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tromper

Il y a des sottises bien habillées, comme il y a des sots très bien vêtus.

Auteur: Chamfort Nicolas de

Info:

[ sophisme ] [ apparence ]

 

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apparences

Il y a des sottises bien habillées comme il y a des sots très bien vêtus.

Auteur: Chamfort Nicolas de

Info: Maximes et Pensées, Caractères et Anecdotes

[ enfumage ]

 

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blagues

Deux blondes pulpeuses prennent le train, habillées toutes deux d'une mini-jupe ras la ceinture et d'un décolleté très provoquant. Une fois dans le train, l'une dit à l'autre :
- Je vais aller vers le wagon de queue voir s'il y a de nouvelles têtes.
Et l'autre de lui répondre :
- OK, moi je vais vers le wagon de tête...

Auteur: Internet

Info:

 

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Science-fiction

À part quelques-unes habillées comme les garçons, la majorité portaient le voile islamique, voire le voile intégral, mais leurs burqas auraient justifié leur arrestation n'importe où dans le Califat : burqas moulantes en cuir noir excitant les fantasmes érotiques, burqas de plastique translucide dans des coloris pastel laissant peu de place à l'imagination, burqas décorées de clous à hauteur des seins et du pubis, etc.

Auteur: Spinrad Norman

Info: Oussama

[ Islam ] [ sexe ]

 

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folklore

Les balinais tressent des notes pelées au kilomètre, les javanais élèvent entre ciel et terre de lourdes pyramides métalliques habillées de voiles évanescents, les sundanais étirent dans l'azur des plaintes mélancoliques.

Pourtant sur leurs berceaux se sont penchées les mêmes fées, celle des volcans, des arbres, de l'eau et du riz, qui les dotèrent d'une même conception de l'univers et de la vie. Entre ésotérisme et empirisme, entre mythe et réalité, entre implicite et explicite, les concepts et les représentations de l'espace, du temps et de la circulation de l'énergie vitale, sont reflétés dans l'ordre idéalisé des musiques de gamelan.

Auteur: Basset Catherine

Info: Musiques de Balià Java : l'ordre et la fête

[ indonésien ] [ pur vernaculaire ]

 

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femmes-par-homme

Même si elle n'avait que la quarantaine bien tassée, tante Joan portait des robes de petite vieille qui pendaient sur son corps grassouillet comme des draps fatigués, et des caoutchoucs par-dessus ses chaussures orthopédiques, même par temps sec. Ses cheveux gris étaient ramenés au sommet de sa tête en un chignon de la taille d'une balle de base-ball, et elle n'avait jamais connu le goût du rouge à lèvres de sa vie. Sharon, elle, savait se radouber, et au fil des ans elle avait appris les secrets du maquillage, et comment camoufler sa grosse carcasse avec des sweat-shirts de couleurs vives. Ce n'était pas si difficile de garder un homme, si on savait s'arranger.

Auteur: Pollock Donald Ray

Info: Knockemstiff

[ habillées ]

 

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modèles spirituels

- Vous ne croyez pas au ciel, vous, une religieuse ?
- Si vous n'y croyez pas, pourquoi devrais-je y croire ?
- Si vous y croyiez, peut-être y croirais-je.
- Si j'y croyais, vous n'auriez pas à y croire.
- Tout le vieux fatras d'autrefois, dis-je. La foi, la religion, la vie éternelle. La bonne vieille crédulité humaine. Êtes-vous en train de me dire que vous ne les prenez pas sérieusement ? Que votre vocation n'est que simulation ?
- Notre simulation est une vocation. Quelqu'un doit faire semblant de croire. Nos vies sont aussi chargées de sérieux que si nous professions une véritable foi, de solides croyances. Comme la foi diminue de par le monde, les gens trouvent de plus en plus nécessaire que quelqu'un croie. Des ermites aux yeux fous dans des grottes. Des religieuses habillées de noir. Des moines obéissant à la règle du silence. Tous ceux-là sont là pour croire.

Auteur: Delillo Don

Info: Bruit de fond

[ exemples ] [ émulateurs ] [ influenceurs ]

 

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interactions

A Chloé, grande ville, les gens qui circulent dans les rues sont tous des inconnus. À chaque rencontre, ils imaginent mille choses les uns sur les autres ; des rencontres qui pourraient avoir lieu entre eux, des conversations, des surprises, des caresses, des morsures. Mais personne ne salue personne ; les yeux se bloquent une seconde, puis s'éloignent, cherchent d'autres yeux, ne s'arrêtent jamais. Une jeune fille s'avance, qui fait tournoyer une ombrelle sur son épaule, faisant aussi légèrement tournoyer ses hanches arrondies. Une femme en noir déboule, affichant son âge, yeux agités sous son voile, lèvres tremblantes. Un géant tatoué arrive ; un jeune homme aux cheveux blancs ; une femme naine ; deux filles, des jumelles, habillées de corail. Quelque chose court entre eux, échanges de regards comme des lignes qui relient une figure à une autre et dessinent des flèches, des étoiles, des triangles, jusqu'à ce que toutes les combinaisons soient épuisées en un instant, alors que d'autres personnages entrent en scène : un aveugle avec un guépard en laisse, une courtisane avec un éventail à plumes d'autruche, un éphèbe, une grosse femme. Et ainsi, lorsque quelques personnes se trouvent par hasard réunies, s'abritant de la pluie sous une arcade, ou se pressent sous un auvent de bazar, ou arrêtées pour écouter des musiciens, des rencontres, séductions, copulations, des orgies se consomment entre elles sans qu'un mot soit échangé, sans qu'un doigt ne touche quoi que ce soit, presque sans qu'un œil soit levé.

Une vibration voluptueuse agite constamment Chloé, la plus chaste des villes. Si les hommes et les femmes commençaient à vivre leurs rêves éphémères, chaque fantôme deviendrait une personne avec laquelle débuter une histoire de poursuites, de faux-semblants, de malentendus, de heurts, d'oppressions, et le carrousel des fantasmes s'arrêterait.

Auteur: Calvino Italo

Info: Villes invisibles

[ foule ] [ mégapole ] [ rapports humains ] [ fugacité ] [ potentialités ] [ anonymat ] [ cité imaginaire ]

 

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cité imaginaire

Chaque ville, comme Laudomia, a à ses côtés une autre ville dont les habitants portent les mêmes noms : c'est la Laudomia des morts, le cimetière. Mais la dotation spéciale de Laudomia doit être au-delà de cette dualité, triple, c'est-à-dire qu'elle inclut une troisième Laudomia qui est celle de l'enfant à naître. Les propriétés de la ville double sont bien connues. Plus la Laudomia des vivants afflue et s'étend, plus l'étendue des tombes à l'extérieur des murs s'accroît. Les rues de la Laudomia des morts sont juste assez larges pour que le chariot du fossoyeur puisse y tourner, avec des bâtiments sans fenêtres les bordent ; mais le tracé des rues et l'ordre des habitations reprennent ceux de la Laudomia des vivants, et comme dans celle-ci les familles sont de plus en plus serrées dans des niches denses et superposées. Les après-midi de beau temps, la population vivante rend visite aux morts et déchiffre leurs noms sur leurs dalles de pierre : comme la ville des vivants, celle-ci communique une histoire de difficultés, de colère, d'illusions, de sentiments, sauf qu'ici tout est devenu une nécessité, sorti de l'écrin, encastré, mis en ordre. Et pour se sentir en sécurité, la Laudomia vivante a besoin de chercher une explication d'elle-même dans la Laudomia des morts, même au risque de trouver plus ou moins : des explications pour plus d'une Laudomia, pour différentes villes qui auraient pu être et n'ont pas été, ou des raisons partielles, contradictoires, décevantes.

C'est à juste titre que Laudomia attribue une résidence tout aussi importante à ceux qui ne sont pas encore nés ; Bien sûr, l'espace n'est pas proportionnel à leur nombre, qui est censé être infini, mais comme il s'agit d'un lieu vide, entouré d'une architecture toute de niches, de renfoncements et de rainures, et que l'on peut attribuer aux enfants à naître la taille que l'on veut, les imaginer aussi gros que des souris ou des vers à soie ou des fourmis ou des œufs de fourmis, rien n'empêche de les imaginer debout ou accroupis sur chaque surplomb ou étagère qui dépasse des murs, sur chaque chapiteau ou plinthe, en rang ou éparpillés, et contempler dans une tache de marbre toute la Laudomia dans cent ou mille ans, peuplée de multitudes habillées de façon inédite, toutes par exemple en barracanes aubergines, ou toutes avec des plumes de dinde sur leurs turbans, et reconnaissent leurs propres descendants et ceux des familles alliées et ennemies, des débiteurs et des créanciers, qui vont et viennent perpétuant trafics, vengeances, engagements amoureux ou d'intérêt. Les vivants de Laudomia fréquentent la maison des non-nés, les interrogent ; les pas résonnent sous les voûtes vides ; les questions sont formulées en silence : et c'est toujours d'eux-mêmes que les vivants s'enquièrent, et non de ceux qui vont venir ; les uns se soucient de laisser d'illustres souvenirs d'eux-mêmes, les autres de faire oublier leur honte ; tous voudraient suivre le fil des conséquences de leurs actes ; mais plus ils aiguisent leur regard, moins ils reconnaissent une trace continue ; les non-nés de Laudomia apparaissent ponctuels comme des grains de poussière, détachés de l'avant et de l'après. La Laudomia des enfants à naître n'apporte, comme celle des morts, aucune sécurité aux habitants de la Laudomia vivante, mais seulement de la consternation. Aux pensées des visiteurs, deux routes finissent par s'ouvrir, et l'on ne sait laquelle recèle le plus d'angoisse : Soit ils pensent que le nombre des enfants à naître dépasse de loin celui de tous les vivants et de tous les morts, et alors dans chaque pore de la pierre il y a des foules invisibles, entassées sur les pentes d'un entonnoir comme sur les marches d'un stade, et comme à chaque génération les descendants de Laudomia se multiplient, dans chaque entonnoir s'ouvrent des centaines d'autrese entonnoirs, chacun avec des millions de personnes qui doivent naître et tendre le cou et ouvrir la bouche pour ne pas suffoquer ; ou bien ils pensent que Laudomia disparaîtra elle aussi, personne ne sait quand, et tous ses citoyens avec elle, c'est-à-dire que les générations se succéderont jusqu'à ce qu'elles atteignent un chiffre et n'iront pas plus loin, et alors la Laudomia des morts et celle des non-nés sont comme les deux ampoules d'un sablier qui ne se retourne pas, chaque passage entre la naissance et la mort est un grain de sable qui passe par le goulot d'étranglement, et il y aura un dernier habitant de Laudomia à naître, un dernier grain à tomber qui est maintenant là à attendre au sommet du tas.

Auteur: Calvino Italo

Info: Les villes invisibles

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