Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 65
Temps de recherche: 0.0557s

âme

Notre esprit est formé du conscient et de cet héritage inconscient qui existe dans notre psyché profonde. Cet inconscient n'est pas sujet mais objet, il ne nous appartient pas, il n'est pas immanent et modelable, mais transcendant et inaltérable; c'est un ciel constellé d'archétypes comme l'eau, le feu, l'animal, la grotte, la hiérarchie...
Cet héritage nous laisse libres, ne nous détermine jamais; les archétypes sont des structures psychiques, des formes préexistantes, dénuées de sens et d'énergie; mais voici que notre psychisme conscient habille ces structures avec ses vécus, ses affects, et avec les concepts qu'il a tirés de la préhension du monde sensoriel; alors, ces archétypes deviennent des symboles déterminants et énergisants; d'eux nous tirons notre créativité, ils nous poussent à agir...

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: résumé de son travail

[ psychanalyse ]

 

Commentaires: 0

nuit à la belle étoile

Pour qui n'a pas coutume de dormir sans toit, l'expérience est renversante. Car, sous les astres, il n'existe aucune frontière entre le sommeil et la conscience. Je rêvais que j'ouvrais les yeux pour découvrir des millions d'étoiles. Jamais je n'vais vu tant d'étoiles, hormis un soir d'hiver dans l'archipel des Hébrides, sur l'île d'Uist. Je flottais, allongée, au-dessus de la vallée, effarée par ma piètre connaissance des étoiles, ma piètre connaissance de tout. Je suis incapable de saisir où je suis et ce que je suis par rapport aux astres. Ils m'appellent de leurs voix célestes, je me lève et m'appuie contre la balustrade en bois, le sureau me caresse le bras. En bas, dans la vallée, les lumières de la ville scintillent tels des vers luisants dans une grotte.

Auteur: Kassabova Kapka

Info: Élixir

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

libération

Si un prisonnier devait être libéré de ses liens, autorisé à se retourner et à observer ce qui l'entoure, il aurait un véritable choc. En fait, il croirait probablement que ce qu'il a connu auparavant était la vérité, et que ceci est une sorte d'hérésie. Progressivement, il réalisera que ce qu'il pensait être un homme était en fait l'ombre de la statue d'un homme. Un plus grand choc encore serait de sortir les prisonniers de la grotte, à la lumière du soleil. Le premier effet serait l'aveuglement. Doucement, ils pourraient s'adapter à ce nouveau monde... commençant par distinguer ce qu'ils connaissent - les ombres - ... ensuite, ils pourraient examiner le ciel, mais seulement de nuit. L'étape finale serait la possibilité d'observer le ciel de jour... de regarder en face la lumière du soleil.

Auteur: Thompson Craig

Info: Blankets manteau de neige

[ voir ] [ clarté ] [ incompréhension ]

 

Commentaires: 0

description

La ville [Naples] est rocheuse. Vue des hauteurs, où les signaux sonores ne parviennent pas, de Castell San Martino, elle dépérit dans le couchant, fusionnant avec la pierre. Seul un bout de rive serpente alors, derrière, les bâtiments s’empilent les uns sur les autres. A côté de villas, sur des fonds sillonnés d’escaliers, des cités-casernes, de six ou sept étages font figure de gratte-ciel. Dans le fond rocheux lui-même où l’on atteint la rive on a creusé des cavernes. Comme sur les tableaux d’ermites du trecento une porte apparaît ici et là dans les rochers. Est-elle ouverte, le regard pénètre alors dans de grandes caves, à la fois chambres et entrepôts. Plus loin des marches mènent à la mer, à des bistrots de pêcheurs installés dans des grottes naturelles. Une lumière trouble et un filet de musique montent de là-bas le soir.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Dans "Naples" in Images de pensée, page 11

[ ville ] [ italie ] [ décor ]

 
Mis dans la chaine

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

accouplement

J’entrai en elle de nouveau, ce fut comme se plonger dans l’eau chaude un jour glacé d’hiver, et nos désirs s’étaient rejoints comme des yeux qui ne se quittent plus du regard, nos désirs enfin unis dans l’égalité commencèrent à laisser couler leurs larmes, à s’attendrir dans cette lumière qu’étouffe la volonté pour ne pas pleurer, fer contre fer jusqu’à vibrer dans un brouillard de rosée, être essuyés puis mouillés à nouveau. Je traversais une grotte aux étranges lumières, sombres, comme des lanternes de couleur qui auraient brûlé sous la mer, frémissant reflet de flèches ornées de pierreries, la cité de rêve qui m’était apparue pendant que Deborah agonisait contre mon bras serré, et une voix me demanda si bas que j’entendis à peine, une voix comme un murmure d’enfant apporté par le vent : "Veux-tu d’elle ? Veux-tu vraiment d’elle, veux-tu enfin savoir ce qu’est l’amour ?"

Auteur: Mailer Norman

Info: Un rêve américain

[ conscience ] [ monologue intérieur ] [ pénétration sexuelle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

évolution humaine

Justement, à l'analyse de plus en plus fine de cette grotte Mandrin, si on vous demande de citer une différence entre néandertal et sapiens, vous répondez quoi ?

LS : - On constate une forte artificialisation du cadre de vie chez sapiens qu'on ne voit pas dans les niveaux néandertaliens où il n'y a ni organisation ni architecture. Quand les sapiens sont arrivés à Mandrin vers -54000, ils ont déplacé un millier de bloc de pierre, - 3 tonnes au total - pour créer un foyer de vie à l'entrée, d'autres cercles avec les parties supérieures des animaux, etc.. C'est une vision du monde qui distord l'univers naturel pour que la réalité vienne correspondre à son esprit. Chez Néandertal, c'est la balance inverse, on ne voit pas de lourdes architectures dans les espaces de vie, Certainement que leur conception du monde n'était pas la même.


Auteur: Slimak Ludovic

Info: Interview de Philippe Chassepot, LVX Magazine, hiver 2023 - 2024

[ palier ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

modèles spirituels

- Vous ne croyez pas au ciel, vous, une religieuse ?
- Si vous n'y croyez pas, pourquoi devrais-je y croire ?
- Si vous y croyiez, peut-être y croirais-je.
- Si j'y croyais, vous n'auriez pas à y croire.
- Tout le vieux fatras d'autrefois, dis-je. La foi, la religion, la vie éternelle. La bonne vieille crédulité humaine. Êtes-vous en train de me dire que vous ne les prenez pas sérieusement ? Que votre vocation n'est que simulation ?
- Notre simulation est une vocation. Quelqu'un doit faire semblant de croire. Nos vies sont aussi chargées de sérieux que si nous professions une véritable foi, de solides croyances. Comme la foi diminue de par le monde, les gens trouvent de plus en plus nécessaire que quelqu'un croie. Des ermites aux yeux fous dans des grottes. Des religieuses habillées de noir. Des moines obéissant à la règle du silence. Tous ceux-là sont là pour croire.

Auteur: Delillo Don

Info: Bruit de fond

[ exemples ] [ émulateurs ] [ influenceurs ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

crépuscule

La voûte du ciel se mirait dans ce jardin prodigieux, dont l'ardeur du soleil n'embrasait pas les profondeurs, car l'astre du jour, épuisé par sa course, allait au fond de l'abîme chercher le repos et, dans ses forges marines, aiguiser ses rayons émoussés. La lune envoyait sa clarté d'argent jusqu'aux confins de cette immense étendue, et se baignait avec volupté dans ses courants. Les Pléiades, avec une exquise et virginale pudeur, scintillaient jusque dans ses gouffres inexplorés, qu'elles traversaient comme des sondes lancées pour en mesurer la profondeur, pour en toucher le fond.
On entendait mille bruits résonner dans les grottes et les rochers qui entouraient cette surface immaculée - des gémissement de plaisir amoureux aussi bien que des fracas guerriers amplifiés par l'écho. Des sensations suaves, des parfums légers s'exhalaient de toutes parts et embaumaient les brises. Les embruns, le feu du soleil, colorant et durcissant les chairs, hâlaient les visages et leur donnaient un air viril.

Auteur: Papadiamándis Aléxandros

Info: L'ile d'Ouranitsa

[ océan ]

 

Commentaires: 0

nature

Mais la véritable fête, c'est la lumière qui me la donnait : les jeux conjugués de la pluie et du soleil transformaient mon repaire de verdure en une manière de grotte océanique où tous les tons du vert, du jade au céladon, de l'émeraude à l'aigue-marine, rivalisaient dans cette pénombre élyséenne criblée de rayons. La plus mince ramure baignait dans une mousse de lumière dorée qui paraissait puiser son éclat à quelque fabuleuse source intérieure. Je ne me lassais pas de contempler à travers l'épaisseur du feuillage encore nappé de pluie, mais d'où montaient déjà les premières vapeurs, l'irisation des gouttes suspendues qui, durant un moment dont j'aurais souhaité prolonger les délices, continuaient l'une après l'autre à se détacher, comme à regret, de l'extrême pointe des feuilles vernissées. Je ne savais pas encore que je découvrirais dans cet avènement éphémère d'une oeuvre de la nature une préfiguration du plaisir que je trouverais un jour dans les accomplissements de l'art des hommes.

Auteur: Bertin Charles

Info: La Petite Dame en son jardin de Bruges, p 17

[ clarté ] [ beaux-arts ]

 

Commentaires: 0

son primordial

Le son abstrait est défini par les Soufis par l’expression ‘Saute Surmad’, signifiant : l’univers entier en est rempli. Les Soufis appellent le son originel ‘Saute Surmad’, la note qui emplit le cosmos. Les fréquences de cette note sont trop subtiles pour être vues avec les yeux, ou entendues avec les oreilles… Ce fut le ‘Saute Surmad’, la note de l’abstrait, que Mahomet perçut lorsqu’il fut illuminé dans la grotte de Gare Hira. Le Coran connaît également ce son qui dit ‘Que… soit’. Moïse entendit le même son sur le mont Sinaï dans son union avec Dieu, le même mot devint évident à Jésus quand il fut en union avec le père divin au milieu du désert. Shiva entendit le même ‘Anahad Nada’ dans son Samadhi dans les grottes de l’Himalaya. La flûte de Krishna est le symbole de cette note. Ce son est la source de toute manifestation, transmise de l’intérieur aux maîtres… ‘Celui qui connaît le mystère du son connaît le mystère de l’univers entier.’

Auteur: Hazrat Inayat Khan

Info:

[ spiritualité ] [ œcuménisme ] [ vibration source ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel