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détail

Il est des gens qui sont de bonne foi, et qui diront aussi d'une pensée qu'elle est obscure, mais voici pourquoi. Cette pensée peint un sujet par des côtés extrêmement fins ; l'image de ces côtés s'aperçoit aisément ; mais elle est de difficile consistance aux yeux de l'esprit ; sa délicatesse la fait perdre de vue à cet esprit ; et ces personnes appellent obscurité ce qui ne vient que de la difficulté qu'ils ont de continuer d'apercevoir l'objet d'abord bien aperçu.

Auteur: Joubert Joseph

Info: Carnets, nrf Gallimard 1938-1994 p.55

[ grossièreté ] [ aveuglement ]

 

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logique globale

Je ne suis pas d'accord pour tout montrer, de façon claire et continue au spectateur. Au début, je voyais le chef opérateur couper une séquence et dire : "L'acteur a tourné la tête. Je ne vois plus son visage." Je répondais alors : "Quelle importance ? Nous avons déjà présenté cet acteur. Aucun problème si pour une fois il tourne le dos à la caméra. Qu'est-ce que c'est que ce public qui veut, à tous les moments, voir de près le visage de l'acteur ?"

Auteur: Kiarostami Abbas

Info: "Le monde d'A.K.", compilation parue dans les "Cahiers du Cinéma", n°493, juillet/août 1995

[ technicien ] [ gros plan ] [ cinéma ] [ point de vue ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

corps

[...] Jean Riolan prétend en 1661 que la graisse est unie par une membrane disposés sous la peau, véritable "tunique" permettant d'agréger ses émiettements, tout en recouvrant le corps "comme un habit". Alors que Diemerbroeck insiste en 1672 sur l'aspect diffus de cette "huile" infiltrée sans limité précise, ou que Fabrice de Haldan suggère au contraire, en 1682, l'existence de boules de graisse accentuant le volume du ventre en flottant libres dans l'abdomen, comme autant d'objets "autonomes", susceptibles d'être rejetés tel un déchet.

Auteur: Vigarello Georges

Info: Les métamorphoses du gras : Histoire de l'obésité du Moyen Age au XXe siècle

[ morphologie ] [ gros ]

 

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pensée-de-femme

Je voudrais tout d'abord vous faire partager une conviction de femme — je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d'homme : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes.
C'est toujours un drame et cela restera toujours un drame.
C'est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s'il admet la possibilité d'une interruption de grossesse, c'est pour le contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme.

Auteur: Veil-Jacob Simone

Info: 26 novembre 1974, Assemblée Nationale, dans Site de l'Assemblée Nationale, 1ère séance du 26 novembre 1974

[ grossesse ] [ interruption ] [ IVG ]

 

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humour

NDL : Elisa, ferme tes yeux, il y a des gros mots !
Bill tira sur son pantalon, releva le col de sa chemise et se mit à déambuler d'un pas pesant et simiesque. Il prit la voix la plus basse possible et grommela : "J'vais vous faire la peau, morpions. Arrêtez d'm'e faire chier. J'suis con, mais j'suis balèze. J'peux casser les noix avec mon crâne. J'peux pisser du vinaigre et chier du ciment. J'm'appelle Bowers, l'petit Chéri, et j'suis le roi des enculés du coin."
Eddie s'était effondré par terre et hurlait de rire en se tenant le ventre ; Ben était plié en deux, la tête entre les jambes, les larmes lui coulant des yeux, et la morve du nez en longs filets clairs, et riait comme un bossu.

Auteur: King Stephen

Info: Ça, Intégrale

[ transgression ] [ enfance ] [ grossièretés ]

 

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pensée-de-femme

- Mes délires féministes ? Mes délires féministes ! Mais qu'est-ce que c'est au juste pour vous un délire féministe ? Faire en sorte qu'on n'avorte plus dans la clandestinité ? A grands coups d'aspirations qui arrachent tout au passage, qui font du ventre des femmes un vrai champ de bataille d'où il ne ressortira peut-être plus rien ? C'est ça pour vous, un délire féministe ? Etre abandonnée à son sort, se faire insulter, être une paria parce qu'on a choisi de ne pas avoir un enfant qu'on n'a ni voulu ni désiré ? C'est un délire féministe que de ne plus vouloir se faire torturer les tripes sur une table de cuisine, toute seule parce qu'on sait que ceux qu'on aime le plus ne comprendraient pas ? C'est un délire féministe que de vouloir être libre ? C'est ça que vous pensez ?

Auteur: Icart Anne

Info: Ce que je peux te dire d'elles

[ interruption de grossesse ] [ IVG ]

 

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obèse

S'il y avait en Perse, comme en Amérique, des expositions de gens gras, le consul de Turquie remporterait à l'unanimité des suffrages la médaille d'honneur ; encore, quel que soit son module, serait-elle au-dessous du mérite de ce fin diplomate, plus apte à lutter avec les animaux de race les plus perfectionnées, élevées dans le comté d'York, qu'avec des hommes.
L'effendi, trop rond pour pouvoir prendre ses repas à terre, est obligé de faire transporter à l'avance, dans les maisons où il est invité à dîner, une table profondément creusée dans laquelle il incruste son majestueux abdomen, après s'être excusé auprès des convives de cette infraction aux usages. L'Excellence, disent les uns, n'a jamais trouvé un coursier assez vigoureux pour le charrier en une seule fois ; elle a perdu de vue ses pieds depuis de si longues années, prétendent les autres, qu'elle est heureuse de s'assurer, en se regardant de temps en temps devant un grand miroir, qu'un chameau ne les lui a pas volés.

Auteur: Dieulafoy Jane

Info: Une amazone en Orient

[ gros ]

 

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profits

Si je considère le problème sous l'angle de l'exploitant, je m'aperçois que je gagne beaucoup plus d'argent en projetant "Rabbi Jacob" dans une de mes salles, qu'en le distribuant ou en le produisant. Il me semble donc qu'il y a là un sérieux problème à régler et que, étant condamnés à une évolution rapide, nous devrions - producteurs, distributeurs et exploitants - nous réunir autour d'une table commune et voir ensemble comment nous pouvons redéfinir les rapports qui nous unissent.
Je ne connais pas une profession où le producteur accorde 50% au détaillant. Les pharmaciens n'ont pas plus de 33% et comme les libraires, ils sont obligés de constituer des stocks et de supporter les invendus. Ils n'ont pas non plus de recettes annexes réalisées grâce au produit principal. Je veux parler de la confiserie. Songez au nombre d'esquimaux, bonbons, rafraîchissements, etc., vendus grâce à "Rabbi Jacob". Ni le producteur, ni le distributeur ne touchent un centime de royalties parce que grâce à leur film l'entracte a bien marché.

Auteur: Beytout Gérard

Info: Entretien publié dans "Le film français", n.1524, 15 mars 1974 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 382-383

[ cinéma ] [ répartition ] [ gros sous ] [ gains périphériques ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

maman-enfant

Je me suis assise dans le studio et j’ai parlé à mon enfant.

J’ai dit à mon enfant qu’il devrait se réjouir de ne pas être lâché dans ce monde où même les plus grandes joies sont teintées de souffrance, où nous sommes les esclaves des forces matérielles. Il a remué et m’a donné un coup de pied. Si plein d’énergie mon enfant, mon enfant à demi créé que je vais renvoyer au néant.

Renvoyer à l’obscurité, à l’inconscience, et au paradis du non-être.

Je t’ai connu ; j’ai vécu avec toi. Tu n’es que l’avenir. Tu es l’abdication.

Je vis au présent, avec des hommes qui sont plus près de la mort. Je veux des hommes, et non une future extension de moi-même, comme une branche. Mon tout petit, pas encore né, il fait très sombre dans la pièce où nous sommes assis tous les deux, certainement aussi sombre qu’à l’intérieur de moi où tu te trouves, mais il doit être plus doux pour toi de reposer dans ma chaleur que pour moi de rechercher dans cette pièce sombre la joie de ne pas savoir, de ne pas sentir de ne pas voir, la joie de rester calmement allongée dans cette chaleur et cette obscurité. Nous tous, à jamais condamnés à rechercher cette chaleur et cette obscurité, cette vie sans souffrance, cette vie sans angoisse, sans peur et sans solitude. Tu es impatient de vivre ; tu frappes de tes petits pieds, mon tout petit, pas encore né ; tu dois mourir.

Tu dois mourir avant de connaître la lumière, la souffrance et le froid. Tu dois mourir dans la chaleur et l’obscurité. Tu dois mourir parce que tu es sans père.

Auteur: Nin Anaïs

Info: Journal, 1932-1934. Agée de 30 ans, elle a décidé d'avorter

[ interruption de grossesse ] [ IVG ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

chanson paillarde

Père Dupanloup dans son berceau, (2ex en écho)

Bandait déjà comme un taureau (2e x en écho)

Pour satisfaire ses caprices,

Il baisait déjà sa nourrice

(refr) Zut, merde, pine et boxon,

         Père Dupanloup est un cochon.


Père Dupanloup dans la cuisine, (x2)

Battait les œufs avec sa pine. (x2)

Nom de Dieu, dit la cuisinière,

Fous-la moi donc dans le derrière.

(refrain)

Père Dupanloup monte en ballon, (x2)

Mais il avait l'système si long, (x2)

Qu'à trois cents mètres dans l'atmosphère

Ses couilles trainaient encore par terre.

(refrain)

Père Dupanloup monte en bateau, (x2)

Mais il avait l'organe si beau, (x2)

Qu'il avait bien cent mille grenouilles

A lui sucer la peau des couilles.

(refrain)

Père Dupanloup dans un wagon (x2)

Se conduisait comme un cochon. (x2)

Passant sa bite par la portière,

Il éborgna le garde-barrière.

(refrain)

Père Dupanloup à l'Institut, (x2)

Ne voulait voir que des culs nus. (x2)

Pour respecter les bonnes manières,

Il enculait tous ses confrères

(refrain)

Au passage d'la Bérésina (x2)

Le Père Dupanloup était là (x2)

Mettant sa bite sur la rivière,

Fit passer l'armée toute entière.

(refrain)

A la prise de la Smalah, (x2)

Dupanloup était encore là (x2)

On le chercha devant, derrière,

Il enculait les dromadaires.

(refrain)

Père Dupanloup dans son cercueil  

Bandait encore comme un chevreuil.

Avec sa pine en arc de cercle

Il voulait faire sauter le couvercle.

(refrain)

Auteur: Internet

Info:

[ musique ] [ tradition salace ] [ art populacier ] [ grossièreté ]

 
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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste