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femmes-hommes

Connor se retourna quand il entendit la porte s'ouvrir.
Son silence choqué la fit se sentir très seule et terriblement exposée, comme si elle se retrouvait nue sur une scène, face aux murmures de la salle. Connor ouvrit la bouche. La referma. Sa pomme d'Adam fit un aller-retour dans sa gorge.
- Seigneur, souffla-t-il d'une voix rauque. Mais qu'est-ce que tu fais ?
Ses lèvres se mirent à trembler, puis son menton.
- Je ne sais pas, murmura-t-elle.
Elle ne savait pas du tout ce qu'elle faisait, mais apparemment, ce n'était pas la chose à faire.
Et voilà. Le pire des scénarios possibles. Dans des moments pareils, une femme doit se montrer forte.
Ses yeux s'embuèrent et elle se retourna.
- Je vais me rhabiller, marmonna-t-elle. Excuse-moi.
Aveuglée par les larmes, elle s'élança vers ce qu'elle estimait être la direction de la salle de bains.
Connor l'attrapa par-derrière, la fit pivoter sur elle-même et la plaqua contre le mur.
- Pas si vite. Attends une minute.
Son visage furieux n'était qu'à quelques centimètres du sien. Son torse nu effleurait ses pointes de seins. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit.
- Comment oses-tu sortir de la salle de bains toute nue et me planter là comme ça !
- Mais je... Mais je pensais...
- Quoi ? Tu pensais quoi ? Que te promener toute nue sous mon nez serait sympa ? Que balancer l'appât pour me faire bondir serait rigolo ?
Sa fureur inexplicable la déroutait.
- Connor, je...
- Je t'interdis de m'allumer comme ça, Erin. Tu m'entends ? Je te l'interdis !

Auteur: McKenna Shannon

Info: Les frères McCloud, tome 2 : Au-delà de la trahison

[ attirance ]

 

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désir charnel

Elle avait des yeux d’un bleu d’orage, d’un bleu si dense que je l’imaginais, pleurant, faire des trous de ciel dans son mouchoir. Mais sa bouche, plus encore, me décramponnait, une bouche de vin hors d’âge, hors de portée, à boire fou, et debout. Cette bouche, j’avais envie d’y approcher ma main, d’en caresser du pouce la courbe humide et le velours, de la voir frémir, trembler d’attente et de soif, envie d’elle, l’ouvrir au souffle, lentement l’écarter, qu’elle s’ourle, haletée, pour cueillir le fruit rapide de sa langue que je voyais rosir sous la syllabe et sucer le caillou des sons. J’avais une envie tanguante de croquer dans ses lèvres, d’en crever le rouge bai, d’en avaler le jus jusqu’à la gorge et de laisser ma main faire, qu’elle cueille au creux ses seins, les enveloppe… Les tétons faire saillir, durcir en quête… La coucher sur les planches du pont, dures, elle souple par contraste, prendre sa bouche, tenir dans ma main sa nuque, que la tête ne bute, dans l’autre son sein glissant. Et laisser le chat fou sous sa robe marine sinuer jusqu’au fondant, jusqu’à la succulence… La sentir alors, tout entière – lâcher – se distendre comme un cordage qui trempe, tandis que flottent ses couleurs au-dessus d’une terre de planches. Sentir son odeur de femme, la lécher, écarlate, l’ouvrir, la laper farouche comme un vin de banquet, mordre dans l’abricot de ses seins, dans son omoplate nue. Puis entrer en elle, à un signe bleu, sur un sourire qui consent. La pénétrer, elle, à cru. Éprouver à quel point elle m’accepte, lent balancement, pluie du sang, fusion.

Auteur: Damasio Alain

Info: La Horde du Contrevent

[ baise ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

poème

Je te narine je te chevelure
je te hanche
tu me hantes
je te poitrine je buste ta poitrine puis te visage
je te corsage
tu m'odeur tu me vertige
tu glisses
je te cuisse je te caresse
je te frissonne tu m'enjambes
tu m'insuportable
je t'amazone
je te gorge je te ventre
je te jupe
je te jarretelle je te bas je te Bach
oui je te Bach pour clavecin sein et flûte
je te tremblante
tu me séduis tu m'absorbes
je te dispute
je te risque je te grimpe
tu me frôles
je te nage
mais toi tu me tourbillonnes
tu m'effleures tu me cernes
tu me chair cuir peau et morsure
tu me slip noir
tu me ballerines rouges
et quand tu ne haut-talon pas mes sens
tu les crocodiles
tu les phoques tu les fascines
tu me couvres
je te découvre je t'invente
parfois tu te livres
tu me lèvres humides
je te délivre je te délire
tu me délires et passionnes
je te cils et pupilles
et si je n'omoplate pas avant mes poumons
même à distance tu m'aisselles
je te respire
jour et nuit je te respire
je te bouche
je te palais je te dents je te griffe
je te vulve je te paupières
je te haleine je t'aine
je te sang je te cou
je te mollets je te certitude
je te joues et te veines
je te mains
je te sueur
je te langue
je te nuque
je te navigue
je t'ombre je te corps et te fantôme
je te rétine dans mon souffle
tu t'iris
je t'écris
tu me penses.

Auteur: Luca Ghérasim

Info: Prendre corps, extraits de La fin du Monde

[ couple ]

 

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animal domestique

Journée particulière. Je pars avec mon chien dans la forêt comme de coutume. Soudain il file comme une flèche à l'intérieur d'un sous-bois de résineux très sombre. Après quelques secondes j'entends des feulements impressionnants. Inquiet (Merlin a parfois des problèmes de bagarre avec d'autres chiens - nous somme en Suisse) je fonce en courant dans le sous-bois. Je suis en pantoufles de gym, il fait moins 2 et il y a 20 cm de neige. J'arrive au sommet d'une forte pente et je vois la tête d'un chevreuil qui se débat dans le petit cours d'eau au fond du ravin, le chien n'est pas visible, caché par le dévers. Je hurle. Merlin surgit et remonte aussitôt vers moi, la tête dans les épaules, genre " j'ai encore fait une connerie."
Je le ramène à la maison pour l'y laisser, mets des chaussures adaptées et repars le long du ruisseau dans le creux très accidenté de la gorge pour découvrir le chevreuil, un jeune adulte magnifique, allongé dans 20 cm d'eau. Mort. Je le prends sur mes épaules et le remonte péniblement à la maison.
5 heures plus tard, grâce à Christian, il ne reste rien. Si ce n'est 7 ou 8 kilos de viande finement découpée dans le congélateur.
C'est en désossant la bête que nous avons pu constater qu'elle a les deux hanches cassées, probablement suite à sa chute dans le ruisseau dans la poursuite-bagarre. J'imagine mal Merlin capable de faire ça tout seul.
J'ai ensuite jeté le reste des abats en pleine nature, dans un endroit reculé, au contraire des indications de Christian qui m'avait conseillé de creuser un trou et d'enterrer le tout.

Auteur: Mg

Info: 28 fév. 2013

[ chasse ] [ boucherie ]

 

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femmes-par-hommes

Nous nous levâmes et partîmes tout de suite. Plus loin, le long de la rame retentissante et sauvage, moi derrière un cul rond et ondulant, recouvert d’une jupe bordeaux. Et là où le bordeaux s'arrêtait commençaient des bas noirs. Je glissais sur ses talons, sans plus aucun intérêt pour le train moche. Il n’y avait que chaleur et humidité là-dedans. Le cul recouvert de bordeaux : ondulant, ondulant, chargeait ma queue jusqu’à l’insupportable, et remplissait mes couilles de cinq cents vingt-cinq mégatonnes de quelque chose d’explosif, pendant que je dansais vertigineusement ici, déjà plus fou que tout. J’aurais pu me jeter de l’Everest par désir dingue, j’aurais pu casser des vitres, manquant furieusement d’autre moyen d’expression. Mais j’étais simplement là, noir dans la tête, et avec une unique pensée : déchirer le monde en multiples morceaux. La couleur bordeaux me rendait dingue, et me donnait des sanglots dans la gorge, je ne touchais plus terre. Je n’existais plus que dans un petit coin sous la partie la plus haute de mon crâne. L’agile chair était si près, mais tout de même cachée derrière un masque bordeaux où je dessinais. Des traits de couleurs jaune et rouge criards, et des courbes risque-tout. Je voyais intérieurement la couleur de mon gland comme la limite ultérieure du mauve. Tout était à deux millimètres de l’Explosion du Monde. Un éclat, et le gland s’enlèverait. L’idée me frappait de plein fouet, une folle dévastation, du sang et de l’onction, de la vaseline et de la profondeur, des membranes fines et des pénétrations sauvages, des bruits au-delà du mur du son, et des couleurs vertigineusement rouges. Le monde disparut et revint momentanément, mais pas avant qu’elle ne se glisse dans son compartiment.

Auteur: Eriksen Jens-Martin

Info: Nani

[ obsédé ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

civilisation

Le plus ancien four trouvé en Grèce. Les archéologues ont découvert les plus anciennes "cheminées" en argile faites par des humains lors de fouilles en Grèce méridionale. Ces structures établissent le lien entre les foyers de pierre et ce qui devint des fours. Ces foyers ont environ 30.000 ans d'âge et ont été presque certainement employés par les habitants préhistoriques pour faire cuire des aliments. Les chercheurs ont trouvé des restes de cendre de bois et les tests en laboratoire on démontré que l'argile des foyers avait longuement brûlé.
Cette découverte permet de comprendre le lien entre les foyers de pierre construits à l'époque les fours à argile connus pour avoir été employé il y a -28.000 à -26.000 ans à Dolni Vestonice en République Tchèque. Ces nouveaux foyers d'argile ont été excavés par une équipe Européo-Israélienne à la caverne de Klisoura située dans une gorge du nord-ouest du Péloponnèse. Les gens qui ont fait ces foyers ont probablement amené l'argile d'un dépôt alluvionnaire fluvial jusqu'à la caverne de Klisoura pour, après mouillage, les mouler sur place. A Dolni Vestonice, les foyers sont aussi faits d'argile rapporté à partir d'un dépôt alluvionnaire fluvial. Les archéologues ont trouvé là l'évidence de chasseur-ramasseurs préhistoriques qui utilisaient des fours utilisant l'argile réfractaire. Les os d'animaux brûlés associés aux structures d'argile incluent des restes de cerfs communs, de lièvres, de perdrix et du grand busard. On a également trouvé des graines comestibles brûlées bien qu'il n'ait pas été possible de dire si celles-ci avaient été cuites délibérément. Jusqu'ici, il n'y avait pas d'évidence de la transition des foyers en pierre du Paléolithique moyen à cette façon plus sophistiquée utilisée en Europe centrale il y a près de 28.000 ans.

Auteur: Scholarly journal Antiquity

Info: octobre 2004

 

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pendaison

Et il se retourna et s’en alla.

          Descendant les collines il vit très clairement

Deux images dans son esprit : celle de la mort de Fawn

Avec la gorge tranchée, l’autre de lui-même qui s’était pendu,

Et il devait choisir. D’une nature honnête,

Il choisit la seconde et se pendit avec une bride en crins

Sous une poutre de la grange.

          Il n’aura plus jamais à

Brailler à la recherche de la vérité, la vérité, bien qu’elle fût

venimeuse,

Ni à sentir deux mille ans d’instruction s’affaisser sous ses pieds

Comme un plancher pourri. Il ne sentira plus le vent,

Ni le goût de la pluie, ni ne verrait à nouveau la beauté suprême de l’année, cette tempête venant du sud-est

La semaine de Noël ou du Nouvel An, quand le vent s’acharne contre le toit comme un homme vertueux

Tire son épouse infidèle par les cheveux

Du lit jusqu’à la porte, et quand sous les rugissements du ciel bleu-noir l’océan

Noir enflamme tout de son écume blanche,

Et que pas un oiseau ne vole. Ferguson ne verra pas

Ces deux goélands voler au-dessus du feu d’une soirée d’avril

Sur le genou de la montagne. L’herbe fraîche et maculée de sang,

Les veaux hurlent, les hommes sont épuisés et brutaux, le whisky est bu,

Et dans le crépuscule bleuâtre deux goélands aux ailes arquées en faux

Dérivent au-dessus de la beauté rougeoyante du feu,

Raillant, et étirant leur cou : puis quelqu’un lève les yeux

Et se fend d’une étrange pensée. Ce ne sera pas Ferguson.


Auteur: Jeffers Robinson

Info: Dans "Mara ou Tu peux en vouloir au soleil", Préface, trad. de l’anglais (États-Unis) par Cédric Barnaud, éditions Unes, 2022, pages 54-55

[ suicide ] [ mélancolie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

allaiter

Bois, mon petit, à ma poitrine qui coule,
Je suis ta source – Bois ! – ta tiède fontaine,
Bois ce doux lait qui coule en ta gorge pleine
Avec un bruit de colombe qui roucoule.

Pose ta joue à la place la plus tendre
De ma chair. Mords-moi de ta petite bouche.
Du bout de mon sein mol je tente, je touche
Ta lèvre qui se trompe autour… Viens le prendre !

Bois, mon petit avide, emplis ta faiblesse
De moi qui me penche et qui te suis versée.
Capte ce lait chaud de m’avoir traversée
Au bourgeon de la mamelle… Ah ! tu me blesses !

Le savais-je la douceur d’être blessée,
Ouverte et saignant comme une orange vive
Qui fond en miel et n’est plus sous la gencive,
Plus rien qu’une joie à la gorge laissée ?

Adam ! Adam ! la douceur d’être mangée,
Qui la savait ? Qui savait le cher supplice
D’être la gorgée émouvante qui glisse
Et m’entraîne toute en mon petit changée ?

La douceur de mourir, la tendre aventure
De me perdre sans yeux ni route, en allée
Dans le noir de toi qui m’attendais, mêlée
Aux chemins naissants de ta force future !

Mourir… m’évader de cette solitude,
De ce moi qui tient ma richesse captive
Pour te rejoindre, ô soif qui cherche, l’eau vive,
Et calmer à ton besoin ma plénitude…

Bois. Jusqu’à tes os je ruisselle et j’écoute
Quand le lait heureux chemine en toi, cher être,
Un peu de moi dans tes veines disparaître,
Un peu de moi qui devient toi goutte à goutte.

J’écoute. J’entends dans ma gorge profonde
Que la clarté du lait qui sourd illumine,
Ne parle pas, Adam ! Adam ! je devine
Où passait la joie en s’en venant au monde.

Auteur: Noël Marie Rouget

Info: ÈVE

[ pensée-de-femme ] [ poème ]

 

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musique

Samedi, après votre départ, nous errâmes tristes, les yeux pleins de larmes, à travers le salon dans lequel quelques minutes auparavant vous étiez encore parmi nous. Mon père arriva peu après, désolé de n'avoir pu vous faire ses adieux : ma mère pleurait et parlait sans cesse de son fils Frédéric (ainsi qu'elle vous appelait). Et mes frères ! Félix était complètement abattu : quant à Casimir, il s'efforçait de plaisanter pour nous distraire, mais cela ne lui réussissait pas, car lui-même ressemblait à un Pierrot débitant ses farces, la gorge serrée par les sanglots. Mon père se moquait de nous, voulant paraître gai, mais c'était seulement pour ne pas pleurer. A onze heures, notre professeur de chant arriva ; la leçon n'avait pas d'entrain, aucun de nous ne pouvait chanter. Nous nous sommes mis à parler de vous. Félix me pria de jouer votre valse (la dernière oeuvre que vous nous avez laissée) nous étions tous heureux : mes frères de l'écouter et moi de la jouer, car cela nous rappelait le cher absent. J'ai porté cette valse chez le relieur ; il a ouvert de grands yeux à la vue d'un simple feuillet, mais il ne pouvait en deviner l'auteur. A table, personne ne mangea ; tous les yeux se portaient constamment sur votre place, restée vide et ensuite sur le "coin de Fritz". Votre chaise est toujours à la même place ; elle y restera, très probablement aussi longtemps que nous habiterons ici.
Le soir, on nous conduisit chez notre tante, pour échapper à la tristesse de la première soirée passée sans vous. Papa nous rejoignit bientôt, disant qu'il lui était impossible, de rester ce jour-là à la maison. C'était pour nous un véritable soulagement de fuir le lieu qui nous rappelait sans cesse l'ami qui était parti loin de nous.

Auteur: Wodzinska Maria

Info: sa lettre adressée à Chopin après son départ à Paris, ils ne se reverront pas, et qui fait mention de la 9ème valse, la valse de l'Adieu

[ romantisme ] [ séparation ]

 

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sexe féminin

Nous, Marie Miran, Christophlette, Reine et Jeanne Portepoullet, matrones jurées de la ville de Paris, certifions à tous qu'il appartiendra, que le 22e jour d'octobre de l'année présente, par l'ordonnance de M. le Prévôt de Paris en date du 15 de ce-dit mois, nous nous sommes transportées dans la rue de Dampierre, dans la maison qui est située à l'occident de celle où l'Ecu d'argent pend pour enseigne, une petite rue entre deux, où nous avons vu et visité Olive Tisseran, âgée de trente ans ou environ, sur la plainte par elle faite en justice contre Jacques Mudont, bourgeois de la ville de La Rochelle-sur-Mer, duquel elle a dit avoir été forcée et voilée ; le tout vu et visité au doigt et à l'oeil, nous avons trouvé qu'ell a :

Les toutons dévoyés, c'est-à-dire la gorge flétrie ; les barres froissées, c'est-à-dire l'os pubis, ou bertrand ; le lippion recoquillé, c'est-à-dire le poil ; l'entrepet ridé, c'est-à-dire le périnée ; le pouvant debisé, c'est-à-dire la nature de la femme, qui peut tout ; les balunaus pendants, c'est-à-dire les lèvres ; le lippendis pelé, c'est-à-dire le bord des lèvres ; les baboles abattues, c'est-à-dire les nymphes ; les halerons démis, c'est-à-dire les caroncules ; l'entrechenat retourné et la corde rompue, c'est-à-dire les membranes qui lient les caroncules les unes aux autres ; le bardibau écorché, c'est-à-dire le clitoris ; le bilboquet fendu, c'est-à-dire le col de la matrice ; le guillernard élargi, c'est-à-dire le conduit de la pudeur ; la dame du milieu retirée, c'est-à-dire l'hymen ; l'arrière-fosse ouverte, c'est-à-dire l'orifice interne de la matrice.

Le tout vu et visité feuillet par feuillet, nous avons trouvé qu'il y avait trace de..., et ainsi nous, dites matrones, certifions être vrai à vous, monsieur le Prévôt, au serment qu'avons fait en ladite ville. Fait à Paris le 25 octobre 1672.

Auteur: Venette Nicolas

Info: in "La génération de l'homme", 1690 - cité dans le "Dictionnaire de la bêtise", éd. Robert Laffont, p. 364-365

[ anatomie ] [ vocabulaire imagé ] [ reformulation ] [ rapport officiel ] [ rapport non-consenti ] [ examen minutieux ] [ vagin ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama