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beaux-arts

D'après ce que je sais du monde de l'art, c'est un immense hôpital psychiatrique, mais certains des patients ont énormément d'argent.

Auteur: Verdon John

Info: N'ouvre pas les yeux

[ illusion ] [ pouvoir ] [ fric ]

 

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spécialistes

La physique théorique, qui est devenue une physique sans expérience et une mathématique sans rigueur, a fait que la science est devenue un vaste hôpital psychiatrique où ce sont les fous qui ont enfermé les autres.

Auteur: Souriau Jean-Marie

Info:

[ humour ] [ abstraction ] [ inversion ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nababs

Pour supporter d'être nanti, il faut un équilibre hors du commun. En effet, la richesse est le terreau préféré des névroses. Elle les multiplie comme des petits pains . Elle leur donne les moyens de s'épanouir et aplanir les garde-fous. Elle pose un coin dangereux dans les cerveaux déjà fissurés. Au moindre coup de marteau , tout craque. Au final, il n'y a rien de plus proche d'un hôpital psychiatrique qu'un hôtel particulier.

Auteur: Mougin Véronique

Info: Pour vous servir

[ hypocondre ] [ neurasténiques ]

 

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folie

Hormis cinq ou six amateurs de cartes ou d’échecs, chacun ici est isolé. Cent cinquante insociables ne peuvent former une société. Cette foule est une solitude. Les rares paroles ne sont pas échangées avec un compagnon. Celui qui les prononce n’a de conversation qu’avec lui-même. Bien que leurs lits se touchent au dortoir et leurs coudes au réfectoire, ils vivent, chacun dans sa planète, séparés les uns des autres par de cosmographiques espaces.

Auteur: Roubaud Louis

Info: Démons & déments, Page 32

[ hôpital psychiatrique ] [ isolement ] [ asile ]

 

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asile

– Ce n’est pas un rapport, mais une pétition. J’ai recueilli cinq signatures. – De quoi vous plaignez-vous ? – Primo, de ne pouvoir dormir. Germain a radoté toute la nuit. Gorvieux est indécent, il va d’un lit à l’autre, s’assied sur nos pieds et fait un bruit du diable. Toutes les fois que vous donnez du bromure à Marot, au lieu de l’assoupir, ça le fait chanter… Enfin, vous trouverez tout ça dans la pétition. Nous sommes des citoyens comme les autres, malgré notre qualité péjorative d’aliéné, et nous revendiquons notre droit au sommeil nocturne.

Auteur: Roubaud Louis

Info: Démons & déments, Page 37

[ hôpital psychiatrique ] [ insomnie ] [ agitation ] [ dérangement ]

 

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femmes-entre-elles

"Es-tu certaine qu'il est de moi ?"
Elle se lève avec raideur. Elle ignore si elle devrait pleurer ou se mettre en colère. La honte la pince partout de ses doigts de mégère. Ce sont les bonnes femmes de son ancienne vie qui la pincent. Qui tirent sur son joli corsage avec leurs doigts crochus. Qui chuchotent entre elles au-dessus du cercueil de sa mère qu'Elina l'a laissée se tuer à la tâche pour lui permettre de "faire des études". Ces femmes de son passé qui parlaient des filles qui sont devenues folles à force de lire des livres et ont fini à l'hôpital psychiatrique.

Auteur: Larsson Åsa

Info: En sacrifice à Moloch

[ sorcières ] [ vipères ] [ réminiscence ]

 

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humour

Un homme qui se prend pour un grain de blé est emmené dans un hôpital psychiatrique où les médecins font de leur mieux pour le convaincre qu’il est un être humain ; pourtant, lorsqu’il est guéri (convaincu d’être un humain et non un grain de blé), et qu’on l’autorise à quitter l’établissement, il revient aussitôt, tremblant et terrorisé. L’homme craint d’être dévoré, car il y a un poulet devant la porte. "Mon cher ami, lui dit son docteur, vous savez très bien que vous n’êtes pas un grain de blé mais un homme." "Bien sûr que je le sais, répond le patient, mais le poulet le sait-il ?"

Auteur: Zizek Slavoj

Info: Mes blagues, ma philosophie

[ absurde ] [ folie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

hôpital psychiatrique

Mise à part la torture, quel autre traitement vous conduirait plus vite à la folie? Ces femmes sont envoyées dans cet endroit afin d'être guéries. Je conseille à ces mêmes experts qui m'ont envoyées à l'asile - une décision qui a prouvé leur valeur - d'enfermer n'importe quelle femme en bonne santé et saine d'esprit, de la forcer à rester assise sur des bancs à dossier droit de six heures du matin à huit heures du soir, de la priver de lecture et d'accès au monde extérieur, de lui donner pour toute récompense des coups et une nourriture infecte, et de voir combien de temps cela prendra pour qu'elle devienne folle. Deux mois de ces mauvais traitements suffiraient à la transformer en loque humaine

Auteur: Bly Nellie Elizabeth

Info: Dix jours dans un asile, P.76

[ prison ] [ nocebo ]

 

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justification pour absence

Je n'ai pu vous prévenir. J'ai été à Roswell pour le week-end et des Extra-terrestres m'ont enlevés. Je n'avais plus aucun contrôle sur mes mouvements. Ensuite j'ai été admis dans un hôpital psychiatrique et ils ne me permirent aucun appel extérieur. Ensuite ils m'ont relâché mais la police secrète s'en est mêlée et ne m'a pas permis de parler avec quiconque, craignant que je sois en possession de renseignements sensibles... (De 3 a 7 jours d'absence.) Mais je ne serai probablement pas la demain - ou peut-être plus jamais - car depuis que la secrète a compris que je vous avait dit tout ça ils ont décidé de me mettre en détention dans un endroit discret... ils voudront probablement me faire changer d'identité, de vie, d'endroit, etc.. De manière à ce que cette info plus que super top secrète (les aliens sont parmi nous) ne puisse sortir. Simplement parce que le monde ne peux encaisser psychologiquement une pareille nouvelle actuellement. Risque de paniques, hystéries, etc... (Un congé définitif, quoi...)

Auteur: Internet

Info:

[ humour ] [ provocation ]

 

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épitaphe

Riboux Caroline
(1967-1989)
bonjour bonjour je suis l'idiote du village il y en a toujours une assise sur un banc de la place de la mairie ou debout devant l'élise la bave aux lèvres c'est moi le regard débile oh pas trop quand mais quand même au bout d'une minute à me demander le chemin pour Landon et la voiture repartait et ils disaient c'est fous tous ces idiots du village y a qu'ici qu'on voit ça faudrait les enfermer mais ça aussi je l'étais au service psychiatrique de l'hôpital de Landon quand maman ne pouvait plus me calmer avec les quatorze valiums par jour un an à crier hurler derrière la grille un an à griffer les murs taper contre la porte pisser sur moi et manger mes excréments typique disait le docteur typique j'étais une idiote typique et au bout d'un an j'étais encore l'idiote oui c'est moi l'idiote bonjour bonjour alors je suis restée à la maison avec maman et papa je cassais rout papa réparait maman pleurait et je crevais les yeux du chat et papa l'enterrait et maman pleurait et je poussais des grognements et des gémissements et maman me prenait dans ses bras et papa pleurait j'étais vraiment l'idiote l'idiote typique avec les gamins qui attachaient mon pied au banc ou me cachaient dans les toilettes de la mairie j'étais quand même l'idiote du village avec mon sourire béat à rester toute la journée dehors sans bouger avec cette mare de bave à mes pieds et à rentrer pour casser ce que papa avait rafistolé et me blottir dans le giron de maman faut les comprendre et je les comprends mais je ne pouvais rien dire mais rien de rien ne sortait typique pour une idiote de village typique sauf quand maman m'a fait boire du théralène mélangé à de l'aspirine et qu'enfin j'ai arrêté de respirer alors c'est venu d'un coup d'un seul je me suis mise à parler et à parler que je n'arrête plus mais bon typique vont dire typique pour l'idiote du village.

Auteur: Kermann Patrick

Info: La mastication des morts

 

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