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parents

Ce qui à croqué bêche et hache ne laissera pas de côté amandes grillées et sel.

Auteur: Proverbe africain peul

Info: Se dit aux gamins mal élevés. Les adultes étant le fer et les grands-parents les amandes grillées.

[ enfants ]

 

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bonheur

Mon idée du paradis c'est un grand plat de pommes de terre grillées, plus quelqu'un avec qui le partager.

Auteur: Winfrey Oprah

Info:

[ manger ] [ ensemble ]

 

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physionomie

Elle avait des yeux couleur arachides grillées salées, pas tout à fait vingt ans, et sa bouche orange et prognathe donnait en effet l'impression qu'elle embrassait l'air qu'elle respirait.

Auteur: Ferdjoukh Malika

Info: Broadway Limited, tome 1 : Un dîner avec Cary Grant

[ visage ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

humour

sasgabriel: Ce matin mer belle, et ciel bleu.
sasgabriel: Le café est chaud et les tartines sont grillées.
Seal: Et au lieu de profiter de toutes ces belles choses, tu as préféré allumer ton ordi.
Kyraikuzero: \o/

Auteur: Internet

Info:

[ geek ] [ râteau ] [ dialogue-web ]

 

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homme-par-femme

Tu aimais la courbe de ma nuque, le parfum de mes cheveux. Ma passion des fleurs, des couleurs, la robe violette achetée à Rome, mes courgettes grillées sur la braise. Et ma patience, disais-tu. Tu aimais le terrier odorant de mes aisselles, mon rire, ma purée d'olives et d'anchois, le calme lisse de mon sommeil, ma discrétion tout au long du jour et mon impudeur dans la jouissance. Tu aimais m'entendre chantonner en me coiffant, rire et babiller avec notre fils. Tu aimais lorsque j'offrais mon visage à la pluie de septembre. Tu m'aimais.

Auteur: Pujade-Renaud Claude

Info: Dans l'ombre de la lumière, p. 225

[ amour ] [ nostalgie ] [ littérature ]

 

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soigner

Etre infirmière libérale ne se résume pas au seul métier des soins à autrui. ça me rappelle la patiente chez qui je m'étais déplacée et qui voulait profiter de sa prise de sang trimestrielle pour que je retire les fils de son chien fraîchement opéré. Ça me rappelle aussi les ampoules grillées qu'on me demandait de changer, le courrier qu'on me demandait d'aller chercher, les fleurs sèches qu'il aurait fallu arroser, les horloges qu'il faudrait avancer ou retarder deux fois par an parce que le bras est trop court et les aiguilles bien trop hautes, les plats refroidis qui seraient bien meilleurs s'ils étaient réchauffés et le journal du jour que ce serait sympa d'aller acheter...

Auteur: Charline

Info:

[ aider ]

 

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nourriture

Les fourmis, malgré leur petite taille, sont mangées par les êtres humains. Leurs qualités gustatives et médicinales en font une denrée recherchée. Il n'est généralement pas très aisé de faire la distinction entre les différentes espèces de fourmis. Il faut les goûter. Crues, elles peuvent avoir un goût amer (mauvaise pioche, il faut en goûter une autre !), sucrée quand elles reviennent de la traite des pucerons (si vous repérez un élevage de pucerons, il y a des chances qu'elles aient ce goût) ou un goût acide, citronné, donné par l'acide formique. C'est pour cette saveur qu'elles furent mises à macérer dans de l'alcool ou utilisées dans les desserts comme des flans, des crèmes ou des biscuits. Grillées dans une poêle à sec, certains leur trouvent le goût de saucisse épicée.

Auteur: Legeard Sylvain

Info: Insectes comestibles

[ manger ] [ insecte ]

 

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ville

Deux lieux m'attirent quand je suis en voyage et c'est à eux, où que j'arrive, que je fais mes premières visites. L'église, si je suis en pays chrétien, et le marché. L'église, car j'y sais retrouver partout la même odeur de pierre froide, de cire, de myrrhe et d'encens. Elle est en quelque sorte ma maison portative, mon chez-moi permanent dans son imagerie connue, son calme et sa réserve. Le marché, car j'y sens l'âme d'une terre et la peau des hommes, le fruit de leur travail dans un étourdissant mélange d'odeurs effroyables et délicieuses, de graisse crue ou grillée, de citronnelle, de coriandre coupée grossièrement aux ciseaux, de fientes d'oiseaux captifs, de viandes fades fraîchement tuées, de jasmin, de peaux tannées, de soufre, de cannelle, de pétales de roses et de boyaux, d'amandes fraîches ou grillées, de camphre, d'éther et de miel, de saucisses et de menthe, de lilas, d'huile, de soupes, de beignets, de morue et de poulpes, d'algues séchées et de grains.

Auteur: Claudel Philippe

Info: Parfums

[ périple ] [ odeurs ]

 

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extraterrestre

- Je vais vous le dire, prononça Valentin. Imaginez un pique-nique...
Nounane sursauta.
- Comment avez-vous dit ?
- Un pique-nique. Imaginez : une forêt, un chemin, une clairière. Une voiture passe du chemin dans la clairière, apparaissent des jeunes gens, des paniers à provisions, des jeunes filles, des transistors, des appareils photo et des caméras... On allume un feu, on dresse des tentes, on branche la musique. Et le lendemain matin, ils repartent. Les animaux, les oiseaux et les insectes qui la nuit, épouvantés, avaient observé le cours des événements, sortent de leurs abris. Que voient-ils ? Sur l'herbe tachée d'huile traînent de vieilles bougies, un filtre à huile, des chiffons, des ampoules grillées, quelqu'un a laissé tomber une clé à molette... Les garde-boue ont laissé des saletés ramenées d'un marécage... et, évidemment, les traces du feu de bois, des morceaux de pommes, les papiers de bonbons, les boîtes de conserve, les bouteilles vides, un mouchoir, un couteau de poche, des journaux déchirés, de la petite monnaie, des fleurs fanées venues des autres clairières...
- J'ai compris. Un pique-nique au bord du chemin.
- Exactement. Un pique-nique au bord de je ne sais quel chemin cosmique. Et vous me demandez : reviendront-ils ou non ?

Auteur: Strougatski Arcadi et Strougatski Boris

Info: Stalker : Pique-nique au bord du chemin

[ science-fiction ] [ visite ]

 

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agora numérique

Il s’était égaré dans les méandres de Facebook, entre les souvenirs des un.e.s et les chats des autres. Il n’y croisait que des anciens, tous plus ou moins à son image, qui avaient lu Spirou ou Pilote dans leur jeunesse, fait tourner en boucle des vinyles de Pink Floyd et ri aux facéties de Pollux les coudes posés sur une table en formica. C’était un formidable gang d’atrabilaires excédés par cette époque convulsive, des abonnés au passé, réfractaires aux mœurs contemporaines et aux nouvelles technologies, qui surmontaient toutefois leur répulsion à l’égard des écrans pour mieux répandre leur amertume sur les réseaux sociaux. Sur les photos associées à leur profil, ils avaient plus ou moins la même gueule que lui, le même sourire rare, la même peau terne, le même air satisfait malgré tout. Il y avait longtemps que la jeunesse les avait fui, comme si, saisie par la peur de contracter des rides, elle avait voulu se réfugier dans les bras de Tik Tok, Instagram ou Snapchat. Leur mot d’ordre à tous était : " C’était mieux avant ", mais on ignorait de quel " avant " il s’agissait, un " avant " idéalisé et figé dans des chromos dont les couleurs s’étiolaient. La nostalgie n’est parfois qu’une forme d’amnésie, rompue à la censure et aux tours de passe-passe. La nostalgie vaut surtout pour tous ceux qui ont toujours été vieux, absolument pas modernes, doués pour l’inertie et l’anesthésie, rouillés dès la venue au monde.

Ils se croisaient là comme on se retrouve au bar, sans vergogne, les doigts fouillant dans le bocal de cacahuètes grillées, autant pour en extraire la saveur familière du sel que celle des antiennes réactionnaires. D’être en vie et de pouvoir maugréer contre le présent leur suffisaient. Sauf qu’en vie, ils étaient de moins en moins nombreux à l’être, le réseau prenant inéluctablement des allures d’obituaire. A la conscience aigüe d’être en sursis s’ajoutait ainsi la certitude d’appartenir à une nouvelle génération de " suivants ", si chers à Brel. Pourtant, ils étaient ses semblables et ce constat, irréfutable, le rendait malade. Il participait de son désenchantement, comme si toute son existence n’avait eu pour seule vocation que d’échouer contre ce mur de lamentations et de félins. Par désespoir autant que par ironie, il glissa sur le fil une photo de Béhémoth, son vieux matou sourd, puis ouvrit la fenêtre et laissa son corps lesté d’idées noires basculer dans le vide. Ses ami.e.s virtuel.les, trop occupé.e.s à filtrer leurs selfies, n’en eurent pas même connaissance.

Auteur: Chiuch Lionel

Info:

[ passéistes ] [ suicide anonyme ]

 

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