classiques et poncifs

Hâtez-vous lentement, et sans perdre courage Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse, et le repolissez. Ajoutez quelque fois, et souvent effacez.

Auteur: Boileau Nicolas Despréau

Info: L'art poétique

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dernières paroles

Pourquoi pleurez-vous? Est-ce que vous m'avez cru immortel? Pour moi, je ne l'ai jamais cru l'être et vous auriez dû vous préparer depuis longtemps à me perdre, à l'âge où je suis... Madame, j'espère vous revoir bientôt dans l'éternité..... (puis au cardinal de Rohan, répétant plusieurs fois.. Nunc et in hora mortis... Ô mon Dieu, venez à mon aide: Hâtez-vous de me secourir.

Auteur: Louis XIV

Info:

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maman

Fils des mères encore vivantes, n'oubliez plus que vos mères sont mortelles. Je n'aurai pas écrit en vain, si l'un de vous, après avoir lu mon chant de mort est plus doux avec sa mère, un soir, à cause de moi et de ma mère. Soyez doux chaque jour avec votre mère. Aimez-la mieux que je n'ai su aimer ma mère. Que chaque jour vous lui apportiez une joie, c'est ce que je vous dis du droit de mon regret, gravement du haut de mon deuil. Ces paroles que je vous adresse, fils des mères encore vivantes, sont les seules condoléances qu'à moi-même je puisse m'offrir. Pendant qu'il est temps, fils, pendant qu'elle est encore là. Hâtez-vous, car bientôt l'immobilité sera sur sa face imperceptiblement souriante virginalement

Auteur: Cohen Albert

Info: Le Livre de ma mère

[ deuil ] [ regret ]