénitiennes.

Auteur: Sureau François

Info: L'infortuné

[ généralisations ] [ pays comparés ]

 

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communautés orales

Mais alors, quelle définition peut-on donner d'une langue ? D'autres termes désignent une façon de communiquer, comme idiome, patois, dialecte, sabir, pidgin ou créole. En quoi se distinguent-ils du terme "langue" ? Le terme de base est l'idiome, système de communication orale développé par une communauté, sans autre forme de précision. Un patois est un idiome utilisé dans un territoire de taille limitée ou par seulement une partie de la population d'un territoire. Un dialecte est un patois qui, en plus de la forme orale, possède aussi une forme écrite. Une langue est un dialecte qui a réussi, c'est-à-dire qui s'est imposé comme la forme de communication officielle d'un pays entier. Une langue possède ainsi un caractère politique et joue notamment un rôle administratif.

Auteur: Landragin Frédéric

Info: Comment parler à un alien ?

[ hiérarchisées ] [ émergence ] [ généralisations ] [ uniformisation ] [ politiquement correct ] [ conventions officielles ]

 

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classiques et poncifs

Dans le second chapitre de sa Rhétorique (II, 21, 1394a 24), Aristote emploie le terme gnômé pour les énoncés brefs destinés à la citation. La gnômé y est définie comme une formule exprimant "non pas les particuliers […] mais le général ; et non toute espèce de généralité mais seulement celles qui ont pour objet des actions […]." Les formes gnomiques désignent aujourd’hui les seules formules sentencieuses signées : maximes ou sentences (de maxima sententia, traduction latine de gnômé), et apophtegmes (paroles mémorables de personnages illustres) ; les énoncés parémiques (du gr. paroimia : "proverbe") et les formes apparentées (dictons et adages), créations anonymes, collectives, populaires, fruits de l’expérience accumulée de génération en génération par les usagers de la langue, véhiculant ce que l’on a l’habitude d’appeler "la sagesse des nations", présentent les mêmes caractéristiques sémantiques et grammaticales. Du point de vue linguistique,

-  l’énoncé gnomique, la maxime ou sentence :

Plaisir d’amour ne dure qu’un moment, chagrin d’amour dure toute la vie.

et sa variante parémique, le proverbe : 

Les bons comptes font les bons amis

sont des unités de discours achevées, constituées par des phrases autonomes du point de vue grammatical et référentiel. Du point de vue sémantique, ce sont des assertions se donnant pour universellement vraies. Ce type d’énoncé prétend donc à la généricité (par défaut) et emprunte, du point de vue linguistique, la structure des énoncés génériques exprimant des lois scientifiques.

Auteur: Schapira Charlotte

Info: Langages 2008/1 (n° 169), p 57

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ généralisations idiomatiques ] [ onomasiologie ]

 

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