Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 23
Temps de recherche: 0.0425s

radiations

L’usage des armes à l’uranium appauvri par les Etats-Unis, défiant tous les traités internationaux, va lentement annihiler toutes les espèces vivantes de la Terre, y compris l’espèce humaine, et ce pays continue de les utiliser en pleine connaissance de leur potentiel destructeur. […] Le but profond se révèle lorsque l’on compare les régions désormais contaminées par l’uranium appauvri – Egypte, Moyen-Orient, Asie centrale et la moitié nord de l’Inde – aux impératifs géostratégiques énoncés par Zbiniew Brzezinski dans son ouvrage de 1997, Le Grand Echiquier. […] Les aérosols d’uranium appauvri vont contaminer de façon permanente de vastes régions et détruire lentement l’héritage génétique des populations qui vivent dans ces contrées que les USA doivent contrôler pour établir et maintenir la suprématie américaine.

Auteur: Moret Leuren

Info: « Depleted uranium : the Trojan Horse of nuclear war”, Voltaire Network, Berkeley, 16 avril 2011

[ radioactivité résiduelle ] [ guerre nucléaire ] [ syndrome de la guerre du Golfe ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

bourgeoisie

Lui qui avait rompu avec Maurice et son passé colonial, et se moquait des planteurs et de leurs airs de grandeur, lui qui avait fui le conformisme de la société anglaise, pour laquelle un homme ne valait que par sa carte de visite, lui qui avait parcouru les fleuves sauvages de Guyane, qui avait pansé, soigné, recousu les chercheurs de diamants et les Indiens sous-alimentés ; cet homme ne pouvait pas ne pas vomir le monde colonial et son injustice outrecuidante, ses cocktails parties et ses golfeurs en tenue, sa domesticité, ses maîtresses d'ébène prostituées de quinze ans introduites par la porte de service, et ses épouses officielles pouffant de chaleur et faisant rejaillir leur rancoeur sur leurs serviteurs pour une question de gants, de poussière ou de vaisselle cassée.

Auteur: Le Clézio Jean-Marie

Info: L'Africain

[ aventurier ] [ contraste ]

 

Commentaires: 0

bourrasques

Le Vent ! Rien, sur cette terre, ne vient de si loin et ne respire avec autant d’immensité et de passion que le vent de l’Ukraine. Il débouche en hurlant du Golfe de Finlande, amenant avec lui le froid craquant de la Baltique. A Saint Pétersbourg, il écarte les relents putrides des marécages, marque une pause et tournoie dans les taffetas des élégantes dont il emporte les parfums sucrés en repartant vers le Sud. Il descend et draine avec lui l’odeur des boues de la Volga, les derniers soupirs des morts de Novgorod, les épais nuages d’encens échappés des églises de Moscou, les paillettes d’or arrachées aux bulbes de Kiev, il survole les steppes infinies, arrive enfin sur la Mer Noire et apporte la vie aux bateaux en gonflant leurs voiles par l’arrière.

Auteur: Lentz Serge

Info: Vladimir Roubaïev, ou, Les provinces de l'irréel

[ souffle ]

 

Commentaires: 0

contemplation

Assis sur le sable, le dos appuyé au tronc d'un casuarina, j'allumai une cigarette et ferrmai les yeux. Dans une heure le soleil se coucherait, mais comme cela devenait habituel dans ma vie, je n'éprouvais aucune impatience et n'avais aucune expectative. Ou plutôt je n'avais presque rien : et presque sans le presque ! Tout ce qui m'intéressait à ce moment-là, c'était le plaisir de voir arriver le crépuscule, ce cadeau de l'instant fabuleux où le soleil s'approche de la mer argentée du golfe et dessine un sillage de feu à sa surface. Au mois de mars, avec la plage pratiquement déserte, la promesse de cette vision m'apportait une sorte de sérénité, un état proche de l'équilibre qui me réconfortait et me permettait de croire encore à l'existence palpable d'un petit bonheur, fait à la mesure de mes maigres ambitions.

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: L'homme qui aimait les chiens

[ couchant ]

 

Commentaires: 0

couchant

Assis sur le sable, le dos appuyé au tronc d'un casuarina, j'allumai une cigarette et ferrmai les yeux. Dans une heure le soleil se coucherait, mais comme cela devenait habituel dans ma vie, je n'éprouvais aucune impatience et n'avais aucune expectative. Ou plutôt je n'avais presque rien : et presque sans le presque ! Tout ce qui m'intéressait à ce moment-là, c'était le plaisir de voir arriver le crépuscule, ce cadeau de l'instant fabuleux où le soleil s'approche de la mer argentée du golfe et dessine un sillage de feu à sa surface. Au mois de mars, avec la plage pratiquement déserte, la promesse de cette vision m'apportait une sorte de sérénité, un état proche de l'équilibre qui me réconfortait et me permettait de croire encore à l'existence palpable d'un petit bonheur, fait à la mesure de mes maigres ambitions.

Auteur: Padura Léonardo

Info: L'homme qui aimait les chiens

[ attente ] [ sérénité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

science-fiction

Il se sentait loin du vaisseau, comme suspendu au-dessus des golfes profonds qui s'étendaient entre les îlots d'étoiles. En proie à une frayeur mêlée d'émerveillement, il plongeait son regard dans la nuit et la solitude majestueuse de l'espace.
A travers le dôme magique, il voyait les soleils flamboyants et les éclairs qui marquaient leur passage. Quelques uns étaient solitaires, d'autre formaient entre eux des colonies d'étoiles. il assistait au somptueux spectacle de la vie et de la mort à travers l'univers : les jeunes soleils à la blancheur aveuglante, les soleils d'or, les vieux soleils rouges et les soleils morts, noirs et couronnés de cendre. Il aperçut les plus lointaines galaxies, les nébuleuses en forme de serpent, les étonnantes et terrifiantes étoiles peuplant la Voie Lactée. Et en regardant tout cela il ne pensait ni ne ressentait plus rien, comme l'enfant encore tout ébloui d'être né.

Auteur: Brackett Leigh

Info: Les hommes stellaires

[ intersidéral ] [ spatial ]

 

Commentaires: 0

rivage

[Nils] contemplait la façon dont, en Blekinge, la terre et la mer se rencontrent.
En effet, la terre et la mer peuvent se rencontrer de bien des façons. Souvent, la terre va au-devant de la mer en déroulant des prés bas et plats, où l'herbe pousse en touffes, et la mer la rencontre avec des sables mouvants qu'elle entasse en bancs et en dunes. Elles s'aiment si peu, dirait-on, qu'elles veulent se montrer ce qu'elles ont de moins beau. Il arrive aussi qu'à l'approche de la mer, la terre se dresse un rempart de montagnes comme pour arrêter une ennemie ; alors la mer lance des vagues furieuses, elle fouette, rugit, ébranle comme si elle voulait déchirer la côte.
Mais en Blekinge, il en va tout autrement. La terre s'éparpille en îles, îlots et promontoires, parmi lesquels la mer s'insinue en golfes, en anses et en détroits ; elles semblent se rencontrer dans l'entente et la joie.

Auteur: Lagerlöf Selma

Info: Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson à travers la Suède

[ littérature ] [ littoral ]

 

Commentaires: 0

oppression

En 2004 Sharon décide d'évacuer la bande de gaza (Bibi prévient que des roquettes vont en être tirées)
En 2006 Bush impose des élections avec participation du Hamas favori des palestiniens.
Des roquettes sont effectivement tirées à partir de cela ce qui a permis aux faucons de durcir leur pouvoir l'opération Plomb durci ayant été présentée par les médias du fric comme une agression du Hamas.
Bush et Sarko se sont également servis de la peur des barbus diffusée copieusement par leurs médias pour se faire élire ou réélire.
On peut ajouter que la stratégie qui consiste à favoriser la montée des forces intégristes dans le monde musulman, au détriment des mouvements laïques, se retrouve en Afghanistan, avec le soutien des USA à Al Qaida et à ses alliés intégristes dans la guerre contre l'URSS, aboutissant au régime des talibans (voir les "aveux" de Breszinsky à ce sujet), ou encore dans toutes les agressions récentes de l'OTAN-US au proche et Moyen-Orient, avec le soutien des régimes intégristes féodaux d'Arabie Saoudite et du Golfe.

Auteur: Internet

Info: Jean Aimar sur un fil de discussion

[ Israël ] [ judaïsme ]

 

Commentaires: 0

linguistique

Ce sera facile d’être athée au XIXe ou au XXe ! C’était beaucoup plus coton du temps de Rabelais et d’Erasme. Les mots eux-mêmes manquaient, les termes les plus simples : "rationalisme" (qui date du XIXe), "déisme" (fin XVIIe), "théisme" (fin XVIIIe), "absolu", "relatif", "scepticisme" (apparaît au XVIIIe en remplacement de "pyrrhonisme"), "libertinisme" (XVIIe), "tolérance" (début XVIIe), bien entendu "esprit fort" (lancé par Helvétius), et par-dessus tout "libre pensée" (sponsorisé par Voltaire). Les formes syntaxiques interdisaient la véritable spéculation philosophique et religieuse […]. Les sciences et les techniques nouvelles (l’imprimerie) ne savaient pas encore qu’elles étaient en train de périmer un monde. Le doute lui-même ne pouvait s’exprimer que dans les formes de la vieille rhétorique consubstantielle au système que l’on mettait en doute (la critique des médias peut-elle se faire entendre aujourd’hui hors des médias ?). Le "naturel" n’était pas plus séparé du surnaturel que le réel ne l’est en ce moment du médiatique. On croyait aux fééries médiévales, au merveilleux, aux miracles et aux sabbats des sorciers, comme aujourd’hui à l’Europe, au Bien, à l’astrologie, aux périls du tabagisme passif, à la guerre du Golfe et aux nouvelles technologies. L’incroyance, comme de nos jours, ne pouvait s’avancer que masquée, hésitante, presque inconsciente d’elle-même. Une autre incroyance. La même incroyance.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le portatif", pages 18-19

[ évolution ] [ carcans sémantiques ] [ masques onomasiologiques ] [ paradigme ] [ discours ] [ révolte ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par miguel

hygiénisme

Nous vivons l’âge du sucre sans sucre, des guerres sans guerre, du thé sans thé, des débats où tout le monde est d’accord pour que demain soit mieux qu’hier, et des procès où il faut réveiller les morts, de vrais coupables jugés depuis longtemps, pour avoir une chance de ne pas se tromper.

Si l’époque se révèle difficile à saisir, c’est à cause de tout ce qu’elle a éliminé de réel, sans arrêter de vouloir nous faire croire à la survie de sa réalité en simili. Il ne va plus rester grand-chose, si ça continue à ce train-là. Tout est certifié hypocalorique, la vie, la mort, les supposées idées, les livres, les conflits "propres" dans le Golfe, l’art, les pseudo passions, la prétendue information, les émissions.

On décrète des "journées sans tabac". Pourquoi pas des années sans femmes ? Des femmes garanties sans cholestérol ? Des idéologies sans matières grasses ?
Avec quoi pourrions-nous assouvir le besoin de négatif, en nous, depuis que le négatif a été décrété hors-la-loi, si ce n’est avec les dangers du passé ? Nous sommes bien trop fragiles, désormais, bien trop privés d’immunités pour nous offrir d’autres ennemis qu’à titre vraiment très posthume. Voilà le revers de notre bien-être. Nous ne pouvons plus nous affronter qu’à des événements archivés, peignés de multiples commentaires, rediffusés cinq fois par an, mieux pétrifiés que les voies piétonnes de nos centres-villes tétanisés. Plus de surprises autres qu’organisées. Même nos haines solidement justifiées donnent l’impression d’avoir été trouvées dans des réserves naturelles pour faune et flore en grand péril.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "L'empire du bien"

[ dénégation ] [ penchants obscurs ] [ édulcoré ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson