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écologie

Les glaciers sont les thermomètres de notre planète. Et notre planète, elle a de la fièvre.

Auteur: Thilliez Franck

Info: Gataca

[ réchauffement climatique ]

 

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Helvétie

La Suisse, si ridicule avec ses rodomontades de montagnes, de précipices, de glaciers, de sapins, de nuages, d'avalanches et tout son matériel qui nous encombre sans nous toucher.

Auteur: Barrès Maurice

Info: Du sang, de la volupté, de la mort: Un amateur d'âmes 1894

[ vacherie ]

 

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homme-par-femme

Comment ça s’est passé ? lui dis-je à moitié endormie et comprenant qu’il dramatisait son rhume léger. Tu m’as manqué, répondit-il en prenant une voix d’oiseau déplumé sur les glaciers du pôle Sud.

Auteur: Meruane Lina

Info: Un regard de sang

[ malade ] [ geignard ] [ pleurnicheur ]

 

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réchauffement climatique

La crise climatique est encore trop lointaine, trop abstraite pour bousculer nos priorités du moment. Un véritable passage à l’acte nécessiterait un choc immédiat, une catastrophe soudaine. Mais l’horloge de la nature est différente de la nôtre. Avancée du désert, fonte des glaciers, montée des océans… Ces processus s’étalent sur plusieurs décennies. Au quotidien, nous ne remarquons rien.

Auteur: Squarzoni Philippe

Info: Saison brune

[ petit à petit ] [ insensiblement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

regrets

J'ai commis le pire des péchés

Qu'un homme peut commettre. Je n'ai pas été

Heureux. Que les glaciers de l'oubli

Impitoyables, m'entraînent et m'abolissent.



Mes parents m'ont engendré pour le jeu

Humain des nuits et des jours

Pour la terre, l'eau, l'air, le feu.

Je les ai trompés. Je n'ai pas été heureux.


Auteur: Borges Jorge Luis

Info: La rose profonde

[ poème ] [ remords ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

délestage

Tu t'avances escorté de trop de chromosomes de l'âge de pierre, d'ornements d'une autre époque, de glaciers, de déraisons, de blasons et d'étendards, d'engins de vaines batailles.
Jette aux flammes du brasier cette poignée d'étoiles perdues dans la nuit de l'univers.
Précipite au fond des abîmes tout ce qui t'encombre, les galaxies sans retour ni fin.

Et tu seras autre.
Ce halo de lumière au milieu de la pluie progressant vers ce qui t'attend, léger dans le parfum de l'air, protégé par la transparence.

Auteur: Nájar Jorge

Info: "Et tu seras autre", poème inclus dans l'anthologie "Poésie péruvienne du xxe siècle", éd. Patiño, p. 397

[ 2ème personne du singulier ] [ injonction ] [ poème ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

mystère

(A propos d’un épicéa suédois âgé de 9550 ans !)
Au passage, cet épicéa a fait un sort à quelques doctrines scientifiques. Jusque-là, personne ne savait que l’espèce pouvait dépasser les 500 ans. Surtout, il était généralement admis que les épicéas n’étaient apparus dans cette partie de la Suède que 2 000 ans après le recul des glaciers.
(...)
Pour mois ce petit végétal qui n’a l’air de rien est symbolique du peu que nous comprenons des arbres et des forêts, et de tous les prodiges de la nature qu’il nous reste encore à découvrir.

Auteur: Wohlleben Peter

Info: La vie secrète des arbres, p 95

[ sapin ] [ Mathusalem ] [ longévité ]

 

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poème

Ce n'est pas tant la solitude qui garrotte les vies,
mais le pain sec des morales,
la vieille fille des obligations,
la hache sur le monde,
le verrou des indifférences, les habitudes.
Et la normalité, ce collectif grégaire qui assure ses peurs,
confiture ses certitudes, enterre ses rêves.
Ombres de mort.

Alors vivante,
je marche dans la tension d'aimer qui me nomme jusqu'à l'insurrection.
Un torrent ceinture ma taille et mes seins,
je me courbe sous le vent, sans obscénité --- vivante.
Du tournesol à la faim de l'oiseau --- vivante.
Le soleil en plus.

Je marche loin des gestes de cire.
Peu de choses, mais tellement moi.
Je désabonne les grimaces, convoque les glaciers, acclimate les braises.
Ma rue principale n'abandonne jamais.
Je marche au centre du dessin.
Vivante.

Auteur: Eniger Ile

Info: Du feu dans les herbes, p 51

[ pensée-de-femme ] [ bourgeoise ] [ morale ]

 

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aube

Toute la nuit, au septentrion, une aurore rouge sang, inouïe, empourpra l'univers entier. L'eau était rouge, lilas, noire, verte. Puis, en une journée et une nuit, elle évoqua tour à tour le verre des bouteilles, le feuillage de printemps, les feuilles tombées; elle passa par toutes les nuances de mauve, fut tour à tour brune et d'un bleu profond. Le ciel était tout à la fois rouge, cuivré comme le cuivre porté à l'incandescence, bleu d'acier oxydé, blanc de neige, rose comme les roses, et à la minuit, le ciel nocturne, au sud, était obscur. Une terre chagrine s'étendait, toute proche - montagnes, neige, glaciers -, sur les falaises les cris de la Foire-aux-oiseaux rompaient l'éternel silence, on eût dit que pleurait, gémissait, bramait la terre, qu'une douleur, une amertume inhumaines déchiraient ses entrailles, qu'un hurlement montait de son ventre - mauvais, ça !...

Auteur: Pilniak Boris

Info: Le Pays d'Outre-Passe

[ couleurs ]

 

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ethnie vaincue

Je remonte dos à la mer, cette île quadrillée de rues : Manhattan, et je crois descendre du même coup les nuances du pigment humain. Ayant commencé avec les Suédois et continué avec des Latins, je finis, à partir de la 25ème rue, par les noirs.

La ligne de démarcation entre les quartiers blancs et noirs n'a pas le flou ondoyant des pays à sang métis ; aux Etats-unis, elle saute aux yeux, autant que le spectacle nocturne des nègres patinant en plein air, les soirs d'hiver, sous les globes électriques, quand jeunes gens et fillettes s'élancent sur ces glaciers horizontaux, comme les corbeaux sur les plaines de Russie. 

Les noirs ont gagné du terrain ; peu à peu, ils grignotent les Blancs, comme l'océan ronge la falaise. Ils s'infiltrent rue par rue, bloc par bloc, maison par maison. Un immeuble où une famille noire a réussi à s'installer est perdu pour la race blanche.

Auteur: Morand Paul

Info: Chroniques 1931-1954 (2001, 651 p., Grasset, p.423)

[ nouveau monde ] [ processus de destruction ] [ méfaits ] [ affrontement racial ] [ mélange nocif ]

 

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