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stratégie

... la forêt s'étendait ailleurs en de véritables rubans-frontières, semblables à ce murus nativus que César avait jadis reconnu entre les territoires suève et chamave, et qui bornant souvent le territoire des cités gallo-romaines et de leurs héritiers territoriaux, les diocèses de la toute jeune Eglise chrétienne, allaient longtemps encore matérialiser les frontières des royaumes barbares : ainsi la Forêt Charbonnière, qui faisait écran entre les diocèses de Cambrai et de Tongres, sépara-t-elle la Neustrie de l'Austrasie; ainsi la forêt vosgienne, frontière entre les diocèses de Toul et de Besançon, sépara-t-elle la Neustrie de la Burgondie...

Auteur: Lebecq Stéphane

Info: Nouvelle histoire de la France médiévale, t. 1 : Les origines franques, Ve - IXe siècle, 895, Points Histoire n°201, p. 19-20

[ jungle ] [ arbres ] [ nature ] [ guerre ]

 

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art pictural

La peinture française débute aux premiers temps de notre histoire nationale. Les Francs eux-mêmes avaient une peinture, inspirée sans doute de l'art gallo-romain. Dès le temps de Childebert, les murs de Saint-Germain des Prés étaient couverts de peintures. Bientôt, l'usage de peindre les églises devint universel, et Charlemagne le rendit obligatoire dans ses Capitulaires. Aujourd'hui encore, quelques églises conservent des traces de fresques, c'est-à-dire de peintures exécutées directement sur leurs murs : et ces rares vestiges suffisent à faire voir l'incessant effort du génie français pour se dégager des influences byzantines, des formules anciennes et des types convenus, pour marcher vers un art plus libre, plus mouvementé et plus expressif.

Auteur: Wyzewa Théodore de

Info: Les Grands peintres de la France, par T. de Wyzewa et X. Perreau

[ historique ] [ Gaule ]

 

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évolution

Le progrès technique n'est par ailleurs pas irréversible et des techniques peuvent se perdre, telle la moissonneuse gallo-romaine poussée par un animal : le Moyen-âge l'abandonnera pour revenir au fauchage manuel. Ainsi le développement des techniques entretient d'étroits rapports avec le fonctionnement social.
Les Romains savaient réaliser des machines complexes pour la guerre, la construction ou la meunerie, et les Grecs connaissaient même le principe de la machine à vapeur ; mais la généralisation de l'esclavage, main d'oeuvre abondante et peu coûteuse, a bloqué mentalement ces sociétés et les a empêchées de développer un machinisme plus élaboré ; elle a de même privé de pouvoir d'achat ladite main-d'oeuvre servile, qui aurait pu être sinon un puissant stimulant pour l'économie. Les civilisations arabe et chinoise, plus avancées techniquement que l'Europe occidentale à la fin du Moyen-âge, ont perdu ultérieurement leur avantage. Les ethnologues nous montrent que des sociétés géographiquement proches utilisent des techniques différentes, non parce que certaines seraient plus efficaces, mais justement pour se démarquer l'une de l'autre.

Auteur: Demoule Jean-Paul

Info: L'archéologie : Entre science et passion, Chapitre 3, L'aventure humaine au crible de l'archéologie

[ historique ] [ régression ]

 

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histoire

Lorsque René Guénon mentionne Lyon comme l’un des centres contre-initiatiques répartis dans le monde, souvenons-nous que cette ville, Lugdunum dans l’Antiquité, fut la capitale gallo-romaine, le cœur sacré des Gaules. Sa légende de fondation raconte qu’après avoir été chassés du pouvoir par un certain Seseroneos, deux frères, Momoros et Atepomaro, se rendirent sur une colline située près de la Saône qu’on appelait alors l’Arat pour y fonder une nouvelle cité. Alors que les ouvriers commençaient tout juste à creuser les fondations, des corbeaux firent leur apparition dans les cieux, couvrant les arbres environnants. Momoros décida alors de donner à la ville le nom de Lugdounon car dans sa langue, lougos désignait le corbeau et dounon un "lieu élevé". Selon les historiens, cette étymologie serait fantaisiste et relèverait avant tout du folklore puisque dunum est un mot gaulois désignant à l’origine une hauteur fortifiée puis, plus pacifiquement, une bourgade et que Lug, loin d’évoquer le corbeau, renverrait plutôt au dieu Lug du panthéon celtique, dieu du soleil et de la lumière. Mais dans le fond, il n’y a pas contradiction. Lug était l’équivalent celtique d’Hermès et d’Apollon et, dans la tradition celtique, le corbeau désigne le messager des dieux, comme Hermès chez les Grecs. Quant au "lieu élevé", le "haut lieu", le cairn, nous avons constaté à de nombreuses reprises qu’il désigne symboliquement un substitut de la "montagne sacrée".

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 659

[ naissance ] [ signification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson