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art pictural

Picasso : - Le mur est quelque chose de merveilleux, n'est-ce-pas ? J'ai toujours prêté une grande attention à ce qui s'y passe.
Quand j'étais jeunes,souvent, j'ai même copié les graffitis....Et combien de fois ai-je-été tenté de m'arrêter devant un beau mur et d'y graver quelque chose...Ce qui m'a retenu c'est que...
Brassaï : - Vous ne pouvez pas l'emporter...
Picasso rit : - Mais oui, qu'il faut le laisser là, l'abandonner à son sort... Les graffitis sont à tout le monde et à personne...

Auteur: Picasso Pablo

Info: Conversations, Gallimard 1964, in L'art se rue de Karen Brunel-Lafargue

[ mercantilisme ] [ avarice ]

 

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question

A-t-on conscience, lorsqu’on vit quelque chose, que ce moment se transformera en un souvenir qu’on chérira de toutes nos forces plus tard ? La plupart du temps, non. Mais parfois, tout au fond de soi, on sent que quelques instants de joie sont en train de se graver dans notre mémoire au moment même où ils se produisent, on est capables de ressentir ce processus d’enregistrement, de se dire qu’on ne les oubliera pas.
Qu’un jour, c’est à ces bribes de vie qu’on se raccrochera à tout prix.

Auteur: Amélie Antoine

Info: Sans elle

[ mémoire ] [ sélective ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

mythologie

Les hommes vivaient dans les bois quand un personnage sacré, un interprète des dieux, Orphée, les détourna du meurtre et d’une nourriture infâme, et voilà pourquoi l’on dit qu’il domptait les tigres et les lions féroces… Telle était autrefois la sagesse : distinguer l’intérêt de l’intérêt privé, le sacré du profane ; faire cesser des unions vagabondes, fixer un droit pour le mariage ; bâtir des places ; graver des lois sur le chêne. C’est ainsi que la gloire, que le nom de divin, furent acquis aux poètes inspirés et à leurs clients. 

Auteur: Horace Quintus Horatius Flaccus

Info: Art poétique in Epilos, Société d’éditions Les belles lettres, Paris, 1955, trad. François Villeneuve, page 222.

[ pacification ] [ civilisateur ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

livres

Tous les peuples de l'antiquité possédaient des bibliothèques, et l'on sait l'importance qu'ils y attachaient lorsqu'on voit le roi égyptien Osymandias faire graver ces mots sur la porte de la bibliothèque sacrée qu'il avait placée dans son immense palais de Thèbes : "Remède des maux de l'âme", pensée profonde que Montaigne a exprimée ainsi : "Cettuy cy costoye tout mon cours, et m'assiste partout; il me console en la vieillesse et en la solitude ; il me descharge du poids d'une oysifveté ennuyeuse, et me desfaict à toute heure des compaignies qui me faschent".

Auteur: Rouveyre Édouard

Info: Connaissances nécessaires à un bibliophile Ed 5,T 1

[ historique ] [ réconfort ] [ lecture ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

anecdote

L'occupation de la Lorraine n'était pas de tout repos pour les troupes françaises, harcelées par les partisans de Charles IV. La capitale resta profondément hostile à l'occupant. Significative de l'attitude des Nancéiens est celle du célèbre graveur Jacques Callot, à qui Louis XIII demanda de graver une plaque commémorative de la prise de Nancy comme il l'avait déjà fait pour la prise de La Rochelle. Callot répondit qu'il ne lui était pas possible de satisfaire cette demande car il était lorrain. Louis XIII lui aurait alors dit : - Le duc de Lorraine est bien heureux d'avoir des sujets si fidèles et si affectueux.

Auteur: Bogdan Henry

Info: La Lorraine des Ducs, Perrin, p.167

[ fidélité ]

 

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respect

Allons plus loin en affirmant que le végétal lui aussi a le droit à l'intégrité physique : il n'est pas justifiable d'entailler l'écorce de l'arbre jusqu'à la sève pour y graver, par amusement, des initiales entrelacées dans un coeur : que fait-on de l'amour de l'arbre ! Il n'est pas plus justifiable, en promenade, d'arracher au passage les têtes fleuries des plantes, ou de casser les rameaux des arbres. Bête ou bestiole, arbre ou plante sont des êtres vivants qui ont le droit de vivre comme la nature les a faits.
Permettons-nous d'aller plus loin encore. Quel être sensé aurait l'idée de lacérer un tableau de maître, de briser une sculpture, de dégager une quelconque oeuvre d'art, puisque ce ne sont que des choses ? Encore plus insensée doit être considérée la mutilation "gratuite" d'un être vivant, qui par définition n'est jamais une chose inerte, quel qu'il soit.

Auteur: Coulon Jean-Marie

Info: Les droits de l'animal

[ nature ] [ beaux-arts ]

 

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lecture

Lire, c'est choisir, ou, si vous préférez, d'un mot qui se gravera "lire, c'est élire. C'est élire, et c'est élire à tous les degrés." C'est parmi tous les livres qui paraissent chaque année et qui encombrent les vitrines de nos librairies, choisir ceux qui sont susceptibles d'intéresser et qui contiennent pour nous un message qui peut s'adapter à nous et nous enrichir.
C'est parmi les appelés, choisir quelques élus que nous gardons auprès de nous et qui seront nos amis.
C'est parmi ces élus, et dans ces élus choisir quelques chapitres préférés sur lesquels nous aimerions à revenir afin de nous en assimiler la vérité.
Je vais plus loin (et c'est dans ces derniers choix, dans ces dernières éliminations que se reconnaissent les vrais liseurs), lire, c'est encore élire une page qui nous apporte le suc d'un chapitre, la relire, la reprendre, l'apprendre même, la confiant à son coeur, c'est-à-dire à son goût et à sa mémoire.

Auteur: Guitton Jean

Info: Nouvel Art de Penser, Aubier, p.52

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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frontispice

Toutefois, ce qui caractérisait vraiment cette maison [des Jung à Küsnacht] était l’inscription que Jung fit graver dans la pierre au-dessus de l’entrée : "Vocatus atque non vocatus, Deus aderit" (qu’on l’invoque ou non, Dieu sera présent). C’était un vieil adage d’Érasme que Jung avait lu pour la première fois à l’âge de dix-neuf ans, quand il était encore le jeune sceptique qui croyait voir Dieu déféquer au-dessus de la cathédrale de Bâle. Lorsqu’il fit construire la maison à l’âge de trente-trois ans, cet adage avait pris une signification personnelle, au fil de ses expériences avec les patients et de ses lectures de textes psychologiques, mythologiques et philosophiques. Depuis qu’il l’avait découvert, il ne se passait pas un jour sans qu’il vienne lui rappeler que le véritable commencement de la sagesse se trouve dans la crainte et le respect de ce qu’il appelait Dieu, même si Jung n’était pas encore prêt à définir ce qu’il entendait par l’idée de Dieu. L’important était de reconnaître la nécessité de s’engager dans une quête spirituelle pour le découvrir, et d’accepter de faire le voyage qui mènerait à la question ultime, celle du divin à travers l’image de Dieu.

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 196-197

[ sens surplombant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

marchandisation

Ce sont de bien tristes conditions littéraires où se débattent les écrivains d'aujourd'hui... Une presse odieusement mercantile qui a transformé notre production intellectuelle en objet de réclame et qui force le génie pauvre à passer, les mains pleines d'or, à ses comptoirs... une critique indifférente ou enchaînée... un public ignorant qui ne sait vers qui aller et qui, naturellement, instinctivement, va vers tout ce qui est stupide ou abject... C'est plus qu'il n'en faut pour la protection des médiocres, et la défaite des talents... Et puis, il faut bien le dire, les écrivains sont trop nombreux. La mêlée est compacte, dure, égoïste. On n'y entend pas les cris de douleurs, les appels désespérés couverts par les hurlements de tous. Chacun pour soi. On ne se connaît pas ; on n'a pas le temps. On n'a le temps que de songer à ses intérêts, à sa réclame, à sa vie si disputée. Il paraît trop de livres, et les mauvaises herbes que personne n'arrache, et qui jettent à tous les vents leurs pullulantes graines, étouffent les belles fleurs poussées à leur ombre mortelle !... Heureux encore, quand, parmi les cimetières d'oeuvres mortes, une, de temps en temps, survit et finit par graver, sur la pierre dure de l'immortalité, un nom cher et glorieux comme celui de Jean Lombard !

Auteur: Mirbeau Octave

Info: In : préface de L'Agonie de Jean Lombard

[ décadence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cobaye

Avant cela, j'ai eu un autre ami. Un artiste. Il peignait. Nous voulions également nous marier. Tout allait bien jusqu'au jour où je l'ai entendu, par hasard, parler au téléphone avec un ami. Je suis entrée dans son atelier alors qu'il criait dans le combiné: "Quelle chance! Tu ne te rends même pas compte de la chance que tu as!" C'était surprenant de le voir aussi agité, lui qui était tellement calme et flegmatique d'habitude. J'ai vite compris ce qui motivait son enthousiasme. Son copain habitait dans un foyer d'étudiants et, dans une pièce voisine, il venait de voir une jeune fille qui s'était pendue. Il l'avait décrochée. Et mon ami me racontait cela avec des trémolos d'excitation dans la voix: "Tu ne peux pas t'imaginer ce qu'il a vu! Ce qu'il a vécu! Il l'a portée dans ses bras! Il a touché son visage... Elle avait de l'écume aux lèvres... Viens! Viens vite, on arrivera peut-être à temps pour la voir!" Il n'a pas eu la moindre compassion pour la fille morte. Il voulait juste la voir et la graver dans sa mémoire pour la dessiner... Je me suis aussitôt rappelé les questions qu'il me posait: quelles étaient les couleurs de l'incendie de la centrale, si j'avais vu des chiens et des chats abattus, dans les rues, comment les gens pleuraient, si j'en avais vu mourir... Après cela, je n'ai pas pu rester avec lui... (Après un silence.) Je ne sais pas si je serai d'accord pour vous revoir. Il me semble que vous me percevez de la même manière que lui. Que vous m'observez, tout simplement. Que vous essayez de garder mon image, comme pour une expérience... Je ne peux pas me défaire de cette impression. Je ne le pourrai plus...

Auteur: anonyme

Info: Témoignage de Katia P. recueilli par Svetlana Alexievitch dans La Supplication, Tchernobyl, chronique du monde après l'apocalypse

[ froideur ]

 

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