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nature

J'aime fort les jardins qui sentent le sauvage,
J'aime le flot de l'eau qui gazouille au rivage.

Auteur: Ronsard Pierre de

Info: Réponse aux injures

[ poème ]

 

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éducation

...il est de nécessité que tout homme apprenne à lire et à écrire avant d'apprendre à penser. Tout langage est d'abord ramage et gazouillement, comme des oiseaux.

Auteur: Alain

Info: Propos de littérature

[ outil ] [ réfléchir ] [ lecture ]

 

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pensée

LE PETIT BONHOMME

Quand on a une bonne idée, faut vite l'attraper,
Car elle peut repartir aussi vite qu'elle est arrivée.

Voyez ! Ce petit homme
A dans sa tête une belle idée.

Une petite boule de plumes colorées
Qui chatouille ses pensées
Et gazouille trois petits mots
Sous son chapeau.

Comme il veut la garder,
Il va s'empresser de la dessiner,
Parce que sinon, d'un battement d'ailes,
Hop ! elle va s'envoler !

Auteur: Manceau Edouard

Info: Coucou : Le grand cache-cache des animaux, L'OISEAU

[ vitesse ]

 

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univers

J'aimais la nature et sa parfaite indifférence. Sa façon d'appliquer son plan précis de survie et de reproduction, quoi qu'il puisse se passer chez moi. Mon père démolissait ma mère et les oiseaux s'en foutaient. Je trouvais ça réconfortant. Ils continuaient de gazouiller, les arbres grinçaient, le vent chantait dans les feuilles du châtaignier. Je n'étais rien pour eux. Juste une spectatrice. Et cette pièce se jouait en permanence. Le décor changeait en fonction de la saison, mais chaque année, c'était le même été, avec sa lumière, son parfum et les mûres qui poussaient sur les ronces au bord du chemin.

Auteur: Adeline Dieudonné

Info: La vraie vie, page 113, L’iconoclaste, 2018

[ neutre ] [ violence familiale ]

 
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millennials

Nul n’avait encore eu l’occasion de découvrir l’air d’infernal sérieux avec lequel la consultante de conseil en stratégie, le vice-président de start-up, la chargée de communication, le sociologue des mutations urbaines, le responsable des emplois et compétences, la thérapeute spécialisée en réinvestissement libidinal et l’agent de citoyenneté flanqué de son agente de vigilance, tous deux en suivi psychiatrique, se déplacent sur leurs trottinettes ; tandis que tintinnabulent leurs piercings, que gazouillent leurs portables, que protubèrent leurs implants en titane, et que la plupart se demandent avec anxiété si, à la faveur des trente-cinq heures, ils vont choisir l’option sport ou l’option enfants

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Céline", éd. Gallimard, 2001, préface à la nouvelle édition, page 13

[ citoyen consommateur ] [ fanfaronnade creuse ] [ post-capitalisme corporate ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

illumination

Je pouvais voir que tous les concepts auxquels j'avais été attaché, l'idée de la vie elle même, étaient des constructions vides. Mon esprit devint léger et clair. Je dansais, fou de joie. J'entendais les petits oiseaux gazouiller dans les arbres et je voyais les vagues étinceler au loin dans le soleil levant. Les feuilles dansaient, vertes et miroitantes. Je sentais que c'était vraiment le ciel sur la terre. Tout ce qui m'avait possédé, toutes les angoisses disparurent comme des rêves, des illusions, et quelque chose qu'on pourrait appeler la "vraie nature" se révéla. [...] Non, je n'ai rien d'extraordinaire, mais ce que j'ai entrevu est immensément important.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: La révolution d'un seul brin de paille : Une introduction à l'agriculture sauvage

 

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Ajouté à la BD par miguel

gaz

Il ne faut pas mettre le rot dans la classe des vents coliquatifs, ni dans celle du murmure et du gazouillement du ventre, qui sont aussi des vents du même genre, et qui, grondant dans les intestins, tardent à se manifester et sont comme le prologue d'une comédie ou les avant-coureurs d'une tempête prochaine. Les filles et les femmes qui se serrent étroitement pour se dégager la taille, y sont particulièrement sujettes. Dans elles, selon Fernel, l'intestin que les médecins appellent cæcum, est si flatueux et si distendu, que les vents qu'il contient ne font pas un moindre combat dans la capacité du ventre, que n'en faisaient autrefois ceux qu'Éole retenait dans les cavernes de ses montagnes d'Éolie ; en sorte qu'on pourrait, à leur faveur, entreprendre un voyage de long cours sur mer, ou au moins faire tourner des moulins à vent.

Auteur: Hurtaut Pierre-Thomas-Nicolas

Info: L'art de péter

 

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poème

Quand je n'ai rien à faire, et qu'à peine un nuage
Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,
J'aime à m'écouter vivre, et, libre de soucis,
Loin des chemins poudreux, à demeurer assis
Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,
Au bord des bois touffus où la chaleur s'émousse.
Là, pour tuer le temps, j'observe la fourmi
Qui, pensant au retour de l'hiver ennemi,
Pour son grenier dérobe un grain d'orge à la gerbe,
Le puceron qui grimpe et se pende au brin d'herbe,
La chenille traînant ses anneaux veloutés,
La limace baveuse aux sillons argentés,
Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.
Ensuite je regarde, amusement frivole,
La lumière brisant dans chacun de mes cils,
Palissade opposée à ses rayons subtils,
Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte
En l'air, comme sur l'onde un vaisseau sans pilote ;
Et lorsque je suis las je me laisse endormir,
Au murmure de l'eau qu'un caillou fait gémir,
Ou j'écoute chanter près de moi la fauvette,
Et là-haut dans l'azur gazouiller l'alouette.

Auteur: Gautier Théophile

Info: FARNIENTE

[ paresse ]

 

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oisiveté

Quand je n’ai rien à faire, et qu’à peine un nuage

Dans les champs bleus du ciel, flocon de laine, nage,

J’aime à m’écouter vivre, et, libre de soucis,

Loin des chemins poudreux, à demeurer assis

Sur un moelleux tapis de fougère et de mousse,

Au bord des bois touffus où la chaleur s’émousse.

Là, pour tuer le temps, j’observe la fourmi

Qui, pensant au retour de l’hiver ennemi,

Pour son grenier dérobe un grain d’orge à la gerbe,

Le puceron qui grimpe et se pend au brin d’herbe,

La chenille traînant ses anneaux veloutés,

La limace baveuse aux sillons argentés,

Et le frais papillon qui de fleurs en fleurs vole.

Ensuite je regarde, amusement frivole,

La lumière brisant dans chacun de mes cils,

Palissade opposée à ses rayons subtils,

Les sept couleurs du prisme, ou le duvet qui flotte

En l’air, comme sur l’onde un vaisseau sans pilote ;

Et lorsque je suis las je me laisse endormir,

Au murmure de l’eau qu’un caillou fait gémir,

Ou j’écoute chanter près de moi la fauvette,

Et là-haut dans l’azur gazouiller l’alouette.

Auteur: Gautier Théophile

Info: Farniente

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paternité

Ce que n'a pas le gazouillement de l'oiseau,

Ni la fontaine de perle,

Je l'ai trouvé en toi, toi mon gazouillis, mon enfant,

Je l'ai trouvé en ton balbutiement.



Ce que j'ai cherché incessamment de coeur en coeur, endeuillé,

Mon enfance immortelle,

Je l'ai trouvée en toi, me moquant de ma peine,

Avec toi, je demeure un enfant.



Tous les astres que mes mains n'ont pas atteints,

Tous les miracles, crois-le,

Le bourgeonnement sacré de mes rêves,

Je les ai trouvés dans tes menottes.



En toi j'ai trouvé ma lyre délicate,

Tous mes jours perdus.

Toi tu es ma sainte langue maternelle en marche,

Mon petit, toi ma nation renaissante.



Tous les trônes que je n'ai pas gravis, tu les graviras,

Toi tu les graviras, mon enfant,

Mes Massis, tu les verras aussi de l'autre côté,

Mes siècles futurs t'appartiennent.

***

Dans les roses, mon enfant, toi, oublie-moi ;

Mais si l'épine te pique, appelle !



Moi, je viendrai. Sous le soleil, dans la lumière, toi, oublie-moi ;

Mais si ton chemin s'assombrit, appelle ! moi, je viendrai.



Où que je sois, dans la bataille ou sous la terre,

Quand tu tomberas dans la souffrance, appelle-moi, je viendrai...


Auteur: Shiraz Hovhannès

Info: A non Sipanig, Trad. Louise Kiffer-Sarian

[ poème ]

 

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