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saleté

Oh oui !... je les regrette ces putes borgnes des futures aubes glauques, aubes glauques qui nous réconcilient avec les ordures réparatrices, créatrices de cette beauté véridique qui attise la haine du petits univers bourgeois magnétoscopé...

Auteur: MG

Info: 1996

[ nécessaire ]

 

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océan

Tous deux regardaient les glauques murailles des vagues enchevêtrées d'herbes marines, qui s'avançaient menaçantes et se fracassaient sur le bloc de pierre dressé contre elles... dans ce tumulte confus, éternel, qui stupéfie, vous laisse sans voix et supprime jusqu'au sentiment de la durée.

Auteur: Mann Thomas

Info: Les Buddenbrook : Le déclin d'une famille

[ sonore ] [ ressac ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

plat pays

Il était une fois des champs aussi plats que la mer et des chevaux de trait, ça et là, racontant leurs vies exaltantes à des flottilles de mouettes goguenardes. Il était une fois de hautes églises, un beffroi couronné d'un dragon doré, des façades en escalier, des ruelles étroites, des ponts tournants et des canaux glauques où nageaient canards colverts et pilets. [...] Nous sommes arrivés, Ville de Gand

Auteur: Orsenna Erik Arnoult

Info: Longtemps

[ belge ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-entre-elles

– Anna, vous êtes la personne la plus pessimiste que je connaisse.
– Ça, c’est parce que vous ne connaissez pas ma voisine du dessus. Quand je pense être au plus mal, elle arrive encore à m’arrêter dans l’escalier pour me raconter un fait divers horrible, avec tous les détails glauques. Et elle finit toutes ces phrases par "On va tous crever, moi je vous le dis !". À côté, je suis la positivité incarnée !

Auteur: Laktaf Serena Giuliano

Info: Ciao bella

[ brutales ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art religieux

Le genre français, c’est un Jésus glorieux, en robe de brocart pourpré, entr’ouvrant, avec une céleste modestie, son sein, et dévoilant, du bout des doigts, à une visitandine enfarinée d’extase, un énorme cœur d’or couronné d’épines et rutilant comme une cuirasse.

C’est encore le même Jésus plastronné, déployant ses bras pour l’hypothétique embrassement de la multitude inattentive ; c’est l’éternelle Vierge sébacée, en proie à la même recette de désolation séculaire, tenant sur ses genoux, non seulement la tête, mais le corps entier d’un minable Fils, décloué suivant de cagneuses formules. Puis, les innumérables Immaculées Conceptions de Lourdes, en premières communiantes azurées d’un large ruban, offrant au ciel, à mains jointes, l’indubitable innocence de leur émail et de leur carmin.

Enfin, la tourbe polychrôme des subalternes élus : les saints Joseph, nourriciers et frisés, généralement vêtus d’un tartan rayé de bavures de limaces, offrant une fleur de pomme de terre à un poupon bénisseur ; les saints Vincent de Paul en réglisse, ramassant, avec une allégresse réfrénée, de petits monstres en stéarine, pleins de gratitude ; les saints Louis de France ingénus, porteurs de couronnes d’épines sur de petits coussins en peluche ; les saints Louis de Gonzague, chérubinement agenouillés et cirés avec le plus grand soin, les mains croisées sur le virginal surplis, la bouche en cul de poule et les yeux noyés ; les saints François d’Assise, glauques ou céruléens, à force d’amour et de continence, dans le pain d’épice de leur pauvreté ; saint Pierre avec ses clefs, saint Paul avec son glaive, sainte Marie-Madeleine avec sa tête de mort, saint Jean-Baptiste avec son petit mouton, les martyrs palmés, les confesseurs mitrés, les vierges fleuries, les papes aux doigts spatulés d’infaillibles bénédictions, et l’infinie cohue des pompiers de chemins de croix.

Tout cela conditionné et tarifé sagement, confortablement, commercialement, économiquement. Riches ou pauvres, toutes les paroisses peuvent s’approvisionner de pieux simulacres en ces bazars, où se perpétue, pour le chaste assouvissement de l’œil des fidèles, l’indéracinable tradition raphaélique. Ces purgatives images dérivent, en effet, de la grande infusion détersive des madonistes ultramontains. Les avilisseurs italiens du grand Art mystique furent les incontestables ancêtres de ce crépi. Qu’ils eussent ou non le talent divin qu’on a si jobardement exalté sur les lyres de la rengaine, ils n’en furent pas moins les matelassiers du lit de prostitution où le paganisme fornicateur vint dépuceler la Beauté chrétienne. Et voilà leur progéniture !

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 229-230

[ critique ] [ description dégoûtée ] [ christianisme édulcoré ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson