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guerre

Alors que Hiroshima était couvert de hurlements de douleur et de cadavres, les États-Unis annonçaient la destruction de la ville par une bombe atomique ! La capitulation sans condition du Japon était inévitable...
Les militaristes responsables de cette situation, craignant la panique des civils, minimisèrent les dégâts... Puis appelèrent stupidement à la poursuite de la guerre!
Voyant que le Japon voulait continuer à se battre, les Américains larguèrent une deuxième bombe surnommée " fat man" sur Nagasaki trois jours plus tard, le 9 août à 11h02 du matin.
A Nagasaki, comme à Hiroshima, il y eut des dizaines, des milliers de morts, blessés et brûlés...
Comme partout, les victimes de la guerre voulue par une poignée de dirigeants furent des civils anonymes.

Auteur: Nakazawa Keiji

Info: Gen d'Hiroshima, tome 2

[ folie ] [ barbarie ] [ Usa ] [ ww2 ]

 

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guerre

Ces religions ont toujours joué un rôle néfaste. Il faut s'y opposer avec la dernière énergie. On les voit maintenant à l'oeuvre. On les voit en Israël, en Palestine, on les voit partout. Ces trois religions monothéistes font le malheur de l'humanité. Ce sont des facteurs d'aliénation profonde. Voyez le Liban. Ça se passe devant nous. Regardez le rôle des chrétiens, des musulmans et des juifs. Il n'y a pas besoin de dessin. Ces religions sont profondément néfastes et le malheur de nos peuples vient de là. Le malheur de l'Algérie a commencé là. Nous avons parlé des Romains et des chrétiens. Maintenant, parlons de la relation arabo-islamique ; la plus longue, la plus dure, la plus difficile à combattre [...]

Auteur: Kateb Yacine

Info: entretien dans la Revue Awal n° 9/1992

 

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guerre

Près de Limoges, le maquis de l'instituteur Guingouin recherchait le milicien Peyretout. N'arrivant pas à s'en saisir, il enleva Mme Peyretout, la viola, la tortura, la tua, la scalpa et comme les Comanches, les maquisards clouèrent le trophée sur la porte de la maison Peyretout à Saint-Martial de Landouze. Mme Fornelli, de Guéret, Mme Deleyt de Bussières-Dunoises connurent le même sort: tuées à la place de leur mari, à cause de leur mari et personne n'a oublié le massacre de Voiron. La Résistance voulait supprimer le responsable local de la Milice : l'instituteur laïc Jourdan. Une nuit, les héros s'activèrent et ne firent pas le détail. Ils pénétrèrent chez Jourdan et le tuèrent, ainsi que sa famille. Neuf personnes au total, dont un bébé au berceau.

Auteur: Brigneau François Emmanuel Allot

Info: Mon après-guerre

[ épuration ] [ vengeance ] [ barbarie ] [ oeil pour oeil ]

 

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guerre

Quelquefois il y avait échange de politesses, c'étaient des paquets de tabac de troupe de la Régie française qui allaient alimenter les grosses pipes allemandes ou bien de délicieuses cigarettes "made in Germany" qui tombaient dans le poste français. On se faisait passer également chargeurs, boutons, journaux, pain...
...On peut être certains que ce genre de fraternité s'est produit en plus d'un endroit, partout où la proximité des postes le permettait et que nos grands chefs, nos dirigeants, ne s'illusionnent pas : s'il n'y avait pas eu entre les tranchées une distance raisonnable, s'il n'y avait pas eu une barrière de fils de fer épineux c'est partout que les mains se seraient tendues, preuve entre mille que cette horrible guerre a été déchainée contre le consentement des peuples.

Auteur: Barthas Louis

Info: Les carnets de guerre de Barthas Louis, tonnelier, 1914-1918

[ misère ] [ fraternité ] [ ww1 ]

 

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guerre

C'est à cette époque que, en rentrant un jour de l'école, alors que je me trouvais à proximité de la gare, un bombardier m'est passé au-dessus de la tête, si bas que j'ai pu voir distinctement le pilote. Pris de court, les passants se sont arrêtés, le nez en l'air. Il y a eu un éclair et toutes les vitres du quartier ont volé en éclats. Puis une colonne de fumée est montée, des bâtiments étaient en flamme. Les gens couraient en rasant les murs. Moi, je suis resté cloué sur place, les yeux fixés sur la gare. Quelqu'un m'a crié : "Fiche le camp d'ici, vite ! Ils bombardent... si tu restes là, tu vas te faire tuer !" L'avion est revenu. C'était comme si on martelait le sol avec une gigantesque matraque. [...]

Auteur: Hwang Sok-Yong

Info: La route de Sampo

[ tonnerre ]

 

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guerre

Kim pense à la colonne d'Allemands et de fascistes qui progresse peut-être déjà dans la vallée, marchant vers cette aube qui verra la mort fondre sur eux du sommet des montagnes. "C'est la colonne des gestes perdus, se dit-il. En ce moment, un soldat réveillé par un cahot du camion pense: "Je t'aime, Kate". Il va mourir d'ici six ou sept heures ; nous le tuerons. Même s'il n'avait pas pensé : "Je t'aime, Kate", ç'aurait été la même chose. Tout ce qu'il fait et pense est perdu, rayé de l'histoire.

Moi, au contraire, je marche dans un bois de mélèzes et chacun de mes pas est de l'histoire; je pense: "Je t'aime, Adriana", et c'est de l'histoire et cela a de grandes conséquences, car j'agirai demain au combat comme un homme qui a pensé : "Je t'aime, Adriana."

Auteur: Calvino Italo

Info: Le Sentier des nids d'araignée

[ détermination ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

guerre

Dans cette terrible guerre moderne, il n'y a plus cette sélection des anciens combats, où souvent l'homme vigoureux, intrépide, maître de lui-même avait quelques chances de revenir. Ainsi, dans L'Iliade, il paraît naturel que les plus forts et les plus courageux soient invincibles, ou tout au moins durent plus longtemps que les autres. Ulysse revient dans sa patrie. Mais, dans nos guerres, lorsqu'il s'agit d'enlever une position sous le feu, le plus vif et le plus noble des hommes marche à une mort certaine ; il ouvre le chemin, mais il tombe avant le triomphe ; car le courage ne peut rien contre la balle ou l'obus. La guerre n'est plus une épreuve pour les héros, mais un massacre des héros. On fait la guerre afin d'être digne de la paix ; mais les plus dignes n'y sont plus quand on fait la paix.

Auteur: Alain Propos II

Info: la Pléiade, nrf Gallimard 1970 <3 août 1914 p.363>

[ injuste ]

 

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guerre

Le vin... Il n'y a que le vin, la boue et les cadavres, les uns vivants, les autres morts. Et l'ennui, un ennui auparavant inconnu, l'ennui jusque dans les mains, jusque dans les pieds, un ennui qui fourmille, tout cela pour rien... rien... rien. Clavel en est sûr, maintenant : Pour rien. C'est cela l'horrible et cela seulement. Et la plupart ont perdu la force même de s'ennuyer. L'ennui devient le signe de ceux qui ne sont pas morts à tout. À connaître leur ennui, combien sont-ils? Dix, cent, mille peut-être et ceux-là sont prêts à se joindre des deux côtés des lignes. Et moi-même, quel est mon souci? se demande Clavel... Je n'ai plus en moi que la sensation du temps qui coule, le désir qu'il coule plus vite, et un dégoût toujours croissant, non pas de la mort, mais de cette mort-là.

Auteur: Werth Léon

Info: Clavel soldat

[ tranchées ]

 

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guerre

La bataille navale de l'amiral anglais Rodney contre Laugara, quoique perdue par les Espagnols, fut néanmoins très honorable pour ces derniers, puisque leur amiral, avec huit vaisseaux, fut obligé de combattre vingt-deux vaisseaux anglais. D'ailleurs plusieurs Espagnols, dans cette action, se signalèrent par des traits de bravoure et d'héroïsme. Un des vaisseaux dont l'amiral Rodney s'était emparé devant Gibraltar, trop faible d'équipage pour manoeuvrer par un gros temps, se voyait sur le point d'échouer ou de périr; les Anglais voulurent forcer les prisonniers espagnols qu'ils avaient renfermés à fond de cale, à les aider à sauver le vaisseau. Ces prisonniers répondirent tous qu'ils étaient prêts à mourir avec leurs vainqueurs, mais qu'il ne leur donneraient aucune assistance, à moins qu'ils n'eussent la liberté de conduire le vaisseau dans un port d'Espagne. La nécessité ayant forcé les Anglais d'y consentir, les Espagnols amenèrent leurs vainqueurs prisonniers à Cadix.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, Anecdotes militaires, Prisonniers vainqueurs

[ anecdote ] [ inversion ]

 

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guerre

Ce sont toujours les faibles qui perdent. Longtemps nous avons été les plus forts. Maintenant, nous sommes les plus faibles. Nous serons battus et nous mourrons, lentement si l'on réussit à nous enfermer dans des réserves, rapidement si l'on nous anéantit au cours d'une bataille. Puis ce sera votre tour. Après en avoir fini avec nous, vous vous tournerez vers d'autres peuples. Je suis certain que vous ne cesserez jamais de vous battre contres ces peuples qui sont sur des terres lointaines, de l'autre côté des océans et qui parlent des langues incompréhensibles. Serez-vous plus forts qu'eux? Vous écraseront-ils? Peu importe. Je ne sais qu'une chose : vous vous battrez sans répit. Partout où il y a des êtres vivants, la guerre est permanente. Nous autres Indiens, nous approchons de notre fin. La vôtre viendra aussi. Un homme fort rencontre toujours un homme plus fort que lui.

Auteur: Cochise

Info: à son ami Thomas Jeffords

[ perdue ]

 

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