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imaginaire

A Aberlaas, notre aura s'étiolait. Les jeunes s'embarquaient avec enthousiasme dans les expéditions fréoles. Devenir traceur, devenir scribe ou aéromaître, faisait rêver moins d'enfants. C'est ce que prétendaient nos sources. Sûrement parce qu'on ne leur présentait plus notre destin comme auparavant. Comme un héroïsme quotidien. Une aventure pure. Ce qui comptait désormais semblait être le combien, pas le comment. Combien : la vitesse atteinte, la distance parcourue, les records de trajet. Et pas comment : le courage physique, la finesse de contre, l'invention d'une Trace.

Auteur: Damasio Alain

Info: La Horde du Contrevent

[ épopée ] [ gamins ] [ motivation ]

 

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dépotoir

Quand j’étais enfant, les plus beaux dimanches étaient ceux des virées à la décharge publique (le tas d’or dur). A l’époque, on trouvait encore en pleine campagne des fragments de vies inconnues, entassés comme après un naufrage, mis au rebut, délaissés. […] En toute simplicité, nous accordions à ces choses une nouvelle vie. Au plaisir de découvreur que suscitaient ces explorations s’ajoutait le sentiment diffus d’aller à l’encontre d’une règle, de nager à contre-courant, de choquer le bourgeois. Ce que les autres jetaient, nous en faisions des trésors.

Auteur: Mélois Clémentine

Info: Sinon j'oublie, [préface]

[ gamins chiffonniers ] [ terrain de jeu ] [ mômes chiftirs ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

esthétique

En se servant des notions de beauté et de laideur comme illustrations universelles de valeurs morales, le conte permet à l'enfant de projeter sur les personnages qui représentent les parents (le roi, la reine, mais aussi l'ogre ou la sorcière), tous les sentiments qu'il ne peut se permettre envers ses vrais parents de peur de perdre leur amour, et lui propose des modèles d'identification qui le consolent des déceptions de la vie enfantine. Avec une logique qui trouve un écho dans celle de l'inconscient, le conte démontre que la conquête du bonheur ne se fait qu'en abandonnant l'épineux cocon familial.

Auteur: Nahoum-Grappe Véronique

Info: Fatale beauté, p 178

[ gamins ] [ refuge ] [ dualité ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

adultes

Il faut s'asseoir en mangeant les odeurs qui font tourner la tête, et surtout fermer sa gueule car on ne parle pas à table nous les enfants.

On se contient tant que ça dure. On bouge les pieds en sous-marin pour ne pas être repérés dans le grand calme qui doit régner pendant qu'ils parlent au-dessus de nous, de la journée, des problèmes ou de ceux qui font la même chose dans la maison d'à côté. Du mal qu'ils ont dans le dos à force d'emmener tous les jours leur grosse existence au travail, et des échardes et des dards qu'ils ont dans les mains et qu'il faudra enlever avec une pince après le repas. Et nous on brûle de mordre et défoncer la viande, d'exploser la soupe mais on attend. On la ferme en bougeant des pieds sans faire trembler la table, sinon torgnole.

Auteur: Johannin Simon

Info: L'été des charognes, p. 74, Allia, 2017

[ hiérarchie ] [ gamins impatients ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Les enfants avec autisme ont souvent une démarche, un comportement général un peu étrange. Les autres remarquaient ainsi qu'en classe je ne réagissais pas de la même façon aux sollicitations de la maîtresse ou du prof. Très observateurs, ils se firent ainsi vite un jugement sur leur petit camarade. Instantanément, les enfants savent qui sera populaire ou aimé du groupe, et qui sera mis à l'écart. La société des adultes est similaire, seule son hypocrisie sociale est plus raffinée : au lieu de taper directement, on utilisera certaines phrases d'exclusion, certaines attitudes, pour un résultat à peu près analogue. Il était donc à peu près impensable pour les autres élèves que je participe à leurs jeux de groupe. Même en supposant qu'un jeu auquel je puisse participer fût mis en place, s'ils étaient habitués à ce que je sois exclu, ils ne m'acceptaient qu'avec peine dans leur groupe.

Auteur: Schovanec Josef

Info: Je suis à l'Est !

[ différence ] [ bannissement ] [ gamins ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dialogue

– Je crois pas à la magie, répondit Sam.
– Moi je crois à tout, Tom pouce.
– M’appelle pas Tom Pouce. D’ailleurs je te ferai remarquer que t’es à peine plus grand que moi.
– Je sais, mais t’es quand même qu’un petit freluquet, qu’un goujon dans le grand fleuve.
– Je suis un tueur de géant.
– Ben voyons. D’façon comme je t’ai dit, je crois à tout…crevette.
– Si tu continues, moi je vais t’appeler rat d’égout.
– Nabot.
– Pet de mouche.
– Crapaud.
– Galeux.
– Plancton.
– Tête de caca.
– Tête de caca? se gaussa le Kid.
– Ouais, répondit Sam avec un gloussement moqueur. C’est ça que tu es. tête de caca. Tu pues.
– Tu rigoles tu sens pire. Tu pues les pieds. Vieille chaussette.
– M’appelle pas vieille chaussette, pauvre port à tabac qui pu du cul.
– Ouh le ragondin. T’es-un-ra-gondin!
– Morveux.
– Trou de balle.
Soudain le Kid s’arrêta.

Auteur: Higson Charles

Info: Ennemis, Tome 1

[ gamins ] [ insulte ]

 

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mort imminente

Les NDE ou EMI chez les enfants revêtent un intérêt certain. En effet, l'enfant aborde cette expérience sans un grand bagage culturel transmis par l'environnement dans lequel il évolue, à l'inverse des adultes qui, dans leur cas, se trouvent certainement plus influencés autant par les événements de la vie que par leurs croyances religieuses.

Les enfants, d'une manière générale, ont moins de chances qu'un adulte de réfléchir à des aspects de la vie comme l'au-delà, la mort, la conscience, etc. Cette situation les place dans une position privilégiée comme témoins de l'EMI, d'autant plus qu'il est rare qu'un enfant ait entendu parler des expériences de décorporation, avant d'en faire l'expérience.

Le Dr. Moody raconte l'expérience d'une petite fille opérée d'une appendicite: "Je les ai entendus dire que mon coeur s'était arrêté, mais j'étais au plafond en train de tout regarder. [...] Je flottais tout près du plafond; c'est pour ça que, quand j'ai vu mon corps, je ne me suis pas rendu compte que c'était le mien. Je suis sortie dans le couloir et j'ai vu ma mère en train de pleurer. Je lui ai demandé pourquoi elle pleurait mais elle ne pouvait pas m'entendre. Les docteurs pensaient que j'étais morte.

Alors une belle dame est arrivée pour m'aider parce qu'elle savait que j'avais peur. Elle m'a emmenée dans un tunnel et on est arrivées au ciel. Il y a des fleurs merveilleuses au ciel. J'étais avec Dieu et Jésus. Ils ont dit que je devais repartir pour retrouver ma maman parce qu'elle était bouleversée. Ils ont dit que je devais finir ma vie. Alors je suis revenue et je me suis réveillée.

Le tunnel où je suis allée était long et très noir. On avançait très vite dedans. Au bout il y avait de la lumière. Quand nous avons vu la lumière, j'ai été très contente. Pendant longtemps j'ai voulu y retourner. Je veux toujours retourner à cette lumière quand je mourrai. [...]"

Les enfants perçoivent l'EMI qu'ils ont vécue d'une manière très positive et parlent mêrme des êtres qui les ont aidés de "l'autre côté" avec une grande affection. Les enfants ne s'effrayent jamais de l'EMI, comme cela est arrivé à des adultes, mais au contraire ils manifestent un intérêt et un attachement certains pour cet état dont ils ont fait l'expérience.

Il est intéressant également de se demander quelle perception ont ces enfants de leur âge au cours de l'EMI. Ont-ils l'impression d'être des enfants ou des adultes? Au cours de ses travaux, le Dr. Moody s'est aperçu que la plupart d'entre eux se sont sentis adultes pendant leur EMI, sans pouvoir pourtant expliquer comment ils en sont certains. Il rapporte le cas d'une femme qui avait eu une EMI lorsqu'elle n'avait que sept ans:

"C'était un jour, vers midi, quand j'avais sept ans. Je revenais de l'école pour déjeuner à la maison. Il y avait une plaque de glace au milieu de la route et j'ai couru pour glisser comme font les gosses. Quand je suis arrivée dessus, j'ai si bien glissé que je suis tombée et que je me suis cognée la tête. Je me suis relevée et je suis rentrée à la maison, pas très loin de là, mais je ne me sentais vraiment pas dans mon assiette.

Ma mère m'a demandé ce qui n'allait pas et je lui ai raconté que j'avais glissé et que j'étais tombée en me cognant la tête. Elle m'a donné une aspirine, mais quand j'ai voulu l'avaler, je n'arrivais pas à trouver ma bouche.

En voyant cela, elle m'a aussitôt fait allonger et elle a appelé le docteur. C'est à ce moment que je suis "passée". Je suis restée dans le bleu pendant douze heures et, pendant tout ce temps, ils ne savaient pas si j'allais vivre ou mourir.

Bien sûr, je ne me souviens de rien de tout ça. Ce dont je me rappelle, c'est que je marchais dans un jardin plein de grandes fleurs. [...] Il faisait chaud dans ce jardin et il y avait beaucoup de lumière; c'était très beau.

J'ai regardé dans tout le jardin et j'ai vu cet Être ?. Le jardin était extraordinairement beau, mais tout devenait terne en sa présence. Je me sentais complètement aimée et complètement nourrie par sa présence. C'était le sentiment le plus merveilleux que j'aie jamais connu. D'ailleurs, cela s'est produit il y a plusieurs années, mais je ressens toujours cette impression.

L'Être m'a dit, sans mots: "Allons, tu dois repartir." Et je lui ai répondu de la même façon: "Oui." Il m'a demandé pourquoi je voulais rentrer dans mon corps et je lui ai dit: "Parce que ma mère a besoin de moi."

A ce moment-là, je me souviens de m'être retrouvée en train de descendre dans le tunnel et la lumière devenait de plus en plus petite. Et quand elle a complètement disparu, je me suis réveillée. [...]

Quand je repense à cette expérience, je me rends compte que j'étais complètement adulte quand j'étais en sa présence. Comme je vous l'ai dit, je n'avais que sept ans, mais je sais que j'étais adulte."

Auteur: Internet

Info: laplusquevive.canalblog.com, Paul Ohlott, 15 octobre 2012

[ gamins ] [ mômes ] [ maturité immanente ] [ moi supérieur ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste