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deuil

Sur les vitres de la fenêtre glissaient les larmes de la pluie les unes derrière les autres. Virgilio pensa que la nuit pleurait pour les morts de cette terre ; ils étaient nombreux, seule une tempête comme celle-là pouvait pleurer tant de morts violentes !

Auteur: Amado Jorge

Info: Les Terres du bout du monde

[ obscurité ]

 

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nostalgie

...dispersés dans l'air frais, fantômes de son, s'attardant à la périphérie de la lumière et de l'ombre. Le soleil s'était couché. Des ombres se glissaient dans la pièce. Mais Adrienne regardait droit devant elle, perdue dans la transe du souvenir. La musique l'avait emportée en un autre temps, un autre lieu, quand elle était jeune et amoureuse et que l'avenir scintillait encore de possibilités.

Auteur: Hall Elizabeth

Info: Miramont's Ghost

[ mémoire auditive ] [ catalysée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

portrait

Palade, petit, mince, avec des lunettes à verres très épais qui glissaient sur son nez fin, qui se taisait beaucoup, avant de parler beaucoup. On ne savait pas qui l'avait amené dans la mansarde où bouillonnaient les controverses. Il écoutait attentivement, il répondait d'abondance. Il avait énormément lu, semblait tout savoir, conscient de ne rien savoir. Par les grandes fenêtres de l'université il scrutait l'horizon au-delà des horizons.

Auteur: Manea Norman

Info: La tanière

[ chercheur ] [ quêteur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

musique

Maman jouait le deuxième concerto de Field - son professeur. Je sommeillais à demi et, dans mon imagination, glissaient des souvenirs légers, lumineux et transparents. Elle commença à jouer la sonate pathétique de Beethoven, et je me rappelai quelque chose de triste, de pénible, et de sombre. Maman jouait souvent ces deux morceaux, c'est pourquoi je me rappelle très bien les sensations même qu'ils éveillaient en moi. Ces sensations ressemblaient à des souvenirs, mais souvenirs de quoi ? Il semble qu'on se rappelle des choses qui n'ont jamais existé.

Auteur: Tolstoï Léon

Info: Enfance

[ réminiscences ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

racisme

Ensuite vint un groupe de Nègres conduits par un caporal blanc. Les Nègres avaient des jambes maigres, toutes droites, sur lesquelles les bandes molletières glissaient, et ils marchaient avec le bout des pieds tourné à l'intérieur. Ils ricanaient sous leur casque plat en montrant de larges dents luisantes, ils regardaient avec insouciance de tous côtés, et se délectaient visiblement du sentiment d'une supériorité imprévue.
C'était donc là "les représentants de l'humanité et de la démocratie" !
On les avait ramassés dans tous les coins du globe pour venir nous châtier, nous les barbares.

Auteur: Salomon Ernst Von

Info: Les Réprouvés

[ mépris ] [ stéréotypes raciaux ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

littérature

De retour à Dublin, Morlaix s'arrêta le long du Grand Canal. Les eaux charriaient l'imaginaire irlandais, l'âme des auteurs défilant sur les berges : Bernard Shaw à la barbe fournie, Beckett au regard d'aigle, Wilde aux lèvres charnues et sensuelles, Yeats le tourmenté, Joyce le Grand, Swift, Burke et tous les autres..., procession fascinante et litanie fabuleuse de l'esprit irlandais. Assis à côté de Kavanagh, le poète statufié sur un banc, il suivit les eaux vertes du regard. Les cygnes et les canards glissaient parmi les joncs, entre les herbes folles. Tout ça finirait un jour, mais il préférait ne pas y penser.
Pas encore...

Auteur: Rivière Maryse

Info: Tromper la mort

 

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écriture

Pendant les nuits glaciales, lorsque l’onde des sons s’incurvait vers le bas, il entendait avec une netteté surnaturelle le claquement des cailloux qui glissaient des cratères comme de petits torrents, ou encore le murmure bouillonnant des sources. C’était une raison suffisante pour qu’il reste ici, mais il ne trouvait pas les mots pour l’exprimer, il avait essayé de l’écrire dans ses carnets, sans autre résultat que des phrases dépourvues de sens. Les mots qu’il couchait sur le papier finissaient par se dissoudre dans l’atmosphère comme ceux qu’il lisait dans les livres et il était alors impuissant à maintenir ses pensées dans un cadre.

Auteur: Varela Eduardo Fernando

Info:

[ déconcentration ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nature

C'était un matin blanc. Coupant le pacage en direction du lac, seule la trace noire laissée par les pas d'un pêcheur de l'aube serpentait entre les roseaux secs couverts de givre qui fondait en gouttelettes limpides. Avec le lever du soleil, le ciel au-dessus du lac virait au bleu, un bleu d'automne, étincelant. Sur le versant éclairé, entre les sombres broussailles, un incendie rose tourbillonnait, et les feuillages des arbres déjà clairsemés flamboyaient. Les toiles d'araignées planaient en parachute, les feuilles une à une glissaient au sol, dans un silence absolu que rompait, au plus profond de la forêt, le cri brusque du geai ou celui en écho de la corneille : tout ici relevait du prodige.

Auteur: Golovanov Vasilij Âroslavovic

Info: Espace et labyrinthes

[ automne ] [ aurore ] [ émerveillement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

paysage

Dimanche matin, la pluie cessa. Derrière les nuages se profila, jaune pâle, le disque solaire, puis de nouveaux lambeaux de nuages plus sombres se glissèrent devant, et le soleil disparut encore. Comme s’il jouait à cache-cache. Rien ne bougeait. Je trouvais étrange que là-haut dans le ciel les nuages remuent, et qu’ici, à terre, tout soit si calme. Plus silencieux qu’à l’accoutumée. Un morne lierre rampait à l’assaut des hauteurs, enserrant le sumac de son étreinte mortelle. Les gouttes de pluie en dévalaient les feuilles grasses et luisantes, puis glissaient sur les feuilles en dessous… Ainsi de suite, toujours un cran plus bas jusqu’à toucher terre. Et former une flaque dans l’herbe. Les allées de béton parcouraient la pente de zébrures scintillantes et convergeaient vers le portail.
Je me tenais à ma fenêtre.

Auteur: Nadas Peter

Info: Dans "La Bible", traduction de Marc Martin

[ urbain ] [ observation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

messager

Tu connais l'histoire du vieux Soufi et du Sultan ?
Elle parle d'un vieux moine Soufi errant, très pauvre et très aimé du Sultan très puissant de la ville.
Ce moine ne désirait rien et ne demandait jamais rien à personne.
Et il entrait et sortait comme il voulait dans le palais interdit.
Il vivait dans une sorte d'état de plénitude qui lui donnait une aura particulière et une présence lumineuse grandement appréciée du Sultan.
Alors les gens qui avaient des demandes à faire au Sultan et qui ne pouvaient pas approcher le palais inscrivaient leurs souhaits sur de petits papiers qu'ils glissaient dans les poches du vieux moine.
Ainsi, lorsque le moine était endormi au palais, le sultan fouillait ses poches et en retirait les demandes qu'il exauçait pour être agréable au vieux Soufi.

Auteur: Bihel Frédéric

Info: Exauce-nous. Créé avec Pierre Makyo

[ réserve ] [ sagesse ] [ discrétion ] [ conte ]

 

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