Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 1231
Temps de recherche: 0.0566s

langage

Nous ne voyons pas les choses mêmes ; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. Cette tendance, issue du besoin, s’est encore accentuée sous l’influence du langage. Car les mots (à l’exception des noms propres) désignent des genres. Le mot, qui ne note de la chose que sa fonction la plus commune et son aspect banal, s’insinue entre elle et nous, et en masquerait la forme à nos yeux si cette forme ne se dissimulait déjà derrière les besoins qui ont créé le mot lui-même. Et ce ne sont pas seulement les objets extérieurs, ce sont aussi nos propres états d’âme qui se dérobent à nous dans ce qu’ils ont d’intime, de personnel, d’originalement vécu. Quand nous éprouvons de l’amour ou de la haine, quand nous nous sentons joyeux ou tristes, est-ce bien notre sentiment lui-même qui arrive à notre conscience avec les mille nuances fugitives et les mille résonances profondes qui en font quelque chose d’absolument nôtre ? Nous serions alors tous romanciers, tous poètes, tous musiciens. Mais, le plus souvent, nous n’apercevons de notre état d’âme que son déploiement extérieur. Nous ne saisissons de nos sentiments que leur aspect impersonnel, celui que le langage a pu noter une fois pour toutes parce qu’il est à peu près le même dans les mêmes conditions, pour tous les hommes. Ainsi, jusque dans notre propre individu, l’individualité nous échappe. Nous nous mouvons parmi des généralités et des symboles, comme en un champ clos où notre force se mesure utilement avec d’autres forces ; et, fascinés par l’action, attirés par elle, pour notre plus grand bien, sur le terrain qu’elle s’est choisi, nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes.

Auteur: Bergson Henri

Info: Le rire

[ aveuglant ] [ signifiants consensus ] [ tiercités limitantes ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

hommes-femmes

Et j'ai l'impression qu'on jugeait à l'emporte-pièce, certains trucs, il y avait des trucs... Le consentement, c'est plus compliqué que ce qu'on a. Je veux dire, on a voulu, on a pensé qu'on allait tout régler avec une formule: quand c'est non, c'est non. Mais c'est plus compliqué que ça, car une fois que tu as dit ça, tu n'as rien dit. Parce qu'en réalité, bien souvent, quand c'est oui c'est non aussi. Enfin je veux dire, si moi j'avais refusé de coucher à chaque fois que je n'avais pas eu envie, je ne serais jamais restée avec un mec plus de trois mois quoi. C'est la réalité, genre on le sait. Les femmes, une fois qu'on est dans une relation, très souvent on baise sans en avoir envie. Alors ça ne posait pas de problème avant parce qu'avant il y avait un échange avec le mec. C'est-à-dire qu'avant, on baisait autant de fois que le mec voulait baiser mais en échange, on avait un confort matériel, il y avait une sécurité, il y avait quelque chose. En plein hiver, il sortait, il allait couper du bois sous la neige, il allait tuer un chevreuil pour nous nourrir et nous faire des robes, et quand il rentrait on lui suçait un peu la bite. Et même si ça sentait un peu le castor, il y avait un win-win. Il y avait quelque chose en fait qui se passait. Mais aujourd'hui, maintenant qu'on est égaux, il n'y a plus d'échange. C'est, tu rentres d'une journée de boulot, tu es crevée, il faut lui sucer la bite s'il a envie d'avoir sa bite qui se fait sucer et après il faut écouter ses problèmes. Non, il y a un malaise là. Il y a un gros malaise.

Auteur: Gardin Blanche

Info: Montreux Comedy, vidéo #balancetonporc

[ faux égalitarisme ] [ avantages réciproques ] [ couple ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Coli Masson

occultisme

Le genre humain a longtemps eu peur de retomber en inceste comme on retombe en enfance : pour éviter ce danger, il a mis en place toutes sortes d’obligations et de rituels (à commencer par le lien conjugal dont le principal bénéfice est de constituer un renoncement catégorique à l’attachement premier du sujet pour son géniteur de sexe opposé), il s’est abrité sous le parapluie de la transcendance et sous le nom de Dieu (lequel n’est pas un homme, comme on voudrait le faire croire dans le Da Vinci Code, mais un nom dont l’ "illisibilité" rend insaisissable la réalité divine, donc garantit l’illusion du monde et le monde en tant qu’illusion). L’humanité ne veut plus respecter la règle du jeu. Mais elle ne peut encore se le dire ainsi parce qu’elle ne veut pas prendre la mesure de l’entropie concrète à laquelle elle aspire. Il faut qu’elle se cache son dessein ultime. Même pour ceux qui l’entreprennent de gaieté de cœur, le grand voyage de retour vers l’animalité ne va pas de soi, il faut donc qu’on leur dissimule habilement la vérité de leur désir en leur faisant croire qu’ils sont en guerre contre des forces maléfiques (l’Eglise, le Dieu-Père, etc.) qui ont juré leur perte. Pour que la véritable révélation ne soit jamais proférée, il faut la remplacer par une infinité de pseudo-révélations bien combinées : d’où ce fatras de cryptogrammes, dans le Da Vinci Code, toute cette accumulation de symbologie, d’anagrammes, de cloîtres, de cryptes et de meurtres qui ne servent qu’à transfigurer en jeu de piste initiatique une volonté générale de sortir du jeu humain, ou de l’humanité en tant que jeu, c’est-à-dire en tant qu’artifice et convention opposés à la nature maternelle (les Grandes Déesses, le Féminin sacré) désormais considérée comme unique promesse de bonheur.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, pages 1498-1499

[ retour en enfance ] [ fantasmes de fusion ] [ abolition de la castration ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

classification difficile

Leur bibliothèque était imposante, elle mangeait une bonne partie des murs de leurs quarante-sept mètres carrés, Étienne avait toujours chiné beaucoup de livres d'occasion, doublés d'un fonds déjà imposant qu'il avait hérité de sa mère Dahlia en même temps que l'appartement, Vive y avait ajouté sa collection de livres d'art et de photographie.

Étienne avait alors développé la manie de classer sa bibliothèque par ordre alphabétique des titres des ouvrages. Vive soutenait que personne ne faisait cela, que ça n'avait aucun sens. Les ouvrages d'un même auteur se trouvaient dispersés aux quatre vents, les gens, les genres et les siècles se mélangeaient, pour elle un classement devait apporter de l'aide, de la clarté, une lecture d'ensemble.

Mais Etienne aimait cette lecture poétique où les Confessions de Rousseau se trouvaient accolées aux Confessions d'Augustin d'Hippone, où L'Œil le plus bleu de Toni Morrison rencontrait L'Œil qui écoute de Paul Claudel. Un réseau invraisemblable d'intertextualité jaillissait pour Étienne de ce méticuleux classement, sa bibliothèque ne ressemblerait jamais à aucune autre, elle était vivante comme un animal rebelle.

Comment veux-tu retrouver un bouquin là-dedans ? se plaignait Vive. Critique qu'il n'entendait pas, puisqu'elle n'avait qu'à chercher à la bonne lettre du titre. Mais où fais-tu commencer le titre ? Au premier nom, ou au déterminant ? renchérissait-elle. Au nom, à l'évidence, ou à l'adjectif, mais il y avait bien sûr des cas particuliers, c'était la beauté de son rangement vivant et organique. Et si je cherche un livre, mettons, de John Le Carré, dont je ne me souviens plus du titre, qu'est-ce que je fais ? demandait-elle. Tu n'as qu'à chercher au mot " Espion ", il y a des chances pour que tu tombes dessus, lui répondait-il en riant ; car au début, tout cela, ça les faisait rire ensemble.

Auteur: Berest Claire

Info: L'épaisseur d'un cheveu

[ syntagmes ] [ rayonnages ] [ biblio-reflet ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

appartenance

Il n'y a pas si longtemps des milliers d'individus passaient leur vie en reclus pour trouver la vision spirituelle dans la solitude de la nature. L'homme moderne n'a pas besoin de devenir un ermite pour atteindre ce but, car ce ne sont ni l'extase ni un mysticisme étranger au monde que son époque exige, mais un équilibre entre la réalité quantitative et qualitative. L'homme moderne, dont la capacité de perception intuitive a diminué, ne peut guère bénéficier d'une vie contemplative comme celle d'un ermite dans la nature. Mais ce qu'il peut faire, c'est, à certains moments, d'accorder toute son attention à un phénomène naturel, à l'observer en détail en se remémorant les faits scientifiques dont il peut se souvenir à son sujet. Et ensuite graduellement faire taire ses pensées afin, pour quelques instants au moins, d'oublier ses soucis et autres désirs personnels, jusqu'à ce qu'il ne reste plus dans son âme que l'émerveillement devant le miracle qui s'offre à lui. Les efforts de ce genre sont comme des voyages au-delà des frontières de l'amour-propre étriqué et, bien que le processus d'éveil intuitif soit lent et laborieux, ses récompenses sont perceptibles dès le début. S'il est poursuivi au fil des années, quelque chose commencera à s'agiter dans l'âme humaine, un sentiment de parenté avec les forces de la conscience vitale qui régissent le monde des plantes et des animaux et avec les pouvoirs qui déterminent les lois de la matière. Si l'intellect analytique peut être considéré comme le fruit le plus précieux de l'âge moderne, il ne faut pas lui permettre de régner en maître sur les questions de connaissance. Si la science doit apporter bonheur et réel progrès au monde, elle a tout autant besoin de la chaleur du cœur de l'homme que de la froide curiosité de son cerveau.

Auteur: Winkler Franz

Info:

[ connexion ] [ conscience ] [ ancrage ] [ méditation ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

santé marchandisée

"Les théories transhumanismes reposent sur des conceptions très matérialistes du corps, de la conscience...", oppose pour sa part Edouard Kleinpeter, ingénieur de recherche Centre national français de la recherche scientifique (CNRS). "Pour eux, il n'y a pas de différence de nature entre un cerveau et un microprocesseur". 

Or "l'être humain n'est pas uniquement une idée ou un esprit, mais un être de chair, fait de cellules vivantes, de vaisseaux remplis de sang nourricier ", s'insurge Jean Mariani, neurobiologiste auteur du livre "Ça va pas la tête !".

Approche marchande des Gafa

Autre problème, selon Nathanaël Jarrassé : ceux qui martèlent que les technologies vont sauver l'humanité sont parfois aussi ceux qui les vendent, comme les Gafa. Le corps humain représente pour eux un nouveau marché.  

"Il ne faudrait pas que des décisions politiques, stratégiques ou économiques soient prises en fonction [...] des intérêts économiques de sociétés qui promettent un futur de science-fiction, d'entreprises en démarrage qui vantent des produits incroyables", ajoute le chercheur, jugeant que "cela pourrait indirectement faire dériver la recherche des vrais besoins".

"Le transhumanisme est davantage le reflet de l'homme d'aujourd'hui que celui du futur", analyse Edouard Kleinpeter : "un mélange de toute puissance du fait des avancées techniques et de rejet de la fragilité et du hasard lié au fait que nous sommes des êtres biologiques et que nous vivons en société".  

Mais une chose semble mettre tout le monde d'accord : la nécessité de réfléchir sur le futur que nous voulons, sur la place que nous jugeons bon de laisser aux technologies.  

"Le monde est de plus en plus inégalitaire. Cette technologie est le privilège d'un petit groupe de personnes très riches. Je crains qu'elles l'utilisent pour s'enrichir davantage. Voulons-nous ce genre d'avenir ?", s'interroge Blay Whitby.

Auteur: Internet

Info: Laurence Coustal. Afp, décembre 2018

[ humain amélioré ] [ question ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

relation platonique

Tous les fantasmes des nouveaux rapports de couple qui envahiront les générations suivantes, toute la nouvelle combinatoire hypothétique des rapports homme-femme qui va alimenter les espérances du genre humain, semblent trouver dans l’association Auguste [Comte]-Clotilde une première réalisation fragile. Leur amour, décide Comte, est de l’ordre de la "concordance organique". Mais on ne s’unit bien que dans les nuages, c’est au fond le seul lieu où on puisse s’emmêler réellement. En se refusant à lui – qui accepte ce refus avec un enthousiasme déchiré – Clotilde lui a fait subir "une intime initiation affective, dernier complément indispensable de mon entière préparation philosophique, et sans laquelle je ne pouvais remplir assez ma mission finale pour le service fondamental de la grande régénération humaine". De cet entraînement sportif à la non-copulation consentie, naîtra entre autres Le Système de politique positive. Célibat symbolique, chasteté des candidats à la prêtrise. "La grossièreté de mon sexe m’imposait, sans doute, cette orageuse transition pour aboutir au pur état d’une véritable amitié", reconnaît-il en voyant peu à peu son abstinence se transformer en érection religieuse. Il faudra cependant la mort de son amie pour que la dilatation soit complète…
Plus Clotilde lui refuse ses fesses, et plus Auguste Comte refoule ce refus dans la fable d’un culte universel. Plus elle dérobe son sexe et plus l’autel se concrétise. Plus elle se fait sainte et plus il se fait desservant. Plus elle devient comme le nom propre de la frigidité fermée, romantique, sentimentalement bavarde et doucement ployée dans une parodie d’abandon, et plus elle apparaît à ses yeux comme l’Humanité incarnée. L’objet de la religion de l’avenir se dessine à travers une femme censurée qui lui sourit derrière les fouillis blond-gris de sa silhouette, du fond d’une brume langoureuse et d’un amour à des années-lumière de toute possibilité de coït.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 140-141

[ sublimation délirante ] [ positivisme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

son

Je suis le siège d'un acouphène d'aussi longtemps que je me souvienne. Il ne m'a jamais dérangé plus que ça et je touche du bois. S'il ne me perturbe pas c'est probablement parce que j'y suis habitué et aussi parce qu'il se situe quelque part autour des 17 khz en termes de fréquence. C'est à dire très haut, hyper aigu. Un peu comme ce qu'émettaient les premiers téléviseurs, dans une plage qui dérange en particulier les ados. De par sa location très "haute" dans ma tête, j'ai depuis le départ assimilé ce son à une forme de fil d'Ariane cosmique, un ressac océanique de source très lointaine. Avec l'âge j'en viens à imaginer une sorte de flux continu qui pourrait aboucher avec l'inconscient (la présence de mon acouphène varie) ou quelque dimension hors du champ de notre cognition standard.
Certains méditants font surgir ce genre d'acouphène en parvenant à devenir assez silencieux pour permettre à ce qu'ils appellent "leur silence intérieur" d'émerger. Il m'arrive de l'analyser ainsi, de mon petit cockpit perso.
Un séjour dans une chambre anéchoïque provoque des effets assez similaires - puisque les acouphènes apparaissent.
Les acouphènes sont parfois aussi utilisés comme "point fixe interne" chez certaines personnes ayant l'oreille absolue, ou se targuant de l'avoir, (car n'importe qui peut l'obtenir avec un peu de travail ). Au passage, cette idée d'oreille absolue, presque mystique, (existe t'il un absolu chez les êtres vivants ?) n'est rien d'autre, il me semble, que la volonté de voir quelque chose à la limite du surnaturel chez les autres.
Avec l'âge, je m'amuse à imaginer ce compagnon hyper aigu comme le point d'une élévation quasi inaccessible. Limite qui correspondrait à la partie la plus basse - donc très difficile à atteindre pour lui - accessible à mon ange gardien, lorsqu'il désire orienter mes rêves.

Auteur: Mg

Info: 20 octobre 2012

[ maladie ] [ mystique ] [ ésotérisme ]

 

Commentaires: 0

écrivain-sur-éditeur

Je me fous énormément de ce que l'éditeur peut penser de mes livres. Il n'est pas même question de solliciter son avis.

Son goût est mauvais forcément - autrement il ne ferait pas ce métier de semi-épicier semi-maquereau. Que voulez-vous qu'il connaisse ce Jean-foutre ?

Je suis de l'avis de ce pauvre Élie Faure (juif) : Lorsqu'on demande au conservateur d'un musée d'exposer le meilleur de ses Rembrants, invariablement il choisit le plus mauvais, celui qui répond à ses goûts, à son goût de sale vieux con.

Kif des éditeurs, critiques, et toute cette clique.

Leurs avis sont peut-être utiles en effet aux auteurs merdeux dans leur genre dont ils feraient eux-mêmes à peu près les livres s'ils étaient un peu moins fainéants, mais là s'arrête la compétence des éditeurs, pour la bonne raison qu'il est impossible à un être humain d'excéder son aire psychique... il comprend tout ce qui tombe dans son rayon... tout ce qui le dépasse il l'excècre... ainsi du singe qui tend à massacrer tout ce qu'il ne comprend pas... et tout de suite ! Ainsi le critique, ainsi l'éditeur.

Ce que veut le con c'est un miroir pour son âme de con où il puisse s'admirer - d'où le cinéma et les romans d'immenses tirages - "miroirs pour les âmes du plus grand nombre de cons possibles".

Cette loi vaut aussi pour la psychologie, la graphologie etc...

Comment comprendre ce qui vous dépasse ? Impossible. Alors en avant pour le bla-bla-bla...!

Il y a moins de fous qu'on le pense écrivait Vauvernagues, il y a surtout des gens qui ne se comprennent pas. Pardi !

Quant à l'éditeur au surplus il est abruti par tout ce qu'il lit, qu'il se croit obligé de lire.

Auteur: Céline Louis-Ferdinand

Info: Lettre à Milton Hindus, 28/07/1947

[ vacheries ] [ stupides ] [ limites ] [ commerciaux ]

 
Commentaires: 2
Ajouté à la BD par Coli Masson

vengeance

Lucie : Non, je pense que le truc le plus recherché (et méchant)que j'ai jamais fait, c'était cet été.
Lucie : J'ai été serveuse pendant un mois. Franchement, même si la plupart des personnes que j'ai servi étaient correctes, on rencontre de temps en temps de beaux enfoirés.
Antoine : Tu m'étonnes... Qu'est ce qui c'était passé?
Lucie : Un mec débarque avec une dizaine de personnes, ils sont restés 2 heures, et il était juste insupportable.
Antoine : Genre?
Lucie : Genre il m'agrippait quand il voulait demander quelque chose, il se plaignait continuellement, il a du renvoyer la moitié des plats en cuisine... Il y avait une autre serveuse qui était pratiquement en larmes à la fin de son repas.
Lucie : Le truc, c'est que les gens peuvent se comporter comme des bouffons si ils sont prêts à en assumer les conséquences. Parce qu'un jour, ils vont tomber sur une psychopathe comme moi qui leur fera payer.
Antoine : Qu'est ce que t'as fait ??
Lucie : Il a payé par carte (et a laissé 2,5 euros de pourboire sur une addition de plus de 200, mais passons) et avait un nom assez inhabituel.
Lucie : Je le note quelque part, et quelques jours plus tard je cherche sur FB. Bingo, il est sur une des photos, je connais son prénom.
Lucie : Je vais chercher un numéro de téléphone dans les pages blanches. L'appel s'est déroulé à peu près comme ça :
Lucie : "Allo?" (voix de femme)
Lucie : "Hmmmmm euuuuh... je pourrais parler à ***?"
Lucie : "Il n'est pas là. Qui est à l'appareil?"
Lucie : "C'est Tiffany, qui êtes-vous?"
Lucie : "Sa femme."
Lucie : "SA FEMME???? HA LE CONNARD!!!!!" *Raccroche*
Antoine : ...
Antoine : Tu es vraiment flippante, tu sais? Brillante... Mais terrifiante.

Auteur: Internet

Info:

[ dialogue-web ]

 

Commentaires: 0