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délinquance

J'avais tort. Je savais que j'avais tort, et pourtant j'ai persisté. S'il y a une explication c'est celle-ci : dès l'instant où j'ai quitté mon père, mes chaines ont été arrachées, ou je les ai jetées moi-même en vivant avec les gens du milieu. Je n'ai pas passé une heure en compagnie d'une personne honnête. J'ai vécu dans une atmosphère de vol, d'escroquerie et de crime. Je pensais en termes de vol. Les maisons étaient construites pour être cambriolées, les citoyens là pour être volés, la police devait être évitée et détestée, les mouchards châtiés. Les voleurs devaient être aidés et protégés. Tel était mon code, le code de mes compagnons. L'atmosphère que je respirais. "Si tu vis avec des loups, tu apprends à hurler."

Auteur: Black Jack

Info: You Can't Win

[ criminalité ] [ apprentissage ]

 

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jeu vidéo

Mr. Bitey : Les gens "normaux" ils sortent pour parler et voir d'autres personnes, "avoir une vie sociale" comme ils disent... Nous on a détruit au moins 4 fois le IIIe Reich, massacré des Covenants, assassiné le maître de l'Ordre du Temple, battu la Ligue, anéanti l'Empire Sith, lancé 20 km de Kamehameha, participé à l'avènement du Roi-Liche, conquis 3 fois le monde, tué 286 324 zombies, collecté toutes les pièces étoile, mangé des milliers de champignons multicolores, noyé des Worms, fouillé les maisons de parfaits inconnus, trouvé des diamants à la couche 0, reçus des centaines de carapaces bleues dans la gueule, exploré le moindre recoin d'Ivalice ou de Gran Pulse, et sauvé le monde des dizaines de fois... QUI a une vie de merde, sérieusement ?

Auteur: Internet

Info:

[ geek ] [ vivre ] [ dialogue-web ]

 

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oppression

En deux mois d'occupation, les Allemands, ont déjà transféré plus de quatre cent mille Polonais de la province incorporée dans le General gourvernement. (...) Les gens de la classe moyenne qui ne se sont pas fait enregistrer comme Allemands sont emprisonnés sans avertissement. Les paysans, les ouvriers et les artisans reçoivent l'ordre d'évacuer leur maison dans les deux heure. Ils sont autorisés à emporter cinq kilos de vivres et de vêtements. Leur maison doit être nettoyée et mise en ordre pour accueillir leurs successeurs allemands, à qui ils doivent laisser tous leurs biens. Souvent la police oblige les enfants à faire des bouquets de fleurs et à les placer sur les tables et les seuls des maisons comme symboles de bienvenus pour l'arrivée des colons allemands.

Auteur: Karski Jan

Info: Mon témoignage devant le monde, p. 133

[ vingtième siècle ]

 

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insociable sociabilité

Mais Anna n'était pas du genre à se laisser convaincre. Elle avait une curieuse réticence à l'égard des gens ordinaires, et en particulier à l'égard de la jeune femme de son temps. Elle ne voulait pas aller en société à cause du sentiment de malaise que les autres lui inspiraient. Et elle n'avait jamais pu décider si c'était sa faute ou la leur. Elle respectait à moitié ces autres personnes, et une constante désillusion la rendait dingue. Elle voulait les respecter. Pourtant, elle pensait que les gens qu'elle ne connaissait pas étaient merveilleux. Ceux qu'elle connaissait lui semblaient toujours la limiter, l'attacher à de petites faussetés qui l'irritaient au plus haut point. Elle préférait rester à la maison et éviter le reste du monde, le laissant dans l'iillusoire.

Auteur: Lawrence David Herbert

Info: The Rainbow (Annotated) 1915

[ . ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

humains affairés

La plupart des gens semblaient satisfaits du mince vernis décoratif et de l'éclairage de scène artistique qui, parfois, rendaient l'atrocité basique de la condition humaine plus mystérieuse ou moins odieuse. Les gens s'adonnaient au jeu, au golf, travaillaient, priaient, plantaient des jardins, vendaient des actions, copulaient, achetaient de nouvelles voitures, pratiquaient le yoga, redécoraient leurs maisons, s'énervaient devant les infos, s'inquiétaient pour leurs enfants, cancanaient sur leurs voisins, dévoraient les critiques de restaurants, fondaient des organisations caritatives, soutenaient des candidats politiques, assistaient aux matches de tennis de l'US Open, dînaient, voyageaient et se distrayaient avec toutes sortes de gadgets et de trucs, se noyant sans cesse dans l'information, les textos, la communication et la distraction tous azimuts pour tenter d'oublier : où nous étions et ce que nous étions.

Auteur: Tartt Donna

Info: Le Chardonneret

[ fuites ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

distanciation

De toutes les choses ridicules, la plus ridicule est, me semble-t-il, d'être très affairé en ce monde, d'être un homme expéditif à table comme au travail. En conséquence, quand je vois, au moment décisif, une mouche se poser sur le nez d'un homme d'affaires de ce genre, ou s'il est éclaboussé par une voiture qui le dépasse au galop, ou que le Knippelsbro se lève devant lui, ou qu'une tuile tombe, et le tue, je ris de bon coeur. Et qui pourrait bien s'empêcher de rire ? Qu'est-ce qu'ils peuvent bien faire ces agités toujours pressés ? En va-t-il d'eux comme de cette femme qui, dans son affolement, en voyant qu'il y avait le feu à la maison, sauva les pincettes ? Que sauvent-ils de plus du grand incendie de la vie ?

Auteur: Kierkegaard Søren Aabye

Info: Ou bien... Ou bien, I

[ question ] [ gens pressés ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

décadence

- Tu t'excites, grand-père.
- C'est vrai, ce que je dis. Quand est-ce qu'on aurait vu, avant, que les gens du village s'aident pour de l'argent ? On construisait une maison, on montait un poêle, et ça s'appelait de l'aide. Si le propriétaire avait de la gnôle, il la servait, et s'il en avait pas, c'était pas la peine ; la fois d'après c'était lui qui venait aider. Mais maintenant, tout est pour de l'argent. On laboure un potager - dix roubles. On apporte du foin - dix roubles. Et si tu as la chance de bien tomber et qu'on se fiche pas de toi, alors, c'est moins cher - un rouble. On travaille pour l'argent et on vit pour l'argent. Partout, on cherche le profit. C'est pas une honte, ça ?

Auteur: Raspoutine Valentin

Info: De l'Argent pour Maria

[ solidarité ]

 

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promenade

De bon matin, quand la plupart des gens dorment encore, et tard dans l'après-midi, par n'importe quel temps, il monte au parc de Valgiardini pour donner de la nourriture et de l'eau à ses animaux : c'est l'exercice qu'il fait pour rester "en vie" avec le monde.
A un petit garçon de la ville qui lui demanda un jour à quelle distance était sa maison, il répondit :
- Autrefois elle était à un quart d'heure de marche, maintenant elle est à trente minutes.
Et il expliqua au gamin qui le regardait sans comprendre :
- Quand j'étais jeune je marchais vite et la maison était plus près, maintenant je marche plus lentement et la maison s'est éloignée. Si j'arrive à cent ans, elle sera à un heure de marche.

Auteur: Rigoni Stern Mario

Info: Hommes, bois, abeilles, p 114, Le berger

[ relatif ] [ âge ] [ vieillir ]

 

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famille

Prenons par exemple les occupations d’une maîtresse de maison : il est certain que nettoyer, etc., témoigne de son désir de rendre les choses agréables à la fois pour les autres et pour elle ; c’est donc une manifestation d’amour envers les autres et les choses auxquelles elle tient. Néanmoins, par la destruction de l’ennemi : la poussière, qui dans son inconscient représente les choses "mauvaises", la maîtresse de maison exprime en même temps son agressivité. La haine et l’agressivité originales, dérivées des sources les plus anciennes, peuvent percer chez des femmes dont la propreté devient obsessionnelle. Nous connaissons tous ce type de femme qui rend malheureux les membres de sa famille en "rangeant" continuellement ; ici, la haine est en réalité dirigée contre les gens qu’elle aime et qu’elle soigne.

Auteur: Klein Melanie

Info: L'Amour et la haine : Le besoin de réparation

[ psychanalyse ] [ femmes-par-femmes ] [ épousseter ] [ maniaque ] [ astiquer ]

 
Mis dans la chaine

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consumérisme

C’était assurément plus commode, quand on promettait aux gens le Ciel après la mort. Désormais, on leur serine que le paradis existe bel et bien sur terre, on l’affiche partout sur les murs et les écrans en leur jurant qu’ils pourront y accéder, s’ils le méritent. A condition de souscrire au dogme du marché, prendre part à la compétition globalisée, prier chaque jour pour une plus grande maison, une herbe plus verte et une plus large télé, se réunir tous les dimanches matin dans de grands centres commerciaux climatisés - et la Réussite reconnaîtra les siens. Alors oui, quand le paradis gonfle chaque jour ses tarifs et durcit ses conditions d’entrée, je peux comprendre que certains crient à l’arnaque organisée. J’aurais sans doute pensé la même chose à leur place. 

Auteur: Markov Bruno

Info: Le dernier étage du monde

[ création du besoin ] [ manipulation ] [ religion matérialiste ]

 
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Ajouté à la BD par miguel