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sémiose acoustique

… le parquet du couloir gémit. Luigi savait parfaitement discriminer à travers ces craquements le passage du frêle Corentin ou de la gironde Guillemette.

Auteur: Soulier Frédéric

Info: La chambre de lactation

[ signature sonore ] [ vigilance auditive ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

asile

Un homme marche dans les feuilles,
non loin du pavillon. Il se déplace si
lentement, avec tant de précautions
qu'il ne s'aperçoit pas qu'un arbre le
suit.

Auteur: Metz Thierry

Info: L'homme qui penche, CENTRE HOSPITALIER DE CADILLAC EN GIRONDE, PAVILLON CHARCOT. OCTOBRE 1996. 24

[ folie ] [ poème ]

 

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vexation

Albert Camus, croyant le flatter, aurait dit de François Mauriac qu'il était le Dostoïevski de la Gironde, ce qui amena François Mauriac à le traiter de Dostoïevski de rien du tout.

Auteur: Jouhandeau Marcel

Info:

[ vacherie ] [ littérature ] [ écrivain-sur-écrivain ]

 

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désaccoutumance

C'est l'alcool. Je suis là pour me
sevrer, redevenir un homme d'eau et
de thé. J'envisage les jours qui viennent
avec tranquillité, de loin, mais attentif.
Je dois tuer quelqu'un en moi, même si
je ne sais pas trop comment m'y prendre.
Toute la question ici est de ne pas perdre
le fil. De le lier, à ce que l'on est, à ce que
je suis, écrivant.

Auteur: Metz Thierry

Info: L'homme qui penche. CENTRE HOSPITALIER DE CADILLAC EN GIRONDE, PAVILLON CHARCOT. OCTOBRE 1996. 1

[ poème ]

 

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fruit

La figue... Au fond, un trou qui attire l'âme, une peau toute fine, veinée, qui rappelle la peau humaine et une goutte d'eau dans sa forme la plus gironde, épanouissement qu'elle atteint avant de s'étirer et de tomber, une plénitude invertébrée qu'elle se tisse en unissant ses fibres. Point de membranes pour en fractionner le secret, ni de noyaux. Elle est dotée d'une consistance si fragile qu'elle se prête à être écrasée dans la paume. Le moindre effleurement la fait s'enfoncer en elle-même. Elle n'a pas d'odeur, non plus, ce n'est pas avec le nez qu'elle nous attire, mais avec les yeux. Sans la broyer au coeur, nul ne peut comprendre sa saveur poisseuse. Au premier instant où vous la mordez, vous recevez ensemble et l'avertissement et la récompense. Et puis, n'oublions pas ses pépins. Chacun d'entre eux recèle une nouvelle racine. Nous les craquons bruyamment entre les mots. Et Hizir, surgissant de l'un de ses pépins, nous renvoie toujours à la même racine. À cette première terreur qui nous a saisis en face du sacré.

Auteur: Kaygusuz Sema

Info: Ce lieu sur ton visage

[ littérature ]

 

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