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éducation

Seuls les plus forts devraient survivre. Elevage différentiel. Comment pouvons-nous avoir une meilleure race autrement, hein? Le progrès est fondé sur la mort.

Auteur: MacLean Katherine

Info: The Fittest 1951

[ fascisme ]

 

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femmes-par-femmes

Elle sortit son poudrier et son tube de rouge, se pencha sur le miroir.
"Autant rafraîchir les peintures de guerre, hein?" fit-elle.

Auteur: Waters Sarah

Info: Ronde de nuit

[ maquillage ] [ fausse ]

 

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médias sociaux

De nos jours, tout le monde croit avoir un rôle à jouer, dans le spectacle du grand "Je". Facebook. Twitter. Twitter, mon cul. Les téléphones mobiles? Hein? Ils ne servent pas à communiquer, mais à diffuser le spectacle du grand "Je". On est devenu le public du premier abruti venu équipé d'un iPhone. Impossible d'allumer la télé sans tomber sur une pétasse aux dents longues qui étale sa connerie.

Auteur: Nevill Adam

Info: Derniers jours

[ Internet ] [ égocentrisme ]

 

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dialogue

- Je suis dans le bus, je vais chez Greimas (....)
- C'est une aphérèse, madame
- Hein?
- Bus, au lieu d'autobus: c'est une aphérèse. On enlève le début d'un mot. Autobus devient bus. Mais si tu vas au ciné ce soir, ce sera une apocope, parce qu'on enlève la fin. Ciné au lieu de cinéma. Apocope et aphérèse: c'est la même chose, sauf que c'est le contraire. T'as compris, la Castafiore?
- Pauvre type!

Auteur: Schlesser Gilles

Info: Mortelles voyelles

[ langue française ]

 

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maman

Quand on est petit, vous savez, et qu'un adulte accepte de jouer avec vous, on a toujours peur qu'il se lasse, consulte sa montre ou ait autre chose de plus urgent à faire, non?
Mais pas ma mère. Elle ne se fatiguait jamais avant moi et, quoi qu'il arrive, je savais qu'elle ne s'interromprait jamais la première.
C'est quelque chose qui vous insuffle de la force pour toute la vie, quelque chose qui vous rend heureux, hein?

Auteur: Grossman David

Info: Une femme fuyant l'annonce

[ dévouement ]

 

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enfance

- C'est quand... ça s'appelle... " bredouilla Gaïka, terrassée par cette énigme.
Aliona était une femme du monde, elle perçut le malaise et fit preuve de présence d'esprit:
"Tu n'as qu'à demander à Lilia comment ça s'appelle! Elle sait tout!."
Gaïka, serrant la poupée contre son cœur, se dirigea vers la cuisine. Lilia était perchée sur son tabouret, elle avait changé de jambe, si bien que c'était maintenant la jambe nue qui se balançait dans le vide, et ses pupilles couraient sur les lignes à toute allure.
"Lilia! dit Gaïka en lui touchant l'épaule. Dis-moi, mais pour de vrai, hein? Comment ça s'appelle, ce qu'on fait pour avoir des enfants?"
Lilia leva un regard distrait, réfléchit un instant, et dit avec le plus grand sérieux, d'une voix un peu enrouée:
"Le cosinus!"
Et elle se replongea dans son livre. Sa grand-mère lui avait tout expliqué honnêtement, de façon scientifique, l'année précédente.
Gaïka se sentit le cœur le plus léger. Le cosinus, quand même, c'était le cosinus, et pas ce mot affreux, grossier et indécent. Mais sur le chemin du retour, elle fut traversée par l'idée déplaisante que ses propres parents, quand ils avaient voulu les mettre au monde, avaient fait ce cosinus, eux aussi... Enfin, il existait peut-être une façon plus convenable de faire ça, que même Lilia ne connaissait pas...

Auteur: Oulitskaïa Ludmila

Info: Un si bel amour et autres nouvelles

[ procréation ] [ mystère ]

 

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jeunesse

Révolution au présent.
C'est la "Nuit des lycéens" [sur Canal Jimmy]. Une vingtaine, de Nîmes, de Paris, de partout. Ils livrent leurs doutes, leurs envies. Le papotage est aimablement mené. Jusqu'à l'intervention d'Ophélie. Ophélie et son reportage sur le CLE, collège et lycée expérimental à Caen, son lycée. Un établissement où l'on tente l'autogestion...... Le reportage fini, c'est la ruée. "Tu crois que c'est en faisant des bouquets japonais que tu vas réussir dans la vie? Et puis d'abord combien y a de réussite au bac à ton lycée, hein?" Etc. Ophélie tente d'expliquer que, justement, le bac, ce n'est pas sa vie. Qu'elle s'enfonçait dans l'échec scolaire. Jusqu'à ce lycée, où elle apprend avec plaisir. Rien n'y fait.
"On est là pour travailler, pas pour s'amuser, jappe une brunette. Son bonheur, dit-elle, est d'avoir un prof de maths qui répète: "Vous êtes des cons." "ça me motive pour travailler", assure-t-elle. Ils régurgitent le discours parental. Bosse, et ferme-la. Tu l'ouvriras quand tu seras devenu cadre sup', tu seras exploiteur si tu ne veux pas être exploité.
Le plus beau viendra d'un grand gaillard, faussement pacificateur.
"Ophélie, des lycées comme le tien, je suis d'accord pour qu'il y en ait, mais plus tard, une fois que la société aura changé." L'inverse ne lui viendrait pas à l'idée. (...)

Auteur: Kerloc'h Anne

Info: Charlie Hebdo 28 octobre 1998

[ enseignement ] [ mettre en question ]

 

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