Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 10
Temps de recherche: 0.0319s

dernières paroles

Rien ne me réussit... même ici j'ai des déboires.

Auteur: Bestoujev Michel

Info: la corde du gibet vient de casser

[ exécution ]

 

Commentaires: 0

éducation

"pour garçons" que des cellules et des gibets "pour hommes"

Auteur: Cook Eliza

Info:

 

Commentaires: 0

mourir

Nul chemin n'est mauvais qui touche à sa fin, sauf celui qui mène au gibet.

Auteur: Cervantès Miguel de

Info:

[ peine capitale ]

 

Commentaires: 0

justice

Si disent les vieux quolibets
Qu'on ne voit pas tant de gibets
En ce monde que de larrons.

Auteur: Marot Clément

Info: Epîtres, Du coq à l'âne

[ insuffisante ]

 

Commentaires: 0

dernières paroles

J'espère que les américains feront en sorte que notre nation ne devienne pas communiste. Je vous fais mes excuses pour les erreurs et les atrocités commises par les soldats japonais et j'appelle le peuple américain à montrer de la compassion avec mon peuple, qui a tant souffert des attaques aériennes et des bombes nucléaires.

Auteur: Tojo Hideki

Info: Comme ses compatriotes condamnés Tojo alla au gibet portant sa tenue de prisonnier, sans aucun insigne

[ exécutions ]

 

Commentaires: 0

littérature

Gentil Lecteur, le verbe va se ruer sur toi, te broyer avec ses griffes d'homme-léopard, t'arracher doigts et orteils comme on fait aux crabes opportunistes, te pendre au gibet et happer ton foutre comme un chien scrutable, s'enrouler autour de tes cuisses à la manière d'un crotale et te seringuer un dé à coudre d'ectoplasme ranci...

Auteur: Burroughs William S.

Info: Le festin nu

[ avertissement ]

 

Commentaires: 0

beaux-arts

Villon a bel et bien frôlé le gibet. C'était un vrai mauvais garçon. D'ailleurs il a écrit des ballades dans le langage codé dont usaient les mauvais garçons pour ne pas être compris des mouchards. Mais les vrais mauvais garçons utilisent-ils leur langage codé pour écrire des ballades ? Écrivent-ils la 'Ballade des pendus' ? Il faut la distance de la poésie pour nous faire toucher le vrai.
C'était au XV° siècle.

Auteur: Zink Michel

Info: Bienvenue au Moyen Âge, Le laisserez-vous là, le pauvre Villon

[ truand ]

 

Commentaires: 0

vocabulaire

- patibulaire : XIVème siècle, mot savant emprunté au latin patibulum "potence, gibet", au sens de qui "concerne le gibet", puis "inquiétant" (mine -patibulaire) à partir du XVIIème siècle.

Le patibulum chez les romains était une traverse de bois à laquelle on attachait ou clouait les bras d'un condamné et qu'il devait porter jusqu'au lieu de son supplice. Là, on fixait le supplicié et son patibulum à un pieu vertical et on le laissait s'étouffer lentement et douloureusement. Un individu patibulaire est donc devenu une expression servant à désigner un homme à l'aspect inquiétant, destiné à finir crucifié, jugé pour les crimes qu'il aura forcément commis. On retrouve le même sens dans "gibier de potence" ou dans individu de "sac et de cordes". Dans cette acception, Jésus est l'homme patibulaire le plus connu.

Auteur: Baumgartner Emmanuèle

Info: Dictionnaire étymologique et historique de la langue française

[ torture ] [ diachronie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

récupération politique

Après l’orgie, on y est maintenant, et c’est tout simple : c’est le contraire de l’orgie et c’est le contraire de la liberté. C’est l’apparition de nouvelles lois, de nouvelles régulations, de nouvelles normes plus étonnantes les unes que les autres et qui poussent à toute allure comme des plantes monstrueuses, comme une végétation des premiers âges. La liberté n’a pas duré longtemps, mais le nouveau régime de persécution qui se met en place emploie encore le langage de la libération. Il ne l’emploiera pas longtemps, d’ailleurs, juste le temps qu’il faudra pour être devenu irréversible. On reconstruit en toute hâte, avec des matériaux un peu frustes il faut le reconnaître, mais c’est parce qu’ils ont été redessinés et retravaillés sur logiciel, les échafauds, les gibets, les pals, les estrapades, les bûchers que l’on avait détruits pendant l’orgie, et personne n’a l’air de s’en étonner ou de s’en inquiéter. Les torturés, d’ailleurs, ne seront pas les mêmes qu’avant, alors tout va bien. Après l’orgie, ce qu’il y a encore de plus libéré ce sont les lois, c’est la loi et le désir de loi, mais basés sur des valeurs que notre temps impose comme des évidences de toujours ou des lois d’essence alors qu’il ne s’agit, comme à chaque époque, que de préjugés. Les anciens régimes autoritaires mettaient au-dessus de tout la nation, la race ou le peuple ; les nouveaux propagandistes des nouveaux totalitarismes diffus, non dirigés, non conscients d’eux-mêmes, mais tout aussi totalitaires que les précédents, mettent en avant la parité, l’égalité égalitaire, la nécessité de conquérir tous les jours de nouveaux droits particuliers, et c’est tout cela dont l’ère de la liberté a accouché. Elle accouche tout simplement d’un nouveau désir de servitude.

Auteur: Muray Philippe

Info: Moderne contre moderne

[ dictature masquée ] [ asservissement volontaire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

barbarie ordinaire

Tu me demandes ce que tu dois principalement éviter? — La foule. Tu ne peux encore t'y livrer impunément. Moi, pour mon compte, j'avouerai ma faiblesse. Jamais je ne rentre chez moi tel que j'en suis sorti. Toujours quelque trouble que j'avais assoupi en moi se réveille, quelque tentation chassée reparaît. Ce qu'éprouvent ces malades réduits par un long état de faiblesse à ne pouvoir sans accident quitter le logis, nous arrive à nous de qui l'âme est convalescente d'une longue maladie. Il n'est pas bon de se répandre dans une nombreuse société. Là tout nous prêche le vice, ou nous l'imprime, ou à notre insu nous entache. Et plus nos liaisons s'étendent, plus le danger se multiplie. Mais rien n'est funeste à la morale comme l'habitude des spectacles. C'est là que les vices nous surprennent plus aisément par l'attrait du plaisir. Que penses-tu que je veuille dire que j'en sors plus attaché à l'argent, à l'ambition, à la mollesse, ajoute même plus cruel et plus inhumain pour avoir été au milieu des hommes.

Le hasard vient de me conduire au spectacle de midi : je m'attendais à des jeux, à des facéties, à quelque délassement qui repose les yeux du sang humain. Loin de là : tous les combats précédents avaient été pure clémence. Cette fois, plus de badinage : c'est l'homicide dans sa crudité. Le corps n'a rien pour se couvrir ; il est tout entier exposé aux coups, et pas un ne porte à faux. La foule préfère cela aux gladiateurs ordinaires et même extraordinaires. Et n'a-t-elle pas raison? ni casque ni bouclier qui repousse le fer. A quoi servent ces armures, cette escrime, toutes ces ruses? à marchander avec la mort. Le matin c'est aux lions et aux ours qu'on livre des hommes, à midi, c'est aux spectateurs. On met aux prises ceux qui ont tué avec d'autres qui les tueront, et tout vainqueur est réservé pour une nouvelle boucherie. L'issue de la lutte est la mort; le fer et le feu font la besogne. Cela, pour occuper les intermèdes. "Mais cet homme-ci a commis un vol ! — Eh bien, il mérite le gibet. — C'est un assassin ! — Tout assassin doit subir la peine du talion. Mais toi qu'as-tu fait, malheureux, qui te condamne à un tel spectacle? — Les fouets! le feu! la mort ! s'écrie-t-on. En voilà un qui s'enferre trop mollement, qui tombe avec peu de fermeté, qui meurt de mauvaise grâce !" — Le fouet les renvoie aux blessures ; et des deux côtés ces poitrines nues doivent d'elles-mêmes s'offrir aux coups. Le spectacle est-il suspendu? Par passe-temps qu'on égorge encore, pour ne pas être à ne rien faire.

Auteur: Sénèque

Info: Lettre à Lucilius, début lettre no VII. Trad J. Baillard

[ jeux du cirque ] [ mise à mort ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel