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états-unis

Un mot d’ailleurs sur les patates de funérailles. C’est un plat légendaire en Utah, et absolument nulle part ailleurs. Ces patates doivent être cuites dans de la soupe en boîte, puis on y ajoute de la crème, du fromage, et enfin on parsème le tout d’une sorte de chapelure de pétales de maïs. Tout ce qui croustille peut faire l’affaire. C’est une recette qui nous vient tout droit de l’époque où les hommes faisaient du travail manuel et où les femmes restaient à la maison avec leurs vingt gosses accrochés à leurs basques… et à leur Valium. Bienvenue en Utah. Retour cinquante ans en arrière.

Auteur: Quinn Cate

Info: Les trois épouses de Blake Nelson

[ culinaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

Justification pour absence

Trempez le thermomètre dans votre chocolat chaud pour atteindre la bonne température.
D'abord mettez de la crème bien ferme dans votre récipient et ajoutez-y du colorant, bleu, rouge, jaune, principalement jaune à l'intérieur. Fermez le machin et secouez. Allez à l'école et après environ ¼ d'heure en classe allez vers la maîtresse en disant : hhhmmm je ne me sens pas bien... elle vous emmènera à l'endroit où les gosses malades se mettent en pareil cas. Voyez ce que je veux dire... Après qu'elle soit partie attendez 3 minutes et quand elle est distrait faites bloffffppppppand et au même moment laissez tomber la mixture au sol devant vous et faites rapidement disparaître l'emballage.

Auteur: Internet

Info:

[ maladie ]

 

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voyou

La nuit était splendide. Ailleurs que dans cette ruelle, des hommes et des femmes baisaient, mangeaient, prenaient un bain, dormaient, lisaient leur journal, engueulaient leurs gosses ou faisaient d’autres choses normales.
Eclairés par la lune, nous nous mîmes en garde, et c’est alors qu’une pensée me traversa l’esprit : Je préférais mille fois voir deux mecs se foutre sur la gueule plutôt que d’être l’un d’eux.
Pour autant, je n’avais pas peur, j’étais trop soûl pour craindre quoi que ce fût. Je ressentais juste de la lassitude, du genre Merde, je remets ça sans savoir pourquoi. Sans doute, me dis-je, est-ce pour faire quelque chose, comme d’étaler du beurre de cacahouète sur une tranche de pain.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 330

[ sacré-profane ] [ marginal ] [ absurdité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

enfant-roi

La majorité des élèves, pas tous bien sûr mais beaucoup d'entre eux sont des gosses persuadés que le monde leur appartient. Ils parlent très bien anglais, et pas seulement anglais. En fait, ils savent tout mieux que leurs professeurs. A quatorze ans, ils sont réalisateurs, poètes, écrivains, ils ont créé leur groupe de rock et travaillent sur leur album... Cette assurance ne vient pas de ce qu'ils sont mais de ce que sont leurs parents, du milieu dans lequel ils grandissent, des signaux que leur renvoie la société. On ne cesse de leur seriner qu'ils peuvent tout, qu'ils sont bons en tout. Ne vous méprenez pas, je ne les critique pas, je me contente de décrire une réalité.

Auteur: Dror Mishani

Info: Une disparition inquiétante

[ bourgeoisie ] [ confiance en soi ] [ privilégiés ]

 

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femmes-hommes

Des années à gratter la merde des cabinets avec un couteau de cuisine, à trouver les endroits où les haricots coûtent cinq centimes de moins la livre, à apprendre à se réveiller au moindre toussotement, à consacrer son intelligence à imaginer le moyen le plus efficace et le plus rapide pour repasser les chemises blanches des hommes ou pour laver et cirer le plancher le plancher de la cuisine ou à s'occuper de la maison et des gosses en travaillant en même temps pour économiser de l'argent en le cachant au poivrot pour que les mômes puissent aller un jour à l'université; tout cela ne demande pas simplement énergie, courage et intelligence, ça peut bel et bien constituer l'essence véritable d'une vie.

Auteur: French Marilyn

Info: Les bons Sentiments

[ pensées-féministes ]

 

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colonialisme

- Quand on pense qu'on fait étudier Camus au lycée [à Mayotte] ! a dit mon père. Comment voulez-vous que des gamins d'ici y comprennent quelque chose ? Mais c'est le programme national !
- Le pire, c'est à l'école primaire, a expliqué ma documentaliste. Les gosses parlent à peine le français et on leur fait faire des dictées d'après des textes métropolitains. Ils ne connaissent pas la signification de la moitié des mots ! Simplement parce que ça leur parle de marronniers, de sapins, de faisans, d'écureuils et qu'ils n'en ont pas ici !
- On retrouve le même problème au collège, a dit mon père. J'ai un collègue qui a dû donner à ses élèves, pour le brevet, un sujet sur le Réveillon de Noël ! A des musulmans !

Auteur: Ollivier Mikaël

Info: Tout doit disparaître, p. 55-56

[ bêtise ]

 

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pensée-de-femme

"Moi je n'en voulais pas (d'enfants). Il y avait, il y a toujours, une pression sociale très forte. En gros, on vous fait passer le message que si vous n'avez pas d'enfant, vous n'êtes pas une femme" (sur Franceinfo.)

"Les enfants, ça bouffe, ça bouffe et après ça fout le camp ! [...] Quand vous en avez, vous dites adieu à votre vie, à votre personne, à tout ! (...) A 22 ans, je voulais me faire ligaturer les trompes. Je me suis dégonflée. Mais j'ai regretté toute ma vie d'avoir des gosses." (Sur Gala en 2014]

Elle révélait cependant (sur Closer) avoir toujours fait en sorte que ses deux enfants ne manquent pas d'amour : "Je ne me suis jamais cachée. Mais ils savent aussi que je les aime."

Auteur: Anémone Anne Bourguignon

Info: purepeople.com, 16 octobre 2023

[ génitrice ] [ maman ] [ à contrecœur ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

verge

Dans les toilettes, en ouvrant sa braguette pour uriner, il regarda avec haine le ravisseur de sa volonté. Tu vois, ducon? lança-t-il en tirant le prépuce avec colère, à cause de toi, je vais perdre jusqu'à ma dernière chemise. (...)Comme ça au repos, on dirait un gentil mouflet obéissant, mais je te connais bien: comme tous les gosses, tu es un tyran en puissance, à la moindre négligence tu fais un coup d'état. Dès que tu vois passer un joli cul dans la rue, tu te mets à hurler aux ordres comme un adjudant : peloton, garde-à-vous! Au pas de course jusqu'au précipice! Tu as entendu ce qu'elle a dit, la sous-directrice de la banque? Neuf mille euros pour cette putain de caution bancaire! Cette vieille bique, on voit que personne lui a arrosé la touffe depuis l'époque de Franco.

Auteur: Serna Enrique

Info: Coup de sang

[ obsédé ] [ introspection ]

 

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rapports humains

Tout d'un coup, j'ai repensé à un incident, à la Poste. Fin de journée, tout le monde était énervé, fatigué. Un gamin hurlait, hurlait encore, ne s'arrêtait pas de hurler. La queue lançait de sales regards au sale mouflet, puis il y avait eu des murmures : "Sa mère pourrait lui dire de se tenir, tout de même." "Les gosses, de nos jours, on leur passe tous leurs caprices"... Alors la mère s'était mise à crier : "Mon fils est autiste, il ne supporte pas ni la foule ni les bruits, je n'y peux rien, il faut bien qu'il sorte de la maison, non ? Je dois le garder enfermé ?" D'un mur à l'autre, toute la Poste avait été envahie d'un silence immense. Moi j'étais écartelée, à moitié du côté de cette femme désespérée, et à moitié du côté des gens "normaux".

Auteur: Baussier Sylvie

Info: Condamnée à écrire

[ compréhension ] [ tolérance ] [ bruit ]

 

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rêve américain

Un jeune idiot commence à travailler pour un beau salaire de huit ou dix dollars par semaine dès qu’il peut obtenir un emploi. Il se marie. Après le premier enfant, la femme est obligée de travailler aussi à l’usine. La somme de leurs salaires se monte à … disons à dix-huit dollars par semaine. Huh ! ils en donnent un quart pour la masure que l’usine leur loue. Ils achètent nourriture et vêtements aux magasins de la compagnie. Ces magasins leur imposent des prix excessifs. S’ils ont trois ou quatre gosses, leur sort est comparable à celui des forçats. C’est le principe du servage. Et pourtant, en Amérique, nous nous vantons d’être libres. Et le plus drôle de l’histoire, c’est que cette idée a été si bien implantée dans le crâne des moissonneurs, des ouvriers et de tous les autres, qu’ils finissent par y croire.

Auteur: McCullers Carson

Info: Le Coeur est un chasseur solitaire

[ ironie ] [ fabrication du consentement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel