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remaniement stylistique

Il y a une petite tragédie qui se joue en ce moment à propos de Women, et je préférerais que tu gardes le silence le plus total là-dessus. Comme tu le sais, j’ai l’habitude de dire à John de ne pas se gêner et de corriger mes fautes de grammaire, mais cette fois il est allé trop loin. J’aurais dû lire les épreuves du bouquin plus attentivement mais je suis paresseux. Mais lorsque le bouquin est sorti je l’ai lu. Merde mon pote ! Je crois qu’il pense que je ne sais pas écrire. Il a balancé des merdes dedans. Par exemple j’aime bien dire "dit-il" ou "dit-elle" et ça me suffit amplement. Mais il en a remplacé un paquet par des "rétorqua-t-il", "dit-il joyeusement", "Je haussai les épaules", "elle avait l’air vexée". Et ça ne s’arrête plus, merde. Il y a même un endroit dans le livre où une femme avait une robe verte et il lui a mis une robe bleue. Au moins il ne lui a pas changé les organes sexuels !

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à Gerard Locklin, 15 mars 1979

[ éditeur-écrivain ] [ lissage éditorial ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

judaïsme

Pendant deux siècles, les communautés juives ont à la fois cherché à s'enraciner dans la société environnante, tout en craignant que cette volonté de citoyenneté à part entière aboutisse à la disparition par assimilation de la culture juive. Pendant deux siècles, et quels que soient les continents, la société non juive a, selon les époques et les régions, accueilli les mondes juifs ou les a rejetés. Cette expérience historique collective a façonné une vision de l'avenir basée sur l'incertain, sur la nécessité d'être sur "ses gardes", de s' attendre au pire et donc de maintenir une certaine distance par rapport au monde, tout en participant intensément et avec passion à sa transformation. Le sionisme a tenté, en formant un Etat-nation hébreu, de transformer les judaïsmes en une unité cohérente, en une société assurée de son avenir; il a voulu normaliser les Juifs en les dotant d'un territoire et d'un Etat. Mais ce faisant, il s'est condamné à vivre avec ce "péché originel" de disposer d'une terre que d'autres tenaient pour leur, et a échoué dans sa volonté de rassembler l'ensemble des mondes juifs. Depuis quelques décennies, il assiste à la renaissance des judaïsmes diasporiques.

Auteur: Ajchenbaum Yves Marc

Info: Les judaïsmes, Gallimard, Le Monde actuel, Paris 2000

 

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pouvoir

Que le président Macron ait choisi la ligne dure de la répression contre la ligne républicaine du maintien de l’ordre est donc avéré. Il a donc à son service la presse maastrichtienne, autrement dit les médias dominants, dont ceux du service public audiovisuel, il a mis à son service la police, l’armée, donc les forces de l’ordre, il a également essayé d’y adjoindre la machine judiciaire. Ce dont témoigne un article du Canard enchaîné (30 janvier 2019) intitulé “Les incroyables consignes du parquet sur les gilets jaunes”, qui rapporte dans le détail comment le ministère dit de la Justice a communiqué par courriel avec les magistrats du parquet de Paris sur la façon de traiter les gilets-jaunes: après une arrestation, même si elle a été effectuée par erreur, il faut tout de même maintenir l’inscription au fichier du traitement des antécédents judiciaires (TAJ), y compris “lorsque les faits ne sont pas constitués”. Le courrier précise également qu’il faut ficher, même si “les faits sont ténus” et même dans le cas avéré “d’une irrégularité de procédure”! Dans ces cas-là, arrestation par erreur, infraction non motivée, irrégularité de procédure, il est conseillé de maintenir les gardes à vue et de ne les lever qu’après les manifestations du samedi afin d’éviter que les citoyens fautivement interpellés puissent exercer leur droit de grève, faut-il le rappeler, un droit garanti par la Constitution? Alinéa 7 du préambule…

Auteur: Onfray Michel

Info: https://www.les-crises.fr/la-brute-par-michel-onfray

[ conservation ] [ injustice ] [ France ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

Portugal : des chauves-souris sauvent le patrimoine littéraire
Deux bibliothèques portugaises sont devenues des lieux sûrs grâce à leurs hôtes qui vivent là depuis des générations.
"Les chauves-souris sont très prudentes quand il s'agit de leurs refuges. Elles ont tendance à utiliser les mêmes abris pendant plusieurs générations et préfèrent les bâtiments anciens", déclare le professeur Jorge Palmeirim de la faculté des sciences de l'université de Lisbonne.
Lors d'une expédition nocturne en 2008, le professeur a voulu en savoir plus sur celles qui logent les lieux depuis plus de 200 ans : "Je ne pouvais pas les voir, juste les écouter, mais selon les excréments que j'ai trouvés, je peux dire qu'il y a au moins deux espèces différentes de chauves-souris".
Ce qui fait la joie des bibliophiles et conservateurs, c'est la capacité de ces animaux à attraper les insectes : une chauve-souris peut en manger jusqu'à 500 par jour. Jusqu'ici, personne n'a contesté la présence de ces gardes qui chassent la nuit.
Pas de peur à avoir du côté les lecteurs et des chercheurs, ces bêtes sont bien cachées et dorment la journée. Leurs entrées et sorties sont facilitées par les fissures et les trous dans les bibliothèques anciennes communes. De plus, à l'époque on avait déjà tout prévu. Des documents de deux siècles, à Coimbra, témoignent de l'achat de peaux d'animaux, encore utilisées aujourd'hui, pour protéger les tables anciennes de la bibliothèque des fientes de chauve-souris.

Auteur: Internet

Info: sur le site se couchermoinsbete.fr

[ animal ]

 

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existence

Ce n'est pas de la maîtrise, ma petite, c'est une lutte à mort, quotidienne. La vie est une guerre. Non, la vie, c'est comme avancer dans un pays inconnu. Il faut que tu sois sans arrêt sur tes gardes et à l'affût... Et chaque jour qui passe, les choses empirent, parce que tu pénètres de plus en plus dans le pays des méchants, de plus en plus seul, de plus en plus cerné. Et toi, tu essaies de te battre ici ou là, à l'intérieur de la forêt, comme Rambo, l'armoire à glace des films. Regarde ma maison, je viens de la repeindre. Je l'ai peinte moi-même, avec un rouleau, et les portes avec de la laque. Eh bien ça, c'est lutter comme un brave au milieu de la forêt. Parce que ce qui te vient tout de suite à l'esprit, c'est de tout envoyer au diable. Que le plafond s'écroule et que la cuisine se remplisse de merde. Des fois, il te faut beaucoup de courage rien que pour remonter la fermeture Eclair de tes chaussures. Pourquoi nettoyer, pourquoi se laver? Pourquoi faire l'horrible effort de vivre... pour aller passer dix heures au Hawaï? Et demain je n'y serai plus, je serai dans un autre club, encore plus minable. Puis dans la rue. Ensuite, avec de la chance, une institution de charité. Mais je suis là, tu vois. En train de peindre la maison. Parce que, malgré tout, nous ne sommes pas des animaux.

Auteur: Montero Rosa

Info: Le Territoire des Barbares

[ combat ] [ pensée-de-femme ]

 

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pensée-de-femme

Tu avais posté un essai en ligne, "Flâneur : mode d’emploi", sur la tradition des pérégrinations urbaines, des déambulations, et sa place dans la culture littéraire. Tu t’étais attiré des critiques pour avoir mis en doute l’idée qu’il puisse exister des flâneuses au féminin. Tu ne croyais pas qu’une femme puisse errer par les rues dans le même état d’esprit, de la même manière qu’un homme. Une marcheuse était sujette à d’incessantes ruptures de rythme : des regards insistants, des commentaires, des sifflets, des mains baladeuses. On apprenait aux femmes à être constamment sur leurs gardes : ce type, là, ne marche-t-il pas un peu trop près de moi ?
Et celui-là, est-ce qu’il me suit ? Comment, dans ces conditions, pourrait-elle jamais être assez alanguie pour se perdre dans cette absence à soi-même, cette joie pure d’être au monde, qui constitue l’idéal de la vraie flânerie ?

Tu en concluais que l’équivalent féminin était sans doute le shopping - en particulier le genre d’exploration vaine de celle qui ne cherche pas à acheter quelque chose.

Je ne pensais pas que tu aies tort. Je connais des tas de femmes qui enfilent une carapace chaque fois qu’elles sortent de chez elles, j’en connais même quelques-unes qui font tout pour éviter d’avoir à sortir de chez elles. Bien sûr, il suffit d’attendre d’avoir atteint un certain âge, l’âge de l’invisibilité, et… le problème est résolu.

Tu vois comme tu utilisais le mot femmes, alors que ce que tu voulais dire en fait, c’était jeunes femmes.

Auteur: Nunez Sigrid

Info: L'ami

[ badaudage ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythification

D'autres disaient qu'elle avait réussi a obtenir une audience de Staline en personne, et que c’était lui qui avait donne l'ordre de lui rendre son mari. Mais pas pour rien - pour une nuit d'amour. Ida n'avait pas eu le choix, elle avait accepté. On l'avait amenée au Kremlin, on l'avait lavée des pieds à la tête avec une eau spéciale du Kremlin, on l'avait décorée avec des fleurs du Kremlin, et elle avait été servie à Staline sur un énorme plat en or porté par douze gardes du Kremlin de deux mètres de haut. On l'avait transportée dans une chambre a coucher incommensurable du Kremlin, et là, au son des fanfares, tous les courtisans s’étaient prosternés et le Guide était entré dans la pièce. On avait d'abord apporté sur un chariot en or le membre de Staline, couronné de roses et de sarments de vigne. De ravissantes infirmières marchaient de part et d'autre du chariot en portant avec précaution les testicules de Staline. Puis Staline lui-même était apparu, la tête dans les nuages, le ventre rond comme un samovar, chaussé de bottes fabriquées avec la peau d'Hitler. Et la, de nouveau, les fanfares avaient retenti, des coups de canon avaient été tirés, des feux d'artifice avaient explosé, des orchestres s’étaient mis a jouer, et les robustes gardes, tenant en équilibre le membre de Staline, étaient montés à l'assaut, les belles infirmières qui portaient les testicules de Staline avaient du mal à les suivre, quant à Staline lui-même, il fumait sa fameuse pipe d'un air songeur...

Auteur: Bujda Ûrij Bouïda

Info: La mouette au sang bleu

[ légende ] [ petit père des peuples ] [ URSS ] [ humour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

gourou

Il (Sogyal Rinpoché ) manque d'autre part d'humilité et de respect pour ses étudiants, les manipule et ne se met pas du tout à leur place. Il en abuse même (présence, argent, dignité, sans même prendre en compte les rumeurs le concernant...). C'est le rejeton d'une riche famille dont on ne savait que faire après le remariage de sa mère, et qui en conséquence a été reconnu par Jamyang Khyentsé Chökyi Lodrö, son oncle. Sur le plan de son savoir, il n'a pas vraiment suivi d'éducation monastique (collège catholique puis université de Delhi) et a appris ce qu'il sait aux côtés de Dudjom. Il est moins à l'aise (ne répond pas directement aux questions) et en sait beaucoup moins que les lamas venus cet été. Sa "folle sagesse" est un alibi mais un syllogisme : le génie côtoie la folie, mais ce n'est pas parce qu'on fait le fou que l'on est génial. Sa force : un livre vendu à deux millions d'exemplaires mais qu'apparemment il n'a pas écrit. Sa réussite : après plus de trente ans, moins de 500 retraitants dont une bonne partie de paumés.
6° Rigpa International est devenu une secte. Quand on examine les caractéristiques des sectes, la plupart d'entre elles s'appliquent à Rigpa. Ce sont des faits, pas de simples impressions. Quant au fruit de Rigpa, c'est trois fois rien : quelques monastères que l'on aiderait, Mylène et ses petites filles tibétaines, Dzogchen Beara et ses sept places... payantes.
7° Je peux continuer à fréquenter Rigpa, dans la mesure où cela peut donner accès à des maîtres authentiques, par exemple peut-être l'été prochain à Lerab Ling. Mais en restant sur mes gardes, notamment au niveau du fric : plus de bénévolat, plus de dons, plus de sponsoring, seulement du donnant-donnant : il y a des enseignements ou prestations qui m'intéressent, donc je viens et ne paie que pour ça, c'est tout.

Auteur: Dapsance Marion

Info: Les dévots du bouddhisme, p. 262

[ tromperie ] [ arnaque ] [ vacherie ]

 

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commandement

A la journée sanglante de Tornan, l'armée du roi de Prusse Frédéric II battit l'armée autrichienne ; mais la victoire ne s'était déclarée qu'à la fin du jour. La nuit qui suivit la bataille était extrêmement froide : les troupes prussiennes, qui la passèrent sous les armes, avaient allumé un grand nombre de feux. A la pointe du jour, le roi passa de l'aile gauche à l'aile droite. En arrivant auprès de son régiment des gardes à pied, il descendit de cheval, et alla s'asseoir près du feu, entouré de ses braves grenadiers, pour attendre que le jour parût.
Le roi causait familièrement avec les soldats, et faisait l'éloge du régiment, qui avait combattu très vaillamment à cette bataille. Les grenadiers se pressaient autour de lui, et l'un d'eux, nommé Rusbiack, osa lui dire : " Sire, où étiez-vous donc posté pendant le combat? Nous sommes accoutumés à vous voir à notre tête, et à être conduits par vous-même au plus fort de la mêlée; mais, hier, nous ne vous avons pas vu. " Le roi répondit : " J'ai commandé l'aile gauche, et c'est ce qui m'a empêché de rejoindre mon régiment." Pendant cette conversation, le monarque, que la chaleur du feu incommodait, déboutonna son surtout bleu, et les grenadiers remarquèrent, qu'en le déboutonnant, tomba de ses habits une balle de fusil, dont le coup avait effleuré la poitrine et percé l'uniforme avec le surtout. A cette vue, transportés d'enthousiasme, les grenadiers s'écrièrent tous : " Oui, tu es l'ancien Fritz (diminutif allemand du mot Frédéric). Tu aimes à partager tous nos périls ; et nous, nous aimons à mourir pour toi. Vive le roi ! Aux Autrichiens, camarades, aux Autrichiens ! En avant ! marche !" Leurs lignes se formèrent en un instant et les officiers eurent toutes les peines du monde à leur faire comprendre qu'il n'était pas encore temps de retourner à l'ennemi.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Journal de Paris, 1786

[ modèle ] [ hasard ] [ étymologie ]

 

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excrément

Vous êtes bien heureuse d'aller chier quand vous voulez; chiez donc tout votre chien de soûl...
(Alors que sa correspondante a entière liberté, la Palatine est "obligée de garder son étron pour le soir". La raison ? Elle habite une maison sans lieux d'aisance, ce qui l'oblige à faire la chose dehors.)
Cela me fâche, parce que j'aime à chier à mon aise, et je ne chie pas à mon aise quand mon cul ne porte sur rien.
Je voudrais que celui qui a le premier inventé de chier, ne pût chier, lui et toute sa race, qu'à coups de bâton. Comment, mordi! Qu'il faille qu'on ne puisse vivre sans chier? Soyez à table avec la meilleure compagnie du monde, qu'il vous prenne envie de chier, il vous faut aller chier. Soyez avec une jolie fille, une femme qui vous plaise ; qu'il vous prenne envie de chier, il faut aller chier ou crever. Ah! maudit chier, je ne sache point de plus vilaine chose que de chier.
(...)
Voyez passer une jolie personne, bien mignonne, bien propre, vous vous récriez: ah! que cela serait joli si cela ne chiait pas! Je le pardonne à des crocheteurs, à des soldats aux gardes, à des porteurs de chaises et à des gens de ce calibre-là. Mais les empereurs chient, les impératrices chient, le pape chie, les cardinaux chient, les princes chient, les archevêques et les évêques chient, les généraux d'ordres chient, les curés et les vicaires chient. Avouez donc que le monde est rempli de vilaines gens, car enfin, on chie en l'air, on chie sur la terre, on chie dans la mer, tout l'univers est rempli de chieurs et les rues de Fontainebleau de merde, car ils font des étrons gros comme vous, madame.
La conséquence est terrible. Vous pensez "baiser une belle petite bouche avec des dents bien blanches"? Erreur! En réalité, "vous baisez un moulin à merde".

Auteur: Bavière Charlotte-Elisabeth de

Info: 9 octobre 1694, lettre à sa tante, l'Electrice de Hanovre

[ vulgarité ] [ fiente ] [ grossièreté ]

 

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