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vacuité

Le néant, c'est rien, en beaucoup plus grand.

Auteur: Internet

Info:

 

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existence

Savez-vous quelle est la plus grande et la meilleure compétition? Votre propre vie. Il n'y a rien de plus grand. Et vous n'en avez qu'une à votre disposition.

Auteur: Williams Andrew

Info:

[ trésor ] [ combat ]

 

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bavardage

Et Popov racontait tous les petits riens des désaccords qui sont toujours si torturants justement à cause de leur insignifiance - cette insignifiance, cette futilité derrière laquelle on ne voit plus ce qui est grand.

Auteur: Pilniak Boris

Info: Le conte de la lune non éteinte, p.49

[ fuite ] [ aveuglement ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

facilité

L’argent détruit les racines partout où il pénètre, en remplaçant tous les mobiles par le désir de gagner.



Il l’emporte sans peine sur les autres mobiles parce qu’il demande un effort d’attention tellement moins grand.



Rien n’est si clair et si simple qu’un chiffre. 

Auteur: Weil Simone

Info: L’enracinement

[ anti-fric ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humour

L'Univers est très, très grand.
Il aime aussi le paradoxe. Par exemple, il a des règles extrêmement strictes.
Règle numéro un : Rien ne dure éternellement.
Ni toi, ni ta famille, ni ta maison, ni ta planète, ni le soleil. C'est une règle absolue. Par conséquent, quand quelqu'un dit que son amour ne mourra jamais, cela signifie que son amour n'est pas réel, car tout ce qui est réel meurt.

Règle numéro deux : Tout est éternel.

Auteur: Craig Ferguson

Info: Between the Bridge and the River

[ paradoxe ] [ temps ]

 

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grandir

Mon passé ne m'a rien appris, sinon que le meilleur moyen de conserver la vie, c'était de la laisser aller à la dérive et de voir ce qui se passerait. Les rapports entre les vivants devraient peut-être changer de temps en temps, comme une peau qui doit être abandonnée, parce que ce qui se développe dessous est différent, peut-être plus grand. Il se peut que pour conserver des rapports nous devions les rejeter de temps en temps pour voir s'ils se reforment d'eux-mêmes. Et s'ils ne se reforment pas, c'est alors que ça ne devait pas être.

Auteur: Verlant Gilles

Info: Gainsbourg

[ métamorphose ]

 

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grandir

Il remonta de la cave et passa dans l’obscurité du dehors. Le temps que ses yeux s’habituent, la maison était déjà loin derrière lui. Ses pas n’étaient plus attachés à rien. Old Ox n’était plus chez lui. Il n’avait plus de foyer. Même la maison en rondins ne lui paraissait plus familière. Il aurait juré que sa chambre était plus petite, le couloir menant à l’escalier plus étroit. À croire que l’espace, en son absence, s’était adapté à l’usage qu’en faisaient ses parents, oubliant l’enfant qui en était parti. Pourtant, dans le tréfonds de son cœur, il savait que la maison n’avait pas rétréci. Il avait tout simplement appris combien le monde était grand. Et tout homme qui revisitait son enfance devait constater ce phénomène.

Auteur: Harris Nathan

Info: La douceur de l'eau

[ comparaison ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

philosophe-sur-philosophe

Les défauts de Montaigne sont grands. Mots lascifs ; cela ne veut rien dire, malgré Mlle de Gournay. Crédule, gens sans yeux. Ignorant, quadrature du cercle, Monde plus grand. Ses sentiments sur l’homicide volontaire, sur la mort. Il inspire une nonchalance du salut, sans crainte et sans repentir. Son livre n’était pas fait pour porter à la piété, il n’y était pas obligé : mais on est toujours obligé de n’en point détourner. On peut excuser ses sentiments un peu libres et voluptueux en quelques rencontres de la vie ; mais on ne peut excuser ses sentiments tout païens sur la mort ; car il faut renoncer à toute piété, si on ne veut au moins mourir chrétiennement ; or, il ne pense qu’à mourir lâchement et mollement par tout son livre.

Auteur: Pascal Blaise

Info: Pensées, 63-680

[ critique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

maltraitance

L'appartement de Brétigny était beaucoup plus grand. On entrait directement dans un couloir assez large. La cuisine, en face de la porte, était grande et claire. En continuant le couloir, le salon était à droite, avec une double fenêtre. Puis la salle de bain, sur la gauche, et tout de suite après, la chambre des parents. En face, la chambre de mon frère ; et, coincé entre les deux chambres, au bout de l'appartement et du couloir, mon placard.
Elle m'a fait y entrer, immédiatement, en arrivant. Sans un mot. Sans un moment de répit pour souffler.
Le placard mesurait deux mètres sur un mètre soixante-dix. Je l'ai lu dans le dossier, plus tard. Avec des étagères sur un côté.
Ils ont rangé leurs affaires. Ils se sont installés.
Elle m'a amené un seau - il n'était pas question pour moi d'aller dans les WC qui étaient attenants à la salle de bain, dans le couloir ; c'était trop loin - et un matelas en mousse, qu'elle a posé sur les étagères. Puis elle a fermé la porte du placard à double tour. J'étais à nouveau enfermé.
Et là a commencé une autre catégorie de souffrances. Ce n'était plus les coups, mais l'oubli, l'abandon total. Quand j'y repense maintenant, il vaut peut-être mieux prendre des coups que de rester seul, en silence, dans le noir. Je n'avais plus aucune vue sur rien. Pas une lueur ne parvenait à travers la porte. Le noir complet.
Au début, elle m'amenait une gamelle, assez régulièrement. Je veux dire le soir et le matin. Puis, petit à petit, ce fut n'importe quand, et en sautant des jours.
Elle m'oubliait au fond de mon cachot. Je n'existais plus. J'étais rayé. Fini.

Auteur: Bisson David

Info: L'enfant derrière la porte

 

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conte

La ruse suivante de Dhu'l-Nûn l'Égyptien a été racontée par Yoûsouf, fils d'al-Housayn.
J'avais entendu affirmer, dit celui-ci, que Dhu'l-Nûn l'Égyptien connaissait le Nom de Dieu le plus grand.
Alors je m'en allai en Égypte et me mis à le servir durant une année. Au bout de cette période, je lui déclarai : – Ô cheikh, cela fait une année que je te sers gratuitement. j'ai donc un droit sur toi auquel il devient obligatoire de rendre justice. Je voudrais que tu m'apprennes le Nom de Dieu le plus grand.
– Je ferai cela pour te récompenser et te combler d'honneurs, répondit-il.
Puis il resta un certain nombre de jours sans rien me dire. Au bout de ce temps, il me présenta un plateau avec un couvercle dessus, tous deux enveloppés dans un grand mouchoir, et me demanda :
– Connais-tu Untel ?
– Oui, répondis-je.
– Porte-lui ceci.
Je pris le plateau et m'en allai vers le personnage en question. Après avoir marché un peu, je me dis en moi-même : "Dhu'l-Nûn l'Égyptien envoie à un ami un cadeau qu'il ne veut semblable à aucune chose au monde. Par Dieu, je vais voir ce que c'est."Je dénouai le mouchoir. Une petite souris souleva alors le couvercle. Je voulus l'attraper, mais ne pus l'empêcher de prendre la fuite. Alors je fus saisi d'une grande colère. Je me dis : "Ainsi, après une année de service, Dhu'l-Nûn se moque de moi de cette manière-là en me chargeant d'aller porter une souris !"
Je revins vers lui. L'irritation transparaissait sur mon visage. Lorsqu'il me vit approcher de lui, il dit :
– Ô le malheureux ! Celui à qui l'on ne peut confier une souris, peut-on lui confier le Nom de Dieu le plus grand ?
Il me laissa et s'en alla à ses occupations ordinaires.

Auteur: Khawam René R.

Info: Le Livre des ruses

[ trop curieux ] [ indiscret ]

 

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