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famine

Pour qui a faim, il n'y a pas de mauvais pain.

Auteur: Proverbe espagnol

Info: L'Espagne en proverbes (1905)

[ sobre ] [ non gourmande ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

femmes-hommes

Mon père, c’était le silence et la terre ; ma mère, le verbe et la cuisine.

Auteur: Onfray Michel

Info: La raison gourmande

[ papa ] [ maman ] [ parents ]

 

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déguster

Au même titre que la littérature, la "science de gueule" chère à Montaigne n'est-elle pas à la fois savoir, sentiment technique et art, quête d'harmonie et de sagesse?

Auteur: Senderens Alain

Info: Les festins de balthazar anthologie gourmande

[ repas ]

 

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mourir

Le lien qui unit l'âme au corps est une espèce de mariage ; ils ne peuvent vivre ensemble sans se gourmander, et rien n'égale le chagrin de leur séparation dernière.

Auteur: Masson Paul Lemice-Terrieux

Info: Les Pensées d'un Yoghi, p.26, Léon Vanier, 1896

[ . ]

 

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luxe

J'aime à me figurer l'angoistique ou catalévitant (*) comme pointilleux dégustateur de délices spastiques, gastronome de l'universel décès ; expert ès reconnaissances de vendanges d'agonies et années de désespérances, attendu que, qu'on se le dise, on peut mourir grand cru, ou piquette à faible degré d'alcool, trafiquée, fadasse ; devant le susnommé, l'univers déploie une gourmande panoplie de friandises désespératives et de funèbres blancs-mangers : les savantes papilles saisissent le délice feuilleté d'une âme défaite, qui encore s'attarde à la vie et déjà s'en retire.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: In "Hilarotragoedia", éd. Zones sensibles, p. 25 - trad. Christophe Mileschi - (*) le livre se définit comme un traité de "lévitation descentionnelle", dont le "catalévitant" est donc un adepte

[ connaisseur ] [ distinction ] [ goût morbide ] [ savourer ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

enfance

Je me souviens de la buée sur les carreaux de la fenêtre de la cuisine, du froid dehors, de la neige et des odeurs du repas en train de se faire. De la purée dans laquelle je faisais un petit puits pour que ma mère y fasse couler une ou deux cuillerées de sauce et que mon père y laisse tomber un peu de l’échalote crue qu’il éminçait dans sa propre assiette. La maison, le feu de la cuisinière était un brasier dans la petit pièce – dehors était l’hiver, dedans, quelque chose qui ressemblait, peut-être, au bonheur.

Auteur: Onfray Michel

Info: La raison gourmande

[ nostalgie ] [ simplicité ]

 

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parole jargonnante

Rien ne m’a jamais paru plus comique que ces citations de poètes modernes genre René Char qui parsèment comme des pilules de n’importe quoi concentré tant de textes philosophiques d’une obscurité appliquée, au moins aussi obscurs en tout cas, mais d’une autre façon, que les fragments dits poétiques qui viennent là pour les décorer. La passion des philosophes pour la poésie a des motivations qui sont extrêmement claires, en revanche. S’ils aiment tant la poésie, s’ils en font une consommation aussi gourmande, c’est qu’elle représente justement l’exténuation rassurante de toute littérature ; ou encore, pour parler comme Hegel, parce que la poésie est l’art de la sortie de l’art.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 299

[ incompréhensible ] [ sentimentalisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

scrutateur

Je suis un observateur assidu des gens, un voyeur de l’humanité, si vous préférez. Parfois, je me dis que je dois être un peu excessif, parce que je ne me contente pas d’observer, je me goberge des gens. Certains voyageurs sont totalement absorbés par leurs journaux, d’autres se replient illico sur eux-mêmes, ou s’endorment. Très peu observent. Et personne n’observe de façon aussi gourmande que moi. C’est comme s’il y avait un grand secret que je me devais de percer. Mes observations sont en général d’ordre fantasmatique. Pour ce qui est des femmes, je les déshabille et j’étudie leur potentiel sensuel. Quelle peut être la taille de leurs aréoles, par exemple, ou l’épaisseur de leur toison pubienne. Mon regard transperce les vêtements et j’en tire des conclusions. Quant aux hommes, il s’agit surtout de comparaisons. Leur assurance est-elle supérieure à la mienne, ont-ils plus de succès en amour, sont-ils plus impressionnants que moi ?

Auteur: Kenneth Bernard

Info: La femme qui pensait être belle

[ femmes-hommes ] [ spectateur ]

 

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manger

En général, je pense qu'on pourrait souvent trouver quelque indice du caractère des gens dans le choix des aliments qu'ils préfèrent. Les Italiens, qui vivent beaucoup d'herbages, sont efféminés et mous. Vous autres, Anglais, grands mangeurs de viande, vous avez dans vos inflexibles vertus quelque chose de dur et qui tient de la barbarie. Le Suisse, naturellement froid, paisible et simple, mais violent et emporté dans la colère, aime à la fois l'un et l'autre aliment, et boit du laitage et du vin. Le Français, souple et changeant, vit de tous les mets et se plie à tous les caractères. Julie, elle-même, pourrait me servir d'exemple ; car, quoique sensuelle et gourmande, dans ses repas, elle n'aime ni la viande, ni les ragoûts, ni le sel et n'a jamais goûté de vin pur : d'excellents légumes, les oeufs, la crème, les fruits, voilà sa nourriture ordinaire ; et sans le poisson, qu'elle aime aussi beaucoup, elle serait une véritable pythagoricienne.

Auteur: Trébaol Florence

Info: Mots en bouche: La gastronomie : une petite anthologie littéraire

[ Europe ] [ nourriture ]

 

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peinture

Le Titien. Dieu sait comment ce gros album avec une jaquette vernissée avait trouvé refuge à la maison. Sans doute, en avait-on gratifié le père à l'usine, pour quelque perfectionnement d'un arbre de cardan. Ils auraient mieux fait de lui passer un vivant billet de vingt roubles avec la trogne de Lénine dans des nuées d'ombres lilas. Ce n'était pas le point de vue d'Ogariov. Il aimait le Titien. Le Titien était une fête, chipée et secrète. Danaé, la Madone tzigane, un portrait de jeune femme. La charmante Salomé soulevant une tête morte et monstrueuse. Des nudités alanguies et gourmandes. Des yeux sombres et tristes, des bouches minuscules, des cous tendres, des plissés fondus dans l'obscurité qui augurent un certain plaisir. Des fossettes sur les joues et les coudes. La gorge desséchée. L'Italie, Florence, la Renaissance, Santa Maria del Fiore, Santa Croce, Santissima Annunziata - des mots superbes qui ne signifiaient rien. Ils ne recouvraient aucun sens, rien d'une manière générale, sauf de la lumière.

Auteur: Stepnova Marina

Info: Leçons d'Italie

[ art pictural ]

 

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