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Je ne déteste pas les gaffes. Elles prouvent la droiture de l'esprit. Elles sont les gages comiques de notre bonne foi.

Auteur: Renard Jules

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humour

Je ne déteste pas les gaffes. Elles prouvent la droiture de l'esprit. Elles sont les gages comiques de notre bonne foi.

Auteur: Renard Jules

Info: Journal <17 novembre 1900 p.480>

 

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papes

Léon XIII qui fut une grande intelligence, dans toute la force du terme, mais un terrible Italien ne croyant qu’aux combinaisons plus ou moins souterraines, exclusivement préoccupé de stratégies diplomatiques, casse le dernier ressort de la France conservatrice, en obligeant les catholiques à se rallier. Peu inspiré par l’Esprit saint, il ne se rend pas compte que sous le nom de République, c’est le vieil ennemi de l’Eglise, l’irréductible secte satanique qui l’assaille. Il fait, lui, le Vicaire de Dieu, pacte avec le Démon. Les résultats, nous les connaissons.
Il meurt. Pie X lui succède. Et c’est juste le contraire qui se produit. Ce sont les gaffes en sens inverse qui pleuvent.

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: Dans "Les rêveries d'un croyant grincheux", pages 19-20

[ Eglise-Etat ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

musique

(L'auteur se retrouve dans un salon, curieux de rencontrer Richard Wagner)
Après les salutations d'usage, je pris place à mon tour au milieu de quelques fidèles qui m'avaient précédés. - La conversation reprit son cours, que ma venue avait évidemment interrompu ; parmi les visiteurs se trouvait un jeune Italien très bavard, et dont la spécialité me sembla être, comme on dit vulgairement, de faire des gaffes. - Dans le but probablement louable, de m'instruire, il demanda au Maître ce qu'il pensait de la Danse macabre, de Saint-Saëns.
Wagner allant parler, j'étais toutes oreilles.
"La Danse macabre, fit-il avec son disgracieux accent allemand, la Danse macabre ! Ma chère Cosima, n'est-ce pas cette machine où des os se battent ? Qu'il nous a fait entendre à Bade ? Oui, très gentil, très gentil !"
L'Italien, voyant qu'il avait fait fausse route, ne se découragea pas :
- "Et Rossini ? Notre grand Rossini ? Quelle est celle de ces oeuvres que vous préférez ?"
- "Oh ! Rossini, il avait certainement l'étoffe d'un musicien ; et je me souviens qu'étant à Paris, un jour que j'allais le voir, il voulut bien reconnaître devant moi son insuffisante éducation musicale, et avec une franchise qui lui fait honneur, il me dit : Cher maître, si au lieu d'être né italien, j'avais eu le bonheur de naître votre compatriote, je crois que j'aurais fait quelque chose. - Il faut pourtant avouer qu'il a fait trois mesures bonnes dans sa vie."
Et donnant l'exemple à l'appui, il ébaucha trois mesures du Barbier sur le piano. Après cette courte et bienveillante appréciation sur l'auteur de Guillaume Tell, il y eut un moment de silence, après quoi, toujours à l'instigation du jeune Italien, le maître exécuta une série d'autres musiciens, que dans ma naïveté je croyais gens de valeur ; et comme conclusion :
"Non, voyez-vous, à notre époque il n'y en a qu'un : c'est Offenbach."
Je me sentais étouffer dans cette atmosphère haineuse, et j'avais hâte de revoir le soleil, de contempler la nature, si radieuse dans ce beau pays de Naples. Je regrettais presque d'avoir approché et pu juger cet homme, si dieu par son génie, si piètrement humain par sa vanité. Ce fut la seule fois que j'eus l'honneur d'être admis dans l'intimité de Wagner, et plus que jamais j'ai été à même d'apprécier cette véridique parole : il ne faut pas voir les grands hommes de trop près.

Auteur: Godebski Cyprien

Info: Mémoires d'un artiste, texte violemment attaqué comme étant un faux par Willy

[ polémique ] [ critique ] [ vacherie ]

 

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