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analogie

Les grammairiens sont pour les auteurs ce qu'un luthier est pour un musicien.

Auteur: Voltaire

Info: Pensées, remarques et observations

[ équivalence ]

 

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pédant

Seuls les grammairiens sont assez naïfs pour penser que l'exception confirme la règle.

Auteur: Nothomb Amélie

Info:

[ justification ]

 

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distinction sociale

HOLLANDE. L'usage est pour toile d'Hollande, fromage d'Hollande. LES GRAMMAIRIENS. - Cela est vrai ; mais c'est l'usage des blanchisseuses et de l'office, qui ne devroit pas faire loi au salon.

Auteur: Nodier Charles

Info: in "Examen critique des dictionnaires de la langue françoise" - en ligne sur Gallica - "les grammairiens" indique la source où Nodier a trouvé cette prononciation ; en général, ce sont des dictionnaires, qu'il critique, mais là, j'ignore ce qu'il entend par "les grammariens"...

[ prononciation ] [ critique ] [ élision ] [ terminologie ]

 

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citation s'appliquant à ce logiciel

Les mots ne sont pas dans l'esprit comme dans un dictionnaire. (...) Ils sont engagés dans des rapports psychologiques, et, sauf pour les grammairiens, ils n'ont pas d'indépendance existante et isolée.

Auteur: Delacroix Henri

Info:

[ vocabulaire ] [ réflexivité ] [ associations ] [ émotion ]

 

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humour

Les linguistes sont les mêmes que tous ceux qui passent plus de dix-neuf heures par jour à réfléchir aux complexités de la grammaire et à ses relations avec pratiquement tout le reste, afin de prouver que la langue est si démesurément compliquée qu'il est en principe impossible pour les gens de parler.

Auteur: Langacker Ronald W.

Info:

[ définition ] [ grammairiens ] [ philologues ]

 

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règles du jeu

De là, on peut déduire que toutes les fautes imaginables que l'on puisse commettre dans une langue

jréfléchi

sont le résultat

ékoi ? jréfléchi !

soit des contradictions internes de cette langue

alo ? tutrévèy ?

soit des contradictions entre cette langue et une autre

manfin, jéldroi deréfléchir !

Nous ne pouvons réaliser que des phénomènes linguistiques réalisables.

tapamidroiôchien ?

Ce qui n'est pas réalisable dans une langue n'est pas réalisé dans cette langue.

ilfôldir ! situami unroi ôchien.

D'où l'importance des grammairiens, correcteurs, vérificateurs et puristes.

ébin, janéPAmi.

Auteur: Molnár Katalin

Info: "Dlalang", in "Revue de littérature générale", éd. P.O.L.

[ tarot ] [ écriture phonétique ] [ discours parallèles ] [ erreurs ] [ chevauchements idiomatiques ]

 

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néologismes

Une langue est la création historique commune de millions de locuteurs. Bien que tous les locuteurs aient un certain effet sur la trajectoire d'une langue, le processus n'est pas particulièrement égalitaire. Les linguistes, les grammairiens et les éducateurs, dont certains sont soutenus par le pouvoir de l'État, pèsent lourdement dans la balance. Mais le processus n'est pas non plus particulièrement adapté à une dictature. Malgré les efforts de "planification centrale", la langue (en particulier sa forme parlée au quotidien) tend obstinément à suivre sa propre voie, riche, polyvalente et colorée.

Auteur: Scott James C.

Info: Seeing Like a State: How Certain Schemes to Improve the Human Condition Have Failed

[ liberté ] [ idiomes ] [ argot ] [ indépendance ]

 

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vocabulaire

La langue latine a trois façons de nommer les êtres vivants qui respirent. Bellua signifie "bête", par opposition à "homme". Le mot accentue parfois la grandeur, la férocité, l'inintelligence, et peut servir d'insulte : être bête, imbécile. Il est d'emploi plus noble que bestia, terme populaire, qui désigne toute espèce d'animal, sauvage ou domestique. D'un usage moins familier, pour les grammairiens et les juristes, bestia dénomme plutôt les animaux féroces. [...] Animal, enfin, qui signifie "être vivant", vient d'animalis, "qui respire", lequel vient d'animans, "qui possède le souffle", ces mots traduisant le grec empsuchon et psuchè.

Auteur: Fontenay Élisabeth de

Info: Le silence des bêtes. La philosophie à l'épreuve de l'animalité

[ triade ] [ représentation ] [ historique ] [ relativité ] [ étymologie ] [ homme-animal ]

 

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étymologie

NAVIRE.s.m. Originairement féminin, comme navis, puis devenu masculin par esprit d'analogie avec d'autres mots françois de cette terminaison. Voyez ETUDES.

Malherbe a dit :

"Car aux flots de la peur sa navire qui tremble..."

Ce qu'il y a de remarquable, c'est que l'Académie approuvoit ce changement de genre quand il étoit question du vaisseau des Argonautes, comme dans cet autre vers de Malherbe :

"En la navire qui parloit"

Ménage qui n'étoit pas de l'Académie, et c'est un bien grand malheur, car le Dictionnaire vaudroit beaucoup mieux, trouve le féminin plus poétique. Il devoit être en effet plus poétique de son temps, puisque Malherbe l'avoit employé. Ce sont les poètes qui font les mots poétiques. Ce ne sont pas le grammairiens.

Auteur: Nodier Charles

Info: in "Examen critique des dictionnaires de la langue françoise" - consultable sur Gallica

[ critique littéraire ] [ critique institutionnelle ] [ citations ] [ transgenre ] [ bateau ]

 
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syntaxe diachronique

Le premier département de la logique, la grammaire spéculative, est une analyse de la structure des signes : avant même qu’un argument soit analysé en termes de validité et d’utilité, il est nécessaire qu’il soit soumis à une analyse grammaticale. Un argument consiste dans la représentation du fait qu’une proposition découle d’autres propositions, et cette représentation peut être représentée dans une proposition ("si les prémisses, alors la conclusion"). L’analyse de la nature de la proposition est donc préliminaire à l’analyse de la nature, de la validité et de l’utilité de l’argument. La première branche de la logique devra donc avant tout consister en une analyse de la proposition. L’essai "L’essence du raisonnement", chapitre VI du traité sur la logique "How to Reason", qui fut projeté mais jamais achevé, contient la présentation la plus complète de la section grammaticale de la logique que Peirce a écrite avant le Syllabus de 1903. Il existe deux versions de ce chapitre (MS 408 et MS 409). Le point de départ est l’enquête sur la nature de la proposition : 

"§ 62. Examinons maintenant en quoi consiste l’élément assertorique d’un jugement. Qu’y a-t-il dans une affirmation qui en fait plus qu’une simple complication d’idées ? Quelle est la différence entre émettre le mot "singe parlant", soutenir que les singes parlent, et s’informer si les singes parlent ou non ? C’est une question difficile. (MS 409, p. 94)"

La différence à laquelle Peirce fait allusion est évidemment celle, traditionnelle, entre termes, propositions et arguments. Traditionnellement, une proposition est conçue comme une combinaison de termes, et un argument comme une combinaison de propositions. Toutefois, selon Peirce, ce n’est pas la compositionnalité qui distingue ces trois formes ; le terme "singe parlant" n’est pas moins composé que la proposition selon laquelle les singes parlent. La différence entre un terme et une proposition, écrira Peirce dans les "Prolégomènes à une apologie du pragmatisme" de 1906, se trouve dans la fonction logique accomplie.

Selon l’analyse traditionnelle, une proposition est une connexion de termes au moyen d’une copule. Selon Peirce, cette analyse est viciée par l’hypothèse de l’universalité de la structure syntaxique des langues indo-européennes. Sur la base des Principes généraux de la structure des langues de James Byrne mentionnés à plusieurs reprises dans "L’essence du raisonnement", Peirce traite de la structure syntaxique du signe propositionnel dans différentes langues naturelles, dans le but de montrer que l’analyse traditionnelle non seulement ne reflète qu’un petit pourcentage des langues existantes (celles indo-européennes), mais en outre ne reflète pas la structure logique fondamentale du signe propositionnel. Par exemple, dans de nombreuses langues non indo-européennes, la fonction de la copule est accomplie par d’autres éléments linguistiques, parfois par la simple juxtaposition des éléments.

Dans l’ancienne langue égyptienne, qui semble être à portée d’oreille de l’origine de la parole, l’expression la plus explicite d’une copule se fait au moyen d’un mot qui est réellement le pronom relatif, [qui]. Or, à celui qui considère une phrase du point de vue indo-européen, c’est un casse-tête de comprendre comment "que" peut remplir cet office à la place du "est". Pourtant rien n’est plus naturel. Le fait que les hiéroglyphes viennent si facilement aux Égyptiens montre combien leur pensée est picturale. Quand l’Égyptien dessine une image hiéroglyphique comme celle-ci (fig 1) l’Aryen peut être perplexe pour savoir ce qu’il veut dire, mais à l’Égyptien il indique clairement "Ce à propos de quoi nous écrivons est un soldat", et quand il fait l’image (fig 2) le sens est "Ce à propos de quoi nous écrivons est abattu". Écrivez cela avec [pu] (fig 3) "que" entre eux, et mettez un nom propre, disons Aahmes, devant eux, et nous avons "Aahmes sur quoi nous écrivons est un soldat dont ce que nous écrivons à propos est abattu", c’est-à-dire Aahmes le soldat est renversé. Êtes-vous tout compte fait absolument sûr que ce n’est pas le moyen le plus efficace d’analyser le sens d’une proposition ? (MS 409, p. 139)

Le hiéroglyphe (fig1) ne correspond pas au nom commun "soldat", mais à ce que Peirce appelle un rhème "est un soldat" ; de même, le hiéroglyphe (fig 2) correspond non pas au prédicat "abattu" mais au rhème "est abattu". Mais qu’est-ce qu’un rhème ? Un rhème, explique Peirce, est ce qui reste quand tous les éléments d’une proposition qui peuvent jouer le rôle de sujet ont été soustraits. La structure d’un rhème est constituée du nombre de places sujets qu’il manifeste : si on soustrait le sujet Aahmes de la proposition "Aahmes est un soldat", ce qui reste ("est un soldat") est un rhème.

La similitude étroite entre la notion peircienne de rhème et ce que Frege a appelé un concept (fonction insaturée) et Russell une fonction propositionnelle a été remarquée depuis longtemps, et il n’est pas besoin d’y insister ici . Peirce rappelle que les grammaires insistent à tort sur le sujet nominatif, alors que du point de vue d’une grammaire universelle ou spéculative le sujet nominatif n’a pas plus de droit à être considéré comme sujet à part entière de la proposition que les objets directs ou indirects. Tant et si bien que, comme Peirce le rappelle toujours sur la base des Principes de Byrne, dans les langues inuites et samoyèdes le sujet d’un verbe transitif se met au cas possessif, tandis que dans les langues malaises et dans la langue basque on utilise l’ablatif. L’accent mis sur le sujet nominatif est, encore une fois, un préjugé grammatical indo-européen, et la logique doit être en mesure de faire sans lui.

Il est important de souligner que le concept de rhème montre que la copule est un élément dont on peut se dispenser dans la syntaxe. Dans l’ancienne langue égyptienne que Peirce utilise à titre d’exemple, le pronom [pu] peut servir de copule. C’est possible, selon Peirce, parce que dans cette langue les éléments dont une proposition se compose sont des rhemata, c’est-à-dire des prédicats insaturés (incomplets) qui sont saturés grâce à l’identification des positions-sujet que chacun d’eux manifeste dans sa propre structure. Si nous pensons au terme comme à un élément saturé ("soldat", "abattu"), le seul moyen de parvenir à une proposition à partir de ces termes se fait au moyen d’une copule ; mais si nous pensons au terme comme à un élément insaturé ("est un soldat", "est abattu"), le seul moyen d’obtenir une proposition est par la saturation, autrement dit en identifiant les positions-sujet indéterminées : "quelque chose est un soldat, lequel est abattu".

Le "nom commun" des grammairiens est un élément inessentiel de l’analyse logique. Dans de nombreuses langues historico-naturelles, il n’y a pas de noms communs, mais seulement des verbes :

Il semble que, en un sens large, les mots ordinaires dans la majeure partie des langues sont assertoriques. Ils affirment dès qu’ils sont de quelque façon liés à un objet. Si vous écrivez VERRE sur une boîte, on comprendra que vous voulez dire que la boîte contient du verre. Cela semble certainement la déclaration la plus vraie pour la plupart des langues de dire qu’un symbole* est un signe conventionnel qui, étant attaché à un objet, signifie que cet objet a certains caractères (MS 409, p. 95).

Auteur: Bellucci Francesco

Info: In "Peirce, philosophe du langage" Dans Cahiers philosophiques 2017/3 (N° 150), pp 91 à 110

[ fonction motrice ] [ syntagmes ] [ rationalisme onomasiologique ] [ méta-sémantique ] [ vocables ] [ mots-objets ] [ idéogrammes ] [ pictogrammes ]

 

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