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désespoir

Vogue la galère
Sur l'onde amère
De l'ombre sans espoir...

Auteur: Rodanski Stanislas

Info: Je suis parfois cet homme

[ obscurité ]

 

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existence

Naissance : Débarquer sans accord, n'importe où, chez n'importe qui. On pleure sur soi et on a bien raison, car dès la naissance, on se trouve dans une merde définitive et inextricable.

Auteur: Galabru Michel

Info: Tout est comédie, p. 151

[ brouillamini ] [ vie ] [ galère ]

 

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surpoids

Plus je grandissais, plus mes formes s'accentuaient , confirmant l'âge ingrat. La mère l'appelait l'âge gras. De toute manière elle n'avait à la bouche que les mots kilo, gramme, graisse. Pour se protéger de son angoisse des lipides, elle nous avait inscrit aux galères modernes, la natation.... Je ne voyais pas comment elle espérait transformer une aubergine en sirène.

Auteur: Schoucair Hyam Yared

Info: La malédiction, p.33

[ adolescence ] [ embonpoint ] [ grosseur ]

 

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musique

Voyant Leadbelly près de la fin, le regretté poète Jack Kerouac lui dédia un texte intitulé : "Deadbelly" ("Ventre Mort"). Ainsi mourut dans un hôpital new-yorkais un Leadbelly misérable, n'ayant pu connaître de son vivant une consécration que l'époque insouciante réservait à d'autres.
Leadbelly avait trouvé l'art de communiquer avec ces gens dont Woody Guthrie écrivait fort bellement : "Un seul coup d'oeil sur leurs mains vous racontera l'histoire de leurs pieds."

Auteur: Vassal Jacques

Info: Folksong, Un bluesman à part : Leadbelly, page 47

[ succès ] [ galère ] [ usa ]

 

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ponçage

Les pierres polissent le marbre comme du papier de verre. Quatre grains différents, du numéro un au numéro quatre, le plus fin. A l’aide d’une machine aussi légère qu’un mètre cube de plomb (qu’on utilise grosso modo comme une cireuse) il s’agit de polir la surface en commençant par la pierre au grain le plus grossier. Opération très lente puisqu’il faut plusieurs passages pour chaque étape. La cinquième phase consiste, en utilisant la même machine, à donner son brillant définitif au marbre en le polissant avec de l’acide. Une vraie finition. Plutôt que satisfaction, j’utiliserai les termes soulagement et repos à la fin d’une pareille galère.

Auteur: Gaichel Millar

Info: Tiens-toi à carreaux

[ carrelage ]

 

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obèse

Louis-Victor de Rochechouart, duc de Mortemart et de Vivonne, d'abord général des galères, et ensuite maréchal de France, était un homme de beaucoup d'esprit. Un jour le roi le raillait sur sa grosseur extraordinaire, en présence du duc d'Aumont, qui n'était pas moins gros : " Vous grossissez à vue d'oeil, lui dit ce prince, vous ne faites point d'exercice. - Ah ! Sire, c'est une médisance, répliqua M. de Vivonne; il n'y a point de jour que je ne fasse au moins trois fois le tour de mon cousin d'Aumont " Le même prince lui demandant ce que la lecture faisait à l'esprit : "Ce que vos perdrix font à mes joues" répondit-il. Il avait les couleurs extrêmement vives.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Mémoires anecd. des règnes de Louis XIV et Louis XV

[ embonpoint ] [ répartie ]

 

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fascisme

Il n'est pas d'animateur, j'en suis sûr sans une profonde poésie. Lorsqu'il parle aux Italiens de la terre natale et d'au-delà des mers, Mussolini est un grand poète, de la lignée de ceux de sa race, il évoque la Rome immortelle, les galères sur le Mare nostrum et poète aussi, poète allemand, cet Hitler qui invente des nuits de Walpurgis et des fêtes de mai qui mêle dans ses chansons le romantisme cyclopéen et le romantisme du myosotis, la forêt, le Venusberg, les jeunes filles aux myrtilles fiancées à un lieutenant des sections d'assaut, les camarades tombés à Munich devant la Felderenhalle ; et poète le Codreanu des Roumains avec sa légion de l'archange Michel. J'écoute Léon Degrelle me parler de son enfance, avec ces paroles sans apprêt qui évoquent tantôt Colette et tantôt Péguy, et je sens bien que lui aussi, il est un grand poète, qui a su capter les voix de sa terre natale. Il n'est pas de grande politique qui ne comporte sa part d'images, il n'y a pas de grande politique qui ne soit visible.

Auteur: Brasillach Robert

Info: Léon Degrelle et l'avenir de Rex

 

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maquerelle

Quand elles arrivent au bordel de Monika, c'est comme si c’était un club plutôt qu'une galère.

L'argent empoché sur leur animalité les comble. Évidemment c'est facile de le gâcher en picole ou en fringues, bref, de le jeter par les fenêtres, mais il y a aussi moyen d'en mettre un peu de côté. Et quand leur carrière provisoire au bordel sera terminée, elles pourront entamer une relation sérieuse sans être raides comme des passe-lacets.

En cas de pépin, Monika les laisse tranquillement passer la nuit à l'oeil. Sans avoir à fournir de services. Ici il y a toujours un petit coin pour les filles à plein temps. Avec une douche. En plus, la renommée de Monika, et aussi ses potes, décourage les connards, les débiles et les brutes les plus endurcies. Ça facilite grandement la vie. Les petites putes partagent les opinions de Monika. En cas de besoin, elle peut aussi les conseiller, entre deux portes, pépère, elle sait essuyer les mirettes éplorées.

Parce que tout de même, baiser pour du fric et de surcroît avec des personnes différentes à chaque fois, ce n'est pas tout à fait normal.

Auteur: Topol Jáchym

Info: Une personne sensible

[ prostituées ]

 

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écrivain-sur-écrivain

Balzac n'a jamais réussi à dominer son penchant le plus détestable: son snobisme; si conscient qu'il ait du être de sa puérilité et de son ridicule. L'homme qui a créé l'oeuvre la plus monumentale de son siècle et qui eût pu passer devant les princes et les rois avec la même indépendance que Beethoven, est affecté d'un respect maniaque pour l'aristocratie. Une lettre d'une duchesse du faubourg Saint-Germain a pour lui plus de poids qu'un éloge de Goethe... Par un inconcevable paradoxe, pour "s'élever" à ces hautes sphères il va s'avilir sa vie durant, pour vivre dans le luxe il va se river à la galère du travail, pour se présenter avec élégance se rendre ridicule ...  (...)

Petit-fils de paysans, fils de bourgeois, incurable roturier, Balzac a une telle corpulence qu'il ne saurait, rien que pour cela, espérer se donner une silhouette et une allure aristocratiques. Il n'est pas de tailleur de la cour,... qui puisse faire parâitre distingué ce gras plébéien aux joues rouges, taillé à la hache, qui parle fort et sans discontinuer et s'introduit dans tous les groupes pour y éclater comme un boulet de canon. Il a un tempérament bien trop exubérant, bien trop excessif pour s'adapter à des manières discrètes et retenues... Les couleurs de son habit et de son pantalon jurent ensemble, et à quoi sert le lorgnon d'or si les ongles des doigts qui le tiennent sont sales, si les lacets de souliers se balancent dénoués sur les bas de soie; à quoi sert le jabot si la graisse dont la crinière est empommadée dégoutte dessus dès qu'elle subit l'éffet de la chaleur ? Balzac porte son élégance qui, par suite de la vulgarité de ses goûts, vise de plus en plus à la pompe, et à l'extravagance, comme un laquais sa livrée...Sur lui ce qui est cher semble de la camelote...

Auteur: Zweig Stefan

Info: Balzac : Le roman de sa vie, pp.162-166

[ portrait ]

 
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résumé

Les gars, j’vais vous la faire courte, mais "Candide" c’est l’histoire d’un p’tit bourge qui a grandi dans un château avec un maître qui lui apprend la philosophie et tout l’bordel t’as vu, avec comme idée principale que, en gros, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Du coup Candide t’as vu il est bien, il fait sa vie tranquillement sauf qu’un jour il va pécho la fille du baron chez qui il vit tu vois, Cunégonde elle s’appelle. Bah ouais, on est au dix-huitième siècle ma gueule. Du coup là aussi sec il se fait téj à coups de pompes dans l’cul et il se retrouve à la rue comme un clandé. De là il va tout lui arriver : il se retrouve à faire la guerre avec des Bulgares, il va Paraguay, carrément l’autre il découvre l’Eldorado enfin bref, le type j’te raconte même pas les galères qui lui arrivent. Ah ouais j’te jure, le gars il bute des mecs, y a un tremblement de terre, son maître il se fait pendre, il manque de crever en se faisant arnaquer par un médecin, il se fait chourave ses lovés par un prêtre, carrément, un merdier j’te jure c’est à peine croyable. J’vous dis ça en vrac, j’me rappelle pas forcément le bon ordre hein, je l’ai lu y a longtemps t’as vu. Bien plus tard donc il retrouve sa meuf, Cunégonde, sauf qu’elle a morflé vénère t’sais, parce qu’elle a eu la lèpre ou je sais plus quoi mais voilà quoi elle a une gueule toute fripée la meuf on dirait un cookie, mais t’as vu Candide c’est un bon gars alors il la renie pas. Et puis il retrouve son maître aussi, qu’est pas mort en fait, on sait pas pourquoi. Et à la fin, le mec, après avoir eu toutes les galères possibles, il se fait un potager t’as vu, et à ses yeux y a plus que ça qui compte, le reste il s’en bat les couilles. Il tire sur sa clope. Et la dernière phrase du livre, c’est quand le maître en gros il arrive et il dit que la vie est bien faite parce que si Candide il avait pas vécu tout ça, alors il serait pas là aujourd’hui à faire pousser des radis, et Candide il dit c’est bien vrai tu vois, mais le plus important c’est de cultiver son jardin. Poto réagit en disant qu’il a connu un mec comme ça qui a tout plaqué et qu’est devenu agriculteur, mais Lahuiss dit que ce n’est pas vraiment de ça qu’il s’agit.

Auteur: Lopez David

Info: Fief, pp 53-54, Le Seuil, 2017

[ Voltaire ] [ malentendu ]

 

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